L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Idées. Avis aux start-up du paiement et du transaction banking, la Société Générale lance un programme d’accélération pour les entrepreneurs ayant développé des solutions capables d’améliorer la performance, la productivité et l’expérience client dans ces métiers. Payment & Transaction Banking Accelerator (P&T BAX) succède aux quatre éditions du Global Markets Incubator, qui a permis à la banque de sélectionner et d’accompagner plusieurs start-up dont beaucoup sont devenues des partenaires. Le P&T BAX sera l’occasion pour les porteurs de projets de passer plus vite à l’étape du produit fini et de sa commercialisation, mais aussi de rencontrer des clients potentiels au sein du groupe et en dehors. Les sujets touchent à la data, aux interfaces clients, à la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), à la lutte anti-fraude… Les dossiers doivent être déposés avant le 31 mai, la séance de pitch est programmée le 13 juillet et l’accélération se déroulera de septembre 2022 à février 2023.
Le déblocage de l’épargne salariale ou retraite pour l’achat de la résidence principale représente plus d’un tiers des retraits chez Epsor tous les ans.,
Une nouvelle fintech, d’origine suédoise, se lance en France et en Europe ce mardi, et propose des services bancaires aux e-commerçants. Juni, créée à Göteborg en 2020, propose dans son package un compte, de cartes de crédit Visa et Mastercard physiques et virtuelles, et un dispositif de cashback de 1% sur les transactions réalisées avec les cartes. Sa plateforme s’intègre avec Google Ads et avec des outils de paiement comme Stripe et PayPal. Juni propose d’ouvrir des comptes en livre sterling, en euro et en dollar. Elle se rémunère sur les transactions en devises étrangères et les commissions interbancaires. Les fonds des comptes en euro sont déposés à la Banque de Lituanie, et les Iban sont enregistrés en Estonie. En France, Juni peut s’intégrer «avec plus d’une centaine de banques dont la Société Générale, le Crédit Agricole et BNP Paribas», précise le communiqué. La fintech a levé 76 millions de dollars (70 millions d’euros) depuis sa création, notamment auprès de DST Global, EQT, Felix Capital et Cherry Ventures.
Une nouvelle fintech, d’origine suédoise, se lance en France et en Europe ce mardi, et propose des services bancaires aux e-commerçants. Juni, créée à Göteborg en 2020, propose dans sun package un compte, de cartes de crédit Visa et Mastercard physiques et virtuelles, et d’un dispositif de cashback de 1% sur les transactions réalisées avec les cartes.
En offrant des services qui facilitent la vie des entrepreneurs, les deux établissements comptent fidéliser cette clientèle par ailleurs sollicitée par les néobanques.
Guichet unique. Constituer un espace collaboratif permettant les échanges entre l’industrie et les autorités publiques européennes pour favoriser l’innovation et contribuer à un marché unique de la finance numérique, voilà l’objectif de la nouvelle plateforme européenne de finance digitale (EU Digital Finance Platform) de la Commission européenne. Le site propose son Observatoire de la finance numérique, une cartographie interactive des fintechs européennes, et un accès aux superviseurs nationaux et aux autres superviseurs dans le cadre d’expérimentations transfrontières. Il comprend des informations sur les dossiers d’agrément et sur les travaux du Forum européen pour les facilitateurs de l’innovation, le groupe d’échange des régulateurs financiers européens.
Trois ans après z15, voici z16, la nouvelle plateforme d’IBM sera disponible le 31 mai. Elle intègre le processeur Telum d’IBM qui comprend un accélérateur d’intelligence artificielle et permet ainsi un traitement de 300 milliards d’opérations par jour. Cette performance accrue servira à traiter des modèles d’intelligence artificielle en particulier dans le secteur financier pour la lutte contre la fraude. IBM modernise ainsi son Mainframe, qui est au cœur des systèmes d’information de nombreuses banques, dont 45 des 50 premiers établissements mondiaux. En combinant la performance du matériel et du logiciel, l’Américain compte réaliser un saut significatif qui permettra aux banques, notamment, de détecter la quasi-totalité de la fraude grâce à l’exécution de modèles d’intelligence artificielle en temps réel, puisque la latence n’est que d’une milliseconde. IBM considère même que, grâce au chiffrement systématique et à l’informatique confidentielle (de haute sécurité), la plateforme z16 sera en mesure de protéger les systèmes d’information contre les attaques quantiques.
