Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
C’est le nombre de TPE/PME accompagnées en 2022 via la procédure simplifiée permettant le rééchelonnement (pour deux à quatre années supplémentaires) des prêts garantis par l’Etat (PGE) avec maintien de la garantie publique. L’accord de place soutenant le dispositif dans le cadre de la médiation du crédit aux entreprises a été prolongé pour l’année en cours. Car même si la grande majorité des bénéficiaires du PGE a fait face en 2022 au remboursement sans difficulté (plus de 30 milliards d’euros sur 106 octroyés aux TPE/PME ont été remboursés), l’horizon reste brumeux.
Nouveaux remous sur le plateau de Saclay. Le groupe de luxe LVMH a décidé de lui tourner le dos avec son projet de plus de 100 millions pour y créer un laboratoire. L’idée de fond était la proximité avec Polytechnique mais l’association « Polytechnique n’est pas à vendre ! » s’est mobilisée pour empêcher cette coopération. Apparemment, les élèves de la première école d’ingénieurs française n’ont pas trouvé indispensable de servir d’appui à des projets de recherche sur le luxe durable ; une surprise pour les responsables à l’origine de cette vision d’avenir. Parmi eux, Eric Labaye, en charge de la présidence de l’Ecole après toute une carrière chez McKinsey – conseil en stratégie – et qui avait déjà fait face à l’opposition des élèves l’an dernier, alors qu’il prévoyait l’installation de TotalEnergies à côté de l’école. Même dans les plus hautes sphères, il faut donc remettre plusieurs fois son ouvrage sur le métier pour bien comprendre son sujet !
Le Fonds européen d’investissement rejoint les investisseurs déjà présents dans le fonds «Amundi Senior Impact Debt IV» avec un engagement de 30 millions d’euros. Amundi a commencé la collecte de cette Sicav-Raif luxembourgeoise en 2021, et avait déjà annoncé avoir réuni 650 millions d’euros en septembre 2021. Le fonds, qui vise une collecte de l’ordre d’un milliard d’euros, a pour but de financer une quarantaine d’entreprises de taille intermédiaire en dette senior, avec ou sans sponsor de capital investissement. Catégorisé article 8 au sens du règlement européen SFDR (sustainable finance disclosure), il est le premier millésime de la gamme à présenter une thématique d’impact en imposant aux entreprises financées de réaliser un bilan carbone avant de proposer des «covenants» d’impact personnalisés, qui peuvent faire varier la marge de financement. Le fonds a déjà financé 18 entreprises et prévoit un rendement cible de l’ordre de 7,5%, contre 4,5% bruts initialement annoncés, la différence étant essentiellement due à la remontée des taux.
Un groupe de travail international sur la trade finance a été lancé, ce vendredi, par des gestionnaires d’actifs et des acteurs de la trade finance. Ce terme se réfère à l’ensemble des techniques et de solutions bancaires visant à financer le commerce international. Le groupe de travail, établi à Singapour, soutiendra le développement de cette classe d’actifs et ambitionne de booster le rôle des prêteurs alternatifs sur ce segment. Ses initiatives seront consolidées au sein de l’Alternative Credit Council, association qui regroupe les gérants de dette privée et qui est affiliée à l’association des gestionnaires d’actifs alternatifs (AIMA). Dans un communiqué, Sammy Fong, directeur général du gérant de dette privée singapourien Eastvine Capital, estime qu’il existe une demande croissance pour le financement alternatif du commerce international en raison de la diminution du financement par les prêteurs traditionnels. Selon lui, «les conditions actuelles du marché financier encouragent également les investisseurs».
Il faut que tout change pour que rien ne change. Ou l’inverse, on s’y perd. L’évolution de l’identité visuelle d’EthiFinance nous éclaire. Avec le fruit de ce qu’on imagine avoir été un intense exercice de brainstorming, pardon, de remue-méninges, le groupe français indépendant de conseil et de notation a souhaité « réaffirmer ses valeurs et accompagner son ambition européenne ». Comme le montrent les nouveaux logos (photo), « l’accent est mis sur les deux initiales qui marquent une approche unique de la double matérialité », financière et extra-financière. En outre, pointe EthiFinance (avec deux initiales, toujours), « la typographie géométrique mais arrondie montre à la fois la précision, la rigueur méthodologique et l’approche humaine et attentionnée du groupe vis-à-vis de ses clients ». Indubitablement, le nouveau logo « incarne la force et les valeurs que porte EthiFinance ».
