Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Capital-risque. Une nouvelle licorne et un nouveau record de levée de fonds en France. La start-up Mirakl, spécialiste des logiciels pour places de marché en ligne, vient de lever 300 millions de dollars (225 millions d’euros) auprès de Permira et de ses investisseurs historiques. Du jamais vu dans l’Hexagone ! Avec une prise de participation de quelque 20 % du capital, Permira valorise Mirakl plus de 1,5 milliard de dollars, faisant de l’entreprise l’une des plus importantes licornes européennes. La société avait déjà réalisé un tour de table de 70 millions de dollars en février 2019. Cette nouvelle levée de fonds permettra à Mirakl de recruter plus de 1.000 nouveaux collaborateurs d’ici à trois ans. Grande bénéficiaire de la crise du Covid, l’activité des sites d’e-commerce ayant été stimulée par le confinement, la start-up a enregistré un volume d’affaires de 1,2 milliard de dollars au premier semestre, en hausse de 111 %. Une introduction en Bourse est désormais envisagée.
Le fabricant de matériaux semi-conducteurs a émis lundi pour 325 millions d’euros d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles et/ou existantes (Oceane) à échéance 2025, auprès d’investisseurs qualifiés. Les Oceane ont été émises à leur valeur nominale à la date d'émission et ne portent pas d’intérêt. La valeur nominale par obligation fait apparaître une prime de 45% par rapport au cours de référence de l’action Soitec. Le règlement-livraison des obligations est prévu le 1er octobre. L’opération a été réalisée par BNP Paribas, Crédit Agricole CIB et JPMorgan.
Le fabricant de matériaux semi-conducteurs a lancé ce matin une émission d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles et/ou existantes (Oceane) à échéance 2025, auprès d’investisseurs qualifiés, pour un montant nominal d’environ 325 millions d’euros. «Le produit net de l'émission donnera une flexibilité additionnelle des points de vue opérationnel et stratégique et permettrait de financer des potentielles opportunités de croissance», a précisé Soitec.
Les banques françaises quittent une à une Europcar. Les établissements français ont cédé à des fonds anglo-saxons la totalité des quelque 650 millions d’euros de crédit renouvelable (revolving credit facility) qu’ils détenaient dans le loueur en difficultés. Or, la société attend de façon imminente le feu vert de ses créanciers pour engager sous l'égide d’un mandataire les négociations sur les 2 milliards d’endettement qui la plombent. Les établissements de crédit français (Banque Européenne du Crédit Mutuel, BNP Paribas, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, Crédit du Nord, Crédit Industriel et Commercial, Natixis et la Société Générale) ne sont, selon les sources citées Les Echos, «plus engagés que dans le prêt» de 220 millions d’euros garanti à 90% par l’Etat.
Les autorités européennes travaillent à la création d’un site internet qui permettrait de vendre des centaines de milliards d’euros de prêts bancaires dépréciés par la crise du coronavirus. Le projet, défendu par plusieurs hauts responsables de la Banque centrale européenne (BCE), doit faire partie des mesures prises par la zone euro face à la montée des défauts de remboursement tout en empêchant des fonds spécialisés dans la dette dite «sinistrée» de racheter ces créances à prix cassés. Selon une étude du cabinet Deloitte, sur plus de 450 milliards d’euros de créances à risque cédées en Europe entre 2014 et 2019, la moitié environ ont été acquis par quatre investisseurs: Cerberus, Blackstone, Lone Star et Goldman Sachs.
Le levier net moyen des sociétés de l’indice représentait 2,8 fois leur Ebitda au 30 juin dernier, contre 2 fois à fin 2019 et 1,6 fois un an plus tôt.
Les autorités européennes travaillent à la création d’un site internet qui permettrait de vendre des centaines de milliards d’euros de prêts bancaires dépréciés par la crise du coronavirus, afin de soutenir l'économie tout en remettant en cause la domination des grands investisseurs spécialisés américains.
Annoncé il y a plus d’un an, le véhicule qui devait ouvrir aux Français le portefeuille non-coté de la banque publique, va voir le jour malgré la conjoncture.
La banque publique va fusionner sa holding de tête avec sa filiale de financement. Elle pourra ainsi lever 3 milliards de dette pour augmenter ses investissements dans les entreprises françaises.
L'institution recrute un ancien de Matignon et de Bercy pour accompagner ses filiales affaiblies par la crise ou en pleine transformation, comme la Poste avec CNP.
Le 19 juin dernier, la chaîne de textile pour enfant Orchestra faisait l’objet d’une reprise par son président-fondateur Pierre Mestre, via la holding NewOrch. Cette structure vient de décrocher un financement de 19,5 millions d’euros auprès d’Acofi Gestion. Celui-ci se compose d’une ligne moyen terme de 12 millions d’euros garantie sur les stocks détenus par NewOrch et d’une ligne à plus court terme de 7,5 millions d’euros. De quoi pérenniser les activités d’Orchestra, qui a repris 1.110 salariés et 2.659 emplois indirects, sur un total de 3.769 salariés. Le jugement du tribunal de commerce de Montpellier avait aussi acté le paiement d’un prix de cession de 35,5 millions d’euros, auquel s’ajoutent 35,6 millions d’euros de charges augmentatives du prix.
La banque publique de refinancement des crédits aux collectivités et à l’export souffre de la mise à l’arrêt du secteur des croisières. Elle attend toujours le feu vert de Bruxelles pour étendre son champ d'action.
Le 19 juin dernier, la chaîne de textile pour enfant Orchestra faisait l’objet d’une reprise par son président-fondateur Pierre Mestre, via la holding NewOrch. Pour les besoins de ce redémarrage, cette structure vient de décrocher un financement de 19,5 millions d’euros auprès d’Acofi Gestion. Celui-ci se compose d’une ligne moyen terme de 12 millions d’euros garantie sur les stocks détenus par NewOrch et d’une ligne à plus court terme de 7,5 millions d’euros. De quoi pérenniser les activités d’Orchestra, qui a repris 1 110 salariés et 2 659 emplois indirects, sur un total de 3 769 salariés. Le jugement du Tribunal de commerce de Montpellier avait aussi acté le paiement d’un prix de cession s’élevant à 35,5 millions d’euros, auquel s’ajoutent 35,6 millions d’euros de charges augmentatives du prix.
Crédit agricole CIB a annoncé lundi lancer la cession de près de 25 millions d’actions Carrefour, soit environ 3,1% du capital, détenues en couverture d’opérations dérivées conclues avec une filiale de Groupe Arnault, dans le cadre du dénouement de ces opérations. La cession s’effectuera par le biais d’un placement auprès d’investisseurs institutionnels par construction accélérée d’un livre d’ordres. Le dénouement de ces opérations dérivées ne modifie pas la détention directe et indirecte de Groupe Arnault en actions Carrefour (hors dérivés) qui représente 5,5% du capital et 8,5% des droits de vote, précise Cacib. «Groupe Arnault et ses filiales demeurent ainsi des actionnaires significatifs de Carrefour», ajoute la banque dans un communiqué.
La Banque des règlements internationaux revient sur les faiblesses de la reprise économique, notamment les «buy-backs» qui ont pu fragiliser les bilans pré-crise.