Nos articles d’actualité et d’analyse sur les exchange trading funds (ETF), aussi appelés trackers ou fonds indiciels, qui répliquent les performances de différents actifs (indices boursiers, obligataires etc.).
BNP Paribas Asset Management a nommé Philippe Boulenguiez comme « Global Chief Operating Officer (COO) », basé à Paris. Il intègre le comité exécutif de BNPP AM et est rattaché à Frédéric Janbon, administrateur-directeur général de BNP Paribas Asset Management holding. Il remplace Fabrice Silberzan parti prendre une autre fonction au sein du groupe BNP Paribas. Dans son nouveau rôle, Philippe Boulenguiez est responsable des départements IT, Global Operations Services, Global Providers Oversight, et Business Compliance Project Office. Il a également la tutelle des équipes juridiques. Philippe Boulenguiez a rejoint BNP Paribas Asset Management en 2005. Avant de prendre ses fonctions actuelles, il était directeur général de BNP Paribas Dealing Services et responsable de l’activité « Global Trading Function » de BNP Paribas Asset Management, regroupant les activités de trading (en Europe, aux États-Unis et en Asie), la gestion des relations avec le « sell-side » et l’activité de « Treasury and Exposure Management ». Il a également occupé chez BNPP AM les postes de COO de l’activité Institutionnelle, de responsable du Marketing Stratégique, et de responsable des « Investment Specialists ». Philippe Boulenguiez a commencé sa carrière chez Arthur Andersen, puis chez McKinsey & Company, se spécialisant dans le domaine des sociétés de gestion et des institutions financières. Il est diplômé d’HEC et d’un MBA de la Harvard Business School.
La société de gestion Olympia Capital Management vient de lancer son premier fonds de fonds d’infrastructures, Olympia Infra. Le véhicule investira dans des fondseuropéens détenant directement ou indirectement des actifs immobiliers liés au secteur des infrastructures, mais aussi des fonds investissant dans des actions de sociétés développant et exploitant directement des infrastructures. Il pourra également investir jusqu'à 10% de ses actifs directement dans des titres de sociétés de développement et d’exploitation d’infrastructures. Le fonds vise une croissance du capital à long terme de 5 à 10% après déduction de tous les frais facturés, sur une durée de placement recommandée de 10 ans au minimum.
Le Forum pour l’Investissement Responsable, Climate Action 100+ (ERAFP, l'Ircantec), Phitrust Active ou encore Les Amis de la Terre ont interrogé par écrit Engie pour son assemblée générale.
Le GPIF envisage de mandater un nouveau manager spécialisé dans les marchés émergents dans le cadre d’une stratégie d’investissement mondiale sur les infrastructures «core», afin de diversifier son portefeuille. Il maintient sa stratégie clé de se focaliser sur la partie «core» qui apporte du rendement stable. A cette fin, il cherche à s’informer sur les fonds de fonds d’infrastructures axés sur les pays émergents afin de se faire une idée du potentiel du marché. Par exemple, il s’intéresse à la taille des différents marchés, aux retours sur investissement et au track record des gérants. Il s’interroge également sur le plan d’investissement à privilégier, sachant qu’il doit mandater des gérants extérieurs qui prennent les décisions d’investissement pour lui. L’investisseur s’intéresse aussi aux transferts de connaissance dans le cadre d’un éventuel partenariat. Le fonds précise qu’il acceptera aussi des informations sur d’autres structures d’investissement que le fonds de fonds si elles sont jugéesappropriées. Les dossiers (en anglais ou en japonais) sont attendus du 27 avril 2020 au 12 juin 2020 à 12H (heure du Japon). Lire l’avis ici.
Neil Dwane, le stratégiste mondial d’Allianz Global Investors, va quitter la société de gestion au deuxième trimestre de cette année, confirme-t-il sur son compte Linked-In, en renvoyant à un article d’Investment Week évoquant son départ. «De nouveaux horizons m’attendent dans un monde rempli d’incertitudes...», commente-t-il. En tant que stratégiste mondial, Neil Dwane était le responsable monde des équipes Economics and Strategy au sein d’Allianz Global Investors. Il était membre du comité exécutif européen ainsi que du comité d’investissement mondial. Il avait rejoint AllianzGI en 2001 en tant que responsable actions Royaume-Uni et Europe, après avoir occupé, depuis 1996, le poste de gérant spécialisé Royaume-Uni et Europe chez JP Morgan.
Le fonds de la gamme obligataire de Groupama Asset Management, G Fund Global Green bonds, a obtenu le 1er avril dernier le label Greenfin (anciennement label TEEC) suite à un audit mené par l’organisme certificateur AFNOR, a annoncé la société de gestion. Ce label a été créé et soutenu par le Ministère de la Transition écologique et solidaire et garantit aux investisseurs (banques, assurances, épargnants) que les produits financiers qu’il labellise contribuent effectivement au financement de la transition énergétique et écologique, indique la société. Concrètement, ce label repose sur 4 critères spécifiques : la détermination de la part verte des investissements effectués par les émetteurs sélectionnés en portefeuille, des exclusions formelles de certaines activités, la prise en compte des critères ESG (environnementaux, sociaux/sociétaux et de gouvernance), ainsi qu’une mesure des impacts positifs des investissements. Construit sur une gestion obligataire active, G Fund Global Green Bonds investit principalement dans des obligations vertes pour 80 à 100% de l’actif net du fonds ̶ de toutes zones géographiques. Ce fonds a pour philosophie l’accompagnement des émetteurs dans leur dynamique de transition énergétique et écologique telles que : les énergies renouvelables, le contrôle de la pollution, les transports propres, la gestion des déchets, la préservation de l’eau, tout en visant la génération de performances financières. Le marché des green bonds représente 750 milliards de dollars d’encours (à fin décembre 2019) à travers le monde, tandis que les plus importants gisements d'émissions sont les marchés chinois, nord-américain et français. Filiale de Groupama, Groupama AM gérait 105,3 milliards d’euros d’actifs fin 2019.