Les jeux sont faits, rien ne va plus pour les casinos liechtensteinois. Les 40.000 habitants du micro-Etat sont appelés à se prononcer par référendum dimanche 29 janvier sur l’interdiction de ces établissements, quelques années seulement après que la loi a autorisé, en 2017, leur ouverture. Six casinos sont actuellement exploités au Liechtenstein. Leurs détracteurs, dont le groupe de pression IG Volksmeinung (la voix du peuple), avancent que les jeux de hasard rappellent sans doute trop le parfum de paradis fiscal. De l’autre côté, les défenseurs pointent que les retombées économiques ne sont pas à négliger pour le Las Vegas des Alpes. Notamment en termes de taxes, incitant le gouvernement à pencher en faveur du maintien des roulettes.
Europe. BNP Paribas s’associe à KPMG et WeGrant pour aider les entreprises à identifier les financements publics qui correspondent à leurs projets de développement. « Espaces Subventions Entreprises » va leur permettre d’avoir une vision des aides en particulier pour les projets liés à l’environnement et à la numérisation. Les partenaires dénombrent environ 76 milliards d’euros de dotations des fonds européens créés pour soutenir la croissance des acteurs économiques essentiellement dans ces domaines. Or les aides publiques sont souvent méconnues, comme le montre le taux d’utilisation trop bas, à 20 % à ce jour contre 70 % attendus, des fonds prévus par le fonds de relance post-pandémie européen et qui inclut des subventions. Les trois acteurs comptent associer leurs expertises en financement, data et conseil.
Plus de 1,5 million d’épargnants ont acheté ou vendu des actions en 2022, un chiffre inférieur à celui de l'année 2021 mais supérieur aux années précédentes.
Le groupe immobilier Redman vient de réaliser une levée de fonds de plus de 30 millions d’euros (fonds propres et dette), auprès du groupe de private equity Omnes. Ce dernier devient actionnaire minoritaire du groupe. Par l’intermédiaire de CEP2, son fonds dédié à la Ville Durable, Omnes apportera une prise de participation minoritaire au capital et la constituera un fonds de développement. Ces moyens permettront d’accélérer la croissance de Redman sur ses activités de promotion immobilière bas carbone, précise le communiqué. Redman et Omnes s’inscrivent dans une trajectoire inférieure à 2° et dans l’objectif des Accords de Paris,. Unique promoteur français labellisé BCorp, Redman franchira les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023 et pourra, grâce à cette levée de fonds, dépasser les 200 millions d’euros dans les trois prochaines années. Cette opération lui permettra d’intensifier son déploiement sur l’ensemble du territoire français.
La start-up française Pasqal lève 100 millions d’euros en actions pour faire progresser l’informatique quantique à base d’atomes neutres. Ce tour de série B a été mené par un nouvel investisseur, le fonds singapourien Temasek, le fonds du Conseil européen de l’innovation (EIC), Wa’ed Ventures et le fonds Large Venture de Bpifrance. Les investisseurs historiques Quantonation, le Fonds Innovation Défense (géré par Bpifrance), Daphni et Eni Next, la branche capital-risque d’Eni, participent également à ce tour de financement.
Le groupe immobilier Redman vient de réaliser une levée de fonds de plus de 30 millions d’euros (fonds propres et dette), auprès du groupe de private equity Omnes. Ce dernier devient actionnaire minoritaire du groupe.
Le producteur d'électricité EDF a annoncé vendredi avoir placé des obligations senior pour un montant nominal de 2 milliards d’euros d’une part et 950 millions de livres sterling de l’autre (environ 1,09 milliard d’euros). EDF a ainsi émis pour 1 milliard d’euros d’un obligation d’une maturité de 9 ans avec un coupon fixe de 4,25% et pour 1 milliard d’euros d’une obligation d’une maturité de 20 ans avec un coupon fixe de 4,625%. En outre, EDF a placé une tranche obligataire de 450 millions de livres sterling d’une maturité de 12 ans avec un coupon fixe de 5,5%, ainsi qu’une autre de 500 millions de livres sterling d’une maturité de 30 ans avec un coupon fixe de 5,625%. Le règlement-livraison interviendra le 25 janvier 2023.
Le groupe a émis pour 250 millions d’euros d’obligations afin de finaliser le remboursement de prêts-relais mis en place dans le cadre de l’acquisition de son concurrent allemand.
Le groupe a émis pour 250 millions d’euros d’obligations afin de finaliser le remboursement de prêts-relais mis en place dans le cadre de l’acquisition de son concurrent allemand.