L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
JP Morgan Chase vient d'annoncer le rachat de la fintech WePay pour un montant de 220 millions d'euros. La banque américaine réalise sa première acquisition d'ampleur d'une startup de la finance, après avoir regardé de près Worldpay cet été. Cette concurrente d'Adyen ou Stripe fournit une solution de paiement aux sites d'e-commerce et de crowdfunding.
Le spécialiste chinois du micro-crédit en ligne Qudian a réussi ses débuts à Wall Street mercredi en gagnant jusqu'à 48% dans les premiers échanges, pour une valorisation de quelque 11,67 milliards de dollars (9,91 milliards d’euros) qui en fait la plus importante introduction en Bourse d’une société chinoise à New York cette année. Le certificat de dépôt (ADS), introduit à 24 dollars, a ouvert à 34,35 dollars, en hausse de 43,1%, et a atteint rapidement un pic à 35,42 dollars avant de refluer légèrement. Il se traite à 31,85 dollars en fin d’après-midi.
Spécialisée dans le micro-crédit en ligne, la Fintech chinoise a levé 900 millions de dollars dans le cadre de son introduction en Bourse dont le prix a dépassé les prévisions aux Etats-Unis.
JPMorgan a annoncé hier l’acquisition de la fintech WePay, une opération rare alors que la banque américaine privilégie habituellement les partenariats avec ces sociétés. WePay, fondée en 2008, est spécialisée dans l’intégration de services de paiements dans les logiciels de PME, un segment stratégique pour JPMorgan. Les termes de l’opération n’ont pas été dévoilés.
Deux ans après son lancement, la fintech revendique à fin septembre des encours totalisant 35 millions d’euros, contre seulement 11,7 millions fin 2016.
Royal Bank of Canada va bientôt proposer son propre robo-advisor, a indiqué hier son patron David McKay lors d’un forum organisé à Toronto. La plate-forme de la banque canadienne est encore en phase de test, et devrait notamment proposer des gammes d’ETF. «Nous avons passé les deux dernières années à la construire, et elle est quasiment prête», a déclaré David McKay. Bank of Montreal propose déjà à ses clients canadiens son propre robo-advisor depuis janvier 2016. Sept autres fintech offrent des services similaires au Canada.
La fintech Yomoni a annoncé lundi avoir quadruplé le nombre de ses mandats et multiplié par cinq le montant de ses encours sur un an. Lancée et agréée par l’AMF en 2015, la plate-forme de gestion pilotée revendique ainsi 5.000 mandats de gestion et d’arbitrage signés au 30 septembre, pour 35 millions d’euros d’encours. La performance enregistrée par les clients de Yomoni depuis plus d’un an a par ailleurs atteint 8,3% en moyenne au 6 octobre 2017.
Yomoni, société de gestion en ligne, revendique 5.000 mandats de gestion et d'arbitrage signés au 30 septembre 2017 contre 1.200 mandats un an plus tôt.
Craignant les pratiques anticoncurrentielles de certains établissement bancaires aux dépends des fintech, la Commission européenne a lancé une série de contrôles inopinés dans l'Union. Cette offensive de la Commission – soutien notoire des fintech – sonne comme un avertissement avant l'application de la directive DSP2, le 13 janvier prochain.
Les données KYC (know your customer) sur les entreprises, indispensables pour que les banques s’assurent de ne pas financer n’importe qui ou quoi, semblent coûter plus cher chaque année. Selon l’étude annuelle de Thomson Reuters auprès de 800 institutions financières, les dépenses en KYC et « customer due diligence » (CDD) ont atteint 60 millions de dollars en moyenne par an et par établissement en 2016, et peuvent aller jusqu’à 500 millions pour les plus concernés. Le coût d’acquisition/vérification des données augmente à chaque nouveau client, le temps passé à « faire sa connaissance » aussi : entre deux et quatre mois désormais. Et 69 % des entreprises ne communiquent pas activement les changements les concernant. De quoi animer la compétition entre les grands fournisseurs mondiaux comme Thomson Reuters-Clarient, Swift, kyc.com-Markit, Dun & Bradstreet, etc.
La fintech lancée par Fairman Consulting utilise une technologie Blockchain pour répondre aux contraintes réglementaires avec des données plus fiables et moins chères.
A l'occasion d'une interview accordée à banques-en-ligne.fr, Jonathan Herscovici et Zakaria Laguel, les fondateurs de WeSave exposent la stratégie de développement de la fintech. Avec une offre patrimoniale qui met le service client au centre de son approche, WeSave veut faire la différence et a pour objectif de gérer 1 milliard d'actifs d'ici 2022.
La Commission européenne suspecte certaines banques européennes de bloquer l’accès des start-up de la finance aux données de leurs clients. Des contrôles ont été réalisés dans des banques polonaises et néerlandaises.
La Commission européenne a lancé une enquête sur les entraves au partage des données clients qui seraient mises en place par les banques pour contrer les fintech.
L’assureur britannique a annoncé une prise de participation majoritaire dans le robo-advisor, dont les services seront proposés à des millions de clients.
Le pionnier du financement participatif détaille pour L'Agefi les ambitions de sa nouvelle plate-forme de prêts en ligne, qui se veut plus transparente.
Selon nos informations, la fintech PrimeRadiant Technologies est actuellement en phase de test avec ses premiers clients pour implémenter sa technologie de sélection et gestion de portefeuilles. La société devrait ainsi rapidement fournir ses services à un assureur français, un assureur luxembourgeois et une société de gestion parisienne.