Trois ans après z15, voici z16, la nouvelle plateforme d’IBM sera disponible le 31 mai. Elle intègre le processeur Telum d’IBM qui comprend un accélérateur d’intelligence artificielle et permet ainsi un traitement de 300 milliards d’opérations par jour. Cette performance accrue servira à traiter des modèles d’intelligence artificielle en particulier dans le secteur financier pour la lutte contre la fraude. IBM modernise ainsi son Mainframe, qui est au cœur des systèmes d’information de nombreuses banques, dont 45 des 50 premiers établissements mondiaux. En combinant la performance du matériel et du logiciel, l’Américain compte réaliser un saut significatif qui permettra aux banques, notamment, de détecter la quasi-totalité de la fraude grâce à l’exécution de modèles d’intelligence artificielle en temps réel, puisque la latence n’est que d’une milliseconde. IBM considère même que, grâce au chiffrement systématique et à l’informatique confidentielle (de haute sécurité), la plateforme z16 sera en mesure de protéger les systèmes d’information contre les attaques quantiques.
D’après Bloomberg, le géant de la technologie travaillerait à une nouvelle structure, entièrement internalisée, pour ses offres de paiement et de services financiers.
Vitesse. La présidence française de l’Union européenne avance au pas de charge sur ses travaux prioritaires : le Digital Markets Act (DMA), présenté il y a 18 mois seulement, a été adopté le 24 mars à l’issue d’un trilogue express et intense. Ce texte a pour objet d’obliger les grandes plateformes incontournables dans l’accès aux services numériques à s’ouvrir à la concurrence, à laisser le choix aux consommateurs et à permettre à des fournisseurs plus petits d’accéder aux marchés. Dans le domaine du paiement, le DMA devrait ainsi obliger Apple à donner accès aux fournisseurs de paiement tiers à son antenne NFC (near field communication) pour permettre le paiement mobile autrement que via ApplePay. En cas d’infraction, le DMA prévoit des sanctions financières allant jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires et jusqu’à 20 % en cas de récidive. Le niveau des sanctions a été élevé pour éviter que ces grandes plateformes ne préfèrent payer une amende plutôt que de se plier à la règle, comme l’a fait Apple face à l’autorité de la concurrence néerlandaise sur ce dossier particulier.
Citoyen. La Banque Postale Consumer Finance se lance dans le paiement fractionné et différé avec une nouvelle filiale baptisée Django. Son objectif ? Diffuser auprès des e-commerçants un ensemble de facilités de paiement « citoyen », c’est-à-dire conforme à son positionnement contre les risques de surendettement adopté il y a dix ans lors de sa création. Paiement en deux, trois ou quatre fois, ou bien à quinze jours, trente jours ou quarante-cinq jours, pour un montant maximal de 6.000 euros d’achat, l’offre se veut à la fois facile à intégrer pour les marchands et facile à utiliser pour les consommateurs. La Banque Postale Consumer Finance estime pouvoir accepter 95 % des candidats au Buy now pay later (BNPL). Actuellement en test auprès d’une dizaine de commerçants, Django fonctionne grâce à Stripe, en tant que prestataire de services de paiement, et à Pledg pour le scoring en remplacement d’Alma, qui a souhaité préserver son propre modèle opérationnel.
Goldman Sachs Asset Management a annoncé, mardi, l’acquisition, pour un montant non dévoilé, de NextCapital, une fintech basée à Chicago, qui utilise des «robots-conseillers» pour fournir aux entreprises américaines des solutions destinées aux fonds de pension de leurs salariés. La transaction, qui devrait être bouclée au second semestre 2022, permettra à la filiale de la banque américaine de diversifier son activité en lui apportant un flux de revenus plus régulier que ceux qui proviennent du trading.
Une intégration européenne au milieu du gué, c’est ce que les acteurs des paiements ont présenté hier lors d’une conférence organisée par le France Payments Forum.