ENDETTÉS Alors que le Programme d’action en faveur des pays les moins avancés (PMA) pour la décennie 2011-2020 (Programme d’action d’Istanbul) s’achève, la Cnuced (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) en juge les accomplissements insuffisants. Ainsi les 47 PMA dépendent encore de l’aide publique au développement (APD), dont ils captent 27 % des flux, soit 52 milliards de dollars en 2017. Pour la décennie qui s’achève comme pour la précédente, les pays donateurs du Comité d’aide au développement ont échoué à respecter leurs engagements, qui portaient sur 0,15 % à 0,2 % de leur revenu national brut. Surtout, 60 % de ces fonds est utilisé à des fins sociales ou humanitaires, ce qui est un frein au financement de capacités productives.