L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Quelques mois après le lancement de Rakuten Pay, porte-monnaie électronique mobile permettant de régler des achats par QRcode, voici Club R Pay. C’est un nouveau système de paiement que le géant japonais des marketplaces met à la disposition de ses clients membres du Club R, programme de fidélité qui accueille 12 millions de consommateurs français et récompense toutes leurs actions, puisque Rakuten propose également la revente des produits de seconde main. Ces clients fidèles pourront payer leurs achats sur la plateforme et auprès de 2.000 enseignes partenaires. Outre l’intérêt du consommateur pour un paiement un peu plus fluide et avantageux en termes de cashback, Club R Pay permettra aux commerçants d’accroître leur chiffre d’affaires sans développements d’intégration et avec un tarif à la transaction, tout en préservant la traçabilité du parcours des clients après la fin des cookies tiers prévue en 2023. Rakuten compte enrichir l’offre dès l’an prochain en proposant le paiement en magasin, l’achat de cryptoactifs, les paiements entre particuliers mais aussi l’extension de l’acceptation à tous les sites e-commerce, y compris ceux qui ne sont pas membres du réseau de partenaires.
Quelques mois après le lancement de Rakuten Pay, un porte-monnaie électronique mobile permettant de régler des achats par QRcode, voici Club R Pay. C’est un nouveau système de paiement que le géant japonais des marketplaces met à la disposition de ses clients fidèles membres du Club R. Ce programme de fidélité accueille 12 millions de consommateurs français, soit un acheteur en ligne sur quatre, et récompense toutes leurs actions, achats et ventes, puisque Rakuten propose également la revente des produits de seconde main. Ainsi, ces clients fidèles, dont la carte bancaire est déjà enregistrée sur le site Rakuten, pourront payer leurs achats sur la plateforme et auprès de 2.000 enseignes partenaires en cliquant sur le bouton Club R Pay. Cela générera une carte virtuelle. Le client devra saisir le montant de la transaction, avant de copier-coller les données de la carte virtuelle sur la page de paiement, puis de valider. Le niveau de cashback sera affiché simultanément.
L’avis d’expert de Philippe Delanoue, président-directeur général de la division cartes, paiements numériques et sécurité des entreprises chez Giesecke+Devrient France
Grâce à cette acquisition, l’émetteur de monnaie électronique complète son offre de gestion des flux de paiement complexes et renforce sa crédibilité en Europe.
Déception. Dans un document d’étude sur l’adoption des crypto-actifs par le grand public, la Banque des règlements internationaux (BRI) montre que les investisseurs particuliers se sont massivement mis à télécharger des applications mobiles de trading de cryptos peu de temps après que le prix du bitcoin a atteint des niveaux très élevés. Les hommes de moins de 35 ans ayant une forte attirance pour le risque représentent 40 % de ces nouveaux utilisateurs. Selon la BRI, ces investisseurs ont été attirés par les cours élevés des cryptomonnaies car ils pensaient que la hausse allait se poursuivre. La banque a également réalisé des simulations montrant qu’entre 73 % et 81 % des investisseurs ont perdu de l’argent sur leurs cryptomonnaies. L’analyse des données issues de la blockchain montre qu’au fur et à mesure que de petits investisseurs achetaient du bitcoin, les grands investisseurs qui détenaient des masses de cryptos les vendaient, réalisant un gain grâce aux petits investisseurs. La BRI souligne le manque d’information et de compréhension de cette catégorie d’investisseurs, et l’enjeu pour les autorités en charge de la protection des consommateurs.
Fluidité. La plateforme de réservation de voyages Amadeus a déposé une demande d’agrément en tant qu’émetteur de monnaie électronique (EME) auprès de la Banque d’Espagne pour son activité de paiements, qui sera constituée en filiale à partir du 1er janvier 2023 et baptisée Outpayce. Amadeus espère ainsi fluidifier les paiements de ses clients, agences de voyage, tour-opérateurs, compagnies aériennes, etc. Ce statut d’EME lui permettra de fournir des services de paiement comme l’émission de cartes virtuelles prépayées au sein de sa solution B2B Wallet utilisée par les agences de voyage pour payer les compagnies aériennes ou les hôtels. Par ailleurs, la plateforme technique ouverte d’Outpayce permettra l’intégration de services de paiement innovants proposés par des fintechs et accessibles via une connexion unique.
distributeurs automatiques de billets ont été installés par Loomis (100) et Brink’s (80) à la demande des maires de petites communes afin de redynamiser leur centre-ville et de réduire les déplacements pour leurs habitants, grâce à ce service de proximité. Environ 4.000 DAB ont été supprimés en France depuis deux ans, selon la Banque de France.