HSBC Private Banking vient d’annoncer la nomination de Caroline Kitidis au poste de responsable de la clientèle ultra fortunée (ultra high net worth, UHNW) pour la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Asie) et les Etats-Unis. Elle sera basée à Londres et rattachée à Chris Allen, responsable régional EMEA, HSBC Private Banking. Caroline Kitidis arrive de Deutsche Bank, où elle était directrice du groupe European Institutional Wealth Partners.
Fin mars, la Fed américaine avait annoncé faire appel à BlackRock pour acquérir des obligations et des ETF obligataires, notamment basés sur des obligations notées Investment Grade. Dans le cadre de son nouveau plan de soutien à l'économie et aux marchés annoncé ce 9 avril, l’institution a annoncé qu’elle allait aussi racheter des ETF investis dans les obligations High Yield. Le nouveau train de mesures de soutien à l'économie annoncé jeudi totalise près de 2.300 milliards de dollars en augmentant certains programmes récemment lancés, afin de tenter de limiter l’impact de la crise liée au coronavirus
UBS Asset Management a lancé en Italie la version couverte en euros de deux de ses ETF, l’un sur les obligations souveraines avec un biais ESG et l’autre sur les obligations indexées sur l’inflation du Trésor américain (TIPS). Avec ces deux nouveaux produits, le nombre d’ETF couverts en euros d’UBS AM cotés à Milan monte à 38. Les deux nouveaux ETF sont l’UBS ETF (LU) J.P. Morgan Global Government ESG Liquid Bond UCITS ETF et l’UBS ETF – Barclays TIPS 10+ UCITS ETF (USD) A-dis.
Le hedge fund américain Millennium Management a fermé plusieurs de ses «trading pods» gérés par des équipes de traders en réponse aux pertes liées à de violents mouvements de marchés provoqués par des craintes grandissantes sur l’impact économique du coronavirus, rapporte le Financial Times. La fermeture de ces poches au sein de la société multi-stratégies, qui en compte 150 à 200, a atteint un nombre à deux chiffres, selon deux sources proches de la situation. Millennium a gagné 0,75 % sur les deux premiers mois de l’année avant de décliner de 2,67 % au 12 mars.
Les régulateurs des marchés financiers espagnol et italien ont renouvelé l’interdiction de la vente à découvert sur leurs marchés actions respectifs. En Espagne, la CNMV a ainsi interdit aux acteurs toute constitution de nouvelles positions courtes nettes et augmentation de positions courtes nettes existantessur l’ensemble des actions espagnoles pour une durée d’un mois, effective du 17 mars au 17 avril 2020. Une interdiction qui pourra être prolongée pour des périodes supplémentaires n’excédant pas trois mois si nécessaire. Outre les actions, elle s’applique également aux produits en relation avec lesindices, aux opérations au comptant, aux produits dérivés ainsi qu’aux transactions de dérivés de gré à gré. La CNMV indique que cette décision a été prise compte tenude la situation d’extrême volatilité que traversent les marchés boursiers européens, y compris l’Espagne, en raison de l’impact économique de l'épidémie de Covid-19 et du risque de distorsion des valeurs. En Italie, le régulateur Consob a décidé d’interdire toute vente à découvert sur 20 titres pour la journée du 17 mars. La liste des titres concernés inclut Azimut, Unicredit, Fiat Chrysler, Mediobanca, Banca Generali, Banca Mediolanum, Ubi Banca, Leonardo, Autogrill, Exor, Telecom Italia, Fiera Milano, SanLorenzo, Dovalue, Cerved Group, OVS, Maire Tecnimont, Marr, Banca Monte Paschi Siena et ASTM. L’autorité italienne prépare des dispositions pour suspendre les ventes à découvert jusqu'à 90 jours, selon le quotidien italien Il Sole 24 Ore. L’autorité des marchés financiers en France AMF a, le 17 mars, décidé à son tour d’interdire les ventes à découvertsur les actions les plus touchées par le recul des cours à l’issue de la séance du 16 mars 2020. Cette suspension concerne 92 valeurs et vaut pour la journée du 17 mars. La FSMA, le régulateur belge, a également décidé de suspendre toute vente à découvert sur l’ensemble des titres cotés sur Euronext Bruxelles pour la session du 17 mars. Les suspensions de la vente à découvert en Italie et en Espagne avaient poussé quelques professionnels de la gestion d’actifs en France à réagir sur Twitter. Parmi eux, Stéphane Toullieux, directeur généralAthymis Gestion, avait interpellé le ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire afin que celui-ci réagisse et implémente l’interdiction de la vente à découvert sur les actions françaises.
La société de gestion américaine Invesco a annoncé ce 11 mars le lancement de deux nouveaux fonds UCITS dédiés aux actions de catégorie A chinoises : Invesco China A-Share Quality Core Equity Fund et Invesco China A-Share Quant Equity Fund. Ils couvriront les bourses de Shanghai et Shenzhen. Le premier fonds suivra une stratégie bottom-up mixant les styles «value» et «croissance», puisque le gérant, Chris Liu, cherchera des valeurs attractives avec des perspectives de croissance durable et des bilans sains. Le portefeuille devrait contenir entre 30 et 40 lignes. La gestion du second fonds sera quantitative et multifactorielle. L'équipe est constituée d’Alex Tavernaro, basé à Francfort, et Andrew Tong, basé à Hong Kong. Les deux véhicules seront distribués auprès de clients particuliers et institutionnels en Europe, dont la France.