Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
La croissance des nouveaux prêts aux entreprises de la zone euro s’est accélérée en septembre pour la première fois depuis février, selon les données publiées jeudi par la Banque centrale européenne (BCE). Les prêts aux entreprises ont augmenté de 2,1% en septembre, après +1,5% en août, le flux mensuel de prêts corrigés des ventes et des titrisations ayant bondi à 23 milliards d’euros, son taux le plus élevé depuis mars. Ce chiffre représente toutefois la moitié du niveau d’avant la pandémie, et une enquête de la BCE indique un resserrement des conditions de crédit au quatrième trimestre, même si la demande de prêts devrait augmenter.
Evolution. Avec 5.311 procédures collectives ouvertes au troisième trimestre 2021, marquant un recul de 20,8 % sur un an, le volume des jugements se révèle deux fois inférieur au niveau d’avant-crise, selon les derniers chiffres dévoilés par Altares sur les défaillances d’entreprises en France. Des signaux de fragilisation émergent toutefois pour les petites et moyennes entreprises (PME) de 10 à 19 salariées, jusqu’alors préservées et enregistrant désormais un accroissement de 30 % des redressements judiciaires. « Sur le dernier trimestre 2021, les défaillances devraient pouvoir être encore contenues sous le seuil des 10.000 avant que 2022 n’ouvre la voie à des tendances bien moins favorables », projette Thierry Millon, directeur des études Altares. Par ailleurs, certains secteurs, tels que l’industrie manufacturière et le transport routier de fret, se montrent davantage fragilisés, avec des défaillances en hausse de respectivement 5 % et plus de 35 %.
Record. La demande de titres a atteint pas moins de 135 milliards d’euros pour cette opération de 12 milliards, d’une taille record dans le monde. La première émission communautaire d’obligations vertes a ainsi connu la même ruée que l’opération lancée fin septembre par le Royaume-Uni, de 10 milliards de livres, pour un livre d’ordres ayant atteint les 100 milliards.
La frontière de la nuit, tel est le titre du nouvel album de Largo Winch, le 23e, dans les bacs le 5 novembre. Avec toujours Philippe Francq au dessin et Eric Giacometti au scénario. La frontière, c’est celle entre l’atmosphère terrestre et l’espace. De fait, le milliardaire prend de l’altitude. Non sans risques. La série plonge ainsi finalement le héros dans son temps, pour qu’il ne soit plus uniquement « le magnifique gardien de musée de la vieille économie » comme le tacle dans l’album un autre milliardaire, Jarod, sorte de double d’Elon Musk. Et qui dit nouvelle économie dit conscience durable : Largo Winch découvre la lune quand, en visite incognito dans une mine asiatique d’étain, il s’aperçoit que son groupe tentaculaire emploie des enfants. Quand l’ESG se décline en BD. Gare au greenwashing …
La SNCF a annoncé ce mercredi le lancement du « tout premier financement vert court terme au monde émis sous programme Euro Commercial Paper (Euro CP) ». Le montant de ce programme de billets de trésorerie s’élève à 50 millions d’euros. Ces Euro CP ont une maturité de trois mois. Ils ont été souscrits par Mirova, une société de gestion affiliée de Natixis Investment Managers, avec l’ambition de « contribuer à la réussite et au développement de ce nouveau mode de financement », explique un communiqué commun. Ces Euro CP verts s’inscrivent dans le plan de financements durables initié par la SNCF en 2016 avec le lancement de son premier green bond puis la signature en 2019 d’une ligne de crédit syndiquée (RCF) dite « sustainability-linked ».
La SNCF a annoncé ce mercredi le lancement du « tout premier financement vert court terme au monde émis sous programme Euro Commercial Paper (Euro CP) ». Le montant de ce programme de billets de trésorerie s’élève à 50 millions d’euros. Ces Euro CP ont une maturité de trois mois. Ils ont été souscrits par Mirova, une société de gestion affiliée de Natixis Investment Managers, avec l’ambition de « contribuer à la réussite et au développement de ce nouveau mode de financement », explique un communiqué commun.
Bonus/malus. Le groupe d’investissement immobilier Ivanhoé Cambridge a annoncé l’indexation de l’ensemble de son programme de prêts à terme et de lignes de crédit à sa performance ESG (environnement, social, gouvernance). Il lie ainsi coût de financement et performance extra-financière, au travers notamment du score ESG Gresb de son portefeuille. Le programme totalise 8,5 milliards de dollars canadiens (5,9 milliards d’euros), engageant la maison mère (la Caisse de dépôt et placement du Québec) et onze banques nord-américaines et européennes : Banque de Montréal (BMO), Banque Nationale du Canada, BNP Paribas, Banque Royale du Canada (RBC), Banque Toronto-Dominion (TD), Citi, Crédit Agricole (CACIB), Desjardins, Natixis, Scotiabank et Wells Fargo.
Le Fonds européen d’investissement soutient les entreprises françaises touchées par la crise Covid. Après un premier investissement en 2019 dans le compartiment PME du fonds de dette privée d’entreprises «SP EuroCréances 2020» de Schelcher Prince Gestion, le Fonds Européen d’Investissement (FEI) augmente son exposition via un complément d’investissement dans ce même compartiment en parallèle d’une nouvelle souscription dans le compartiment classique du même fonds. Ce fonds a été sélectionné par le FEI dans le cadre du Fonds européen de garantie afin de soutenir les PME et petites ETI affectées par les restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Le fonds était déjà dans sa période d’investissement au moment de la crise et cet investissement additionnel du FEI va permettre aux entreprises françaises touchées par la crise de bénéficier d’un soutien de l’Union européenne. « Le Fonds de Garantie Pan-Européen permet au FEI de fournir encore plus de financements aux PME européennes, leur permettant ainsi de se développer, commente le directeur général du FEI, Alain Godard. Comme dans d’autres pays, les entreprises françaises ont dû faire face aux restrictions liées à la pandémie de Covid et le FEI est heureux de pouvoir s’associer à Schelcher Prince Gestion pour s’assurer que ces financements indispensables leur soient acheminés. » «SP EuroCréances 2020» est un fonds de dette privée de 460 millions d’euros qui finance essentiellement des PME et petites ETI françaises sous la forme de prêts seniors et sécurisés. Le fonds a déjà investi dans près de 25 entreprises, soit la moitié de son objectif final de 50 entreprises financées, précise un communiqué.
Le numéro deux des banques espagnoles a développé un indicateur des flux financiers des entreprises. A la clé, une meilleure mesure des risques crédit.
Dynamisme. Suite à la crise et aux mesures de soutien, les sociétés d’affacturage françaises font face à la première contraction de leur activité depuis onze ans (-7,5 %) en 2020, selon une étude publiée par l’Association française des sociétés financières. Mais l’activité à l’international a progressé de 9 % et la domestique rebondit déjà cette année, soulignant le dynamisme de cette industrie en France, numéro deux mondial de l’affacturage derrière la Chine. Au premier semestre 2021, elle connaît une hausse de 14,1 % par rapport à 2020, soit une progression de 2,5 % par rapport au premier semestre 2019. En 2020, 94 % des clients recensés sont des TPE et PME (54 % des encours). Les PME représentent à elles seules 36 % des clients et on observe une augmentation considérable des clients ETI (+16,7 %, après +6,8 % en 2019). La part des encours détenus sur les grandes entreprises représente seulement 8 %.