Lancée en 2019, la proptech Virgil lève 15 millions d’euros auprès de fonds comme Alven, LocalGlobe, Evolem, déjà présents au capital, ainsi qu’auprès de nouveaux entrants : Global Founders Capital, avec des family offices et des business angels. L’objectif est d’accélérer son activité et d’accompagner davantage de jeunes acquéreurs immobiliers en région parisienne. Sur les 15 millions d’euros levés, 7 millions serviront à financer une partie des acquisitions immobilières des clients et 8 millions seront consacrés au développement de la société à travers des recrutements et le renforcement de ses outils technologiques. L’activité de Virgil consiste à accompagner les candidats à l’achat immobilier et à investir 10% de la somme et jusqu’à 100.000 euros à leurs côtés pour compenser un apport personnel souvent insuffisant au regard des prix très élevés atteints par le marché parisien et la première couronne. Virgil devient alors copropriétaire dormant du bien acquis, à hauteur de 15%. L’entreprise récupère son investissement au moment de la revente du bien, soit cinq à dix ans après l’acquisition. En trois ans, Virgil a réalisé une centaine d’opérations et investi 50.000 euros en moyenne, soit 50 millions d’euros au total. Aucune revente n’a encore eu lieu. La société vise désormais les 50 millions d’euros investis par mois en France et en Europe.
Lancée en 2019, la proptech Virgil lève 15 millions d’euros auprès de fonds comme Alven, LocalGlobe, Evolem, déjà présents au capital, ainsi qu’auprès de nouveaux entrants : Global Founders Capital, avec des family offices et des business angels. L’objectif : accélérer son activité et accompagner davantage de jeunes acquéreurs immobiliers en région parisienne. Ainsi, sur les 15 millions d’euros levés, 7 millions serviront à financer une partie des acquisitions immobilières des clients et 8 millions seront consacrés au développement de la société Virgil à travers des recrutements et le renforcement de ses outils technologiques.
Alors que se tient à Paris le sommet annuel de Gaia-X, la Banque Centrale Européenne annonce rejoindre l’organisation. Gaia-X a été fondée à l’initiative de la France et de l’Allemagne pour créer une infrastructure cloud européenne, indépendante des grands fournisseurs américains ou chinois, et permettant de stocker et d’échanger des données dans un cadre sécurisé et conforme aux réglementations européennes. Plusieurs pays européens ont ensuite rejoint l’organisation et il existe désormais quinze « hubs » nationaux où collaborent les entreprises et associations de chaque pays.
La start-up française WeWard annonce se lancer au Etats-Unis avec l’ambition de faire marcher les Américains. Belle ambition, qui s’appuie sur quelques réalisations. WeWard a déjà plus de 10 millions d’utilisateurs en Europe grâce à un concept innovant : encourager les utilisateurs de l’application mobile à marcher pour garder une activité physique, dynamiser le commerce local et réduire les émissions de CO2. Résultat : les WeWarders ont augmenté leur temps de marche de 24 %, avec 588.000 tonnes de CO2 économisées en remplaçant la voiture par la marche et 7 millions d’euros virés sur les comptes bancaires des Français. Parce que derrière ce louable objectif de santé, le modèle économique consiste à inciter les utilisateurs à marcher vers les commerces alentour, qui multiplient offres spéciales et publicités sur WeWard.
Crédit. Amazon s’est allié à la fintech Parafin pour proposer l’avance de trésorerie aux marchands qui utilisent sa place de marché. L’offre est un financement fondé sur les revenus à venir, qui permet aux marchands d’obtenir en quelques jours un prêt à taux plafonné, sans garantie personnelle, sans justificatifs administratifs et sans pénalités en cas de remboursement tardif. Disponible aux Etats-Unis dans un premier temps, puis plus largement en 2023, cette avance peut aller de 500 dollars à 10 millions. Le remboursement s’effectue ensuite sous forme de pourcentage fixe prélevé sur les ventes, sans taux d’intérêt mais avec une commission fixe. Cette offre, Cash Advance, complète la gamme de financements d’Amazon qui comprend le prêt à terme, le prêt à intérêt et les lignes de crédit.