Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Vague verte. Sur le marché de la dette, ces instruments très appréciés s’acheminent vers une nouvelle croissance cette année. Après les récentes émissions d’Evonik, des obligations hybrides vertes pour 500 millions d’euros, du groupe immobilier CPI Property Group ou du groupe public allemande EnBW, les volumes de nouvelles opérations approchent les 30 milliards pour cette année. Les investisseurs y trouvent des rendements intéressants sur des emprunteurs de qualité investment grade, et ces derniers envisagent de refinancer leurs émissions en fin de vie compte tenu du contexte de taux favorable et de leur souci de garder un matelas de trésorerie conséquent, indique l’analyse du groupe de notation Scope. Le marché n’échappe pas à la vague verte, avec 6,7 milliards émis cette année à ce jour pour un total de 4 milliards l’an dernier.
La responsable des investissements alternatifs d’Allianz France a mis à profit son tempérament de développeuse à différents postes chez l’assureur, sans hésiter à se remettre en question et à défricher de nouveaux domaines.
Danone a annoncé mardi le refinancement partiel de son obligation hybride, avec le lancement d’une offre de rachat partiel en numéraire de ces titres à durée indéterminée émis le 30 octobre 2017 pour un montant total de 1,25 milliard d’euros. Le montant maximum de l’offre de rachat, qui s’achèvera le 14 septembre à 16h00, est de 500 millions d’euros. Danone a par ailleurs annoncé son intention d'émettre de nouveaux titres à durée indéterminée libellés en euros, portant intérêt à taux fixe réajustable et une première option de remboursement dans 5,25 années, sous réserve des conditions de marché. Les termes de ces nouvelles obligations devant être admises à la cotation sur Euronext Paris seront déterminés plus tard mardi.
Fleury Michon a annoncé avoir conditionné des lignes de crédit souscrites auprès du Crédit Agricole CIB à des objectifs RSE (responsabilité sociale des entreprises). Le charcutier industriel en profite pour conditionner la marge de financement d’un programme de titrisation à l’atteinte d’objectifs RSE. «Ces objectifs portent sur la sécurité de ses collaborateurs, l’économie circulaire, la transition énergétique, la santé et la qualité nutritionnelle de ses produits», explique Fleury Michon dans un communiqué. Ces objectifs seront audités à chaque fin d’année. «Si ceux-ci sont atteints, le taux d’intérêt est bonifié ; à l’inverse un malus sera appliqué», indique le groupe, sans plus de précision.
Fleury Michon a annoncé avoir conditionné des lignes de crédit souscrites auprès du Crédit Agricole CIB à des objectifs RSE (responsabilité sociale des entreprises). Le charcutier industriel en profite pour conditionner la marge de financement d’un programme de titrisation à l’atteinte d’objectifs RSE, une première selon lui dans l’agroalimentaire en Europe.
Daher fait évoluer sa structure de dette. L’équipementier aéronautique et industriel a annoncé le remboursement partiel de son prêt garanti par l’Etat (PGE) et l’émission d’un emprunt obligataire sous format Euro PP. Le remboursement du PGE a été effectué en juin 2021, à hauteur de 60 millions d’euros, sur un montant total de 170 millions d’euros. Ce PGE avait été souscrit en juin 2020. L’Euro PP, d’un montant de 60 millions d’euros, a été souscrit par Allianz GI et la Banque Postale Asset Management, respectivement à hauteur de 46,5 millions d’euros et de 13,5 millions d’euros. Les modalités de l’Euro PP ne sont pas dévoilées. Daher avait déjà émis un Euro PP en 2014 auprès du fonds Novo 2.
Daher fait évoluer sa structure de dette. L’équipementier aéronautique et industriel a annoncé le remboursement partiel de son prêt garanti par l’Etat (PGE) et l’émission d’un emprunt obligataire sous format Euro PP.
Bruno Le Maire reconnaît les débuts poussifs du dispositif. Une réunion de rentrée est prévue avec les différents protagonistes pour tenter d'amorcer la pompe.
La Juventus a déclaré mercredi que son conseil d’administration avait approuvé une augmentation de capital allant jusqu'à 400 millions d’euros pour l’aider à faire face aux retombées de la pandémie de coronavirus. Le principe de cette levée de capitaux avait été annoncé plus tôt dans l’été par le principal club de football de Turin. Exor, la holding de la famille italienne Agnelli, qui détient 63,8% du club, s’est engagée à souscrire l’appel de fonds au prorata de sa participation. L'équipe de Série A, le championnat de football italien de première division, comme tous les autres clubs en Europe, a été durement touchée par le Covid-19, qui a éloigné les supporters des terrains et restreint les possibilités de marketing et de merchandising. Une assemblée générale des actionnaires est convoquée le 29 octobre pour voter sur l’augmentation de capital. Elle devrait être achevée d’ici la fin de l’année, a indiqué le club.
La Juventus a déclaré mercredi que son conseil d’administration avait approuvé une augmentation de capital allant jusqu'à 400 millions d’euros pour l’aider à faire face aux retombées de la pandémie de coronavirus. Le principe de cette levée de capitaux avait été annoncé plus tôt dans l’été par le principal club de football de Turin.