Nos articles d’actualité et d’analyse sur les exchange trading funds (ETF), aussi appelés trackers ou fonds indiciels, qui répliquent les performances de différents actifs (indices boursiers, obligataires etc.).
10000 milliards de dollars. Après un premier franchissement par BlackRock, la nouvelle barre symbolique des marchés mondiaux a une nouvelle fois été dépassée, cette fois par les fonds indiciels cotés (ETF, Exchange traded funds). Selon la société de conseil ETFGI, l’industrie de la gestion passive représentait 10.270 milliards de dollars d’encours à la fin 2021, soit une progression annuelle de 28,5%. Les ETF auront profité d’une année exceptionnelle des marchés actions, orientés presque exclusivement à la hausse après une année 2020 marquée par la crise du Covid-19. Sur les 1 290 milliards de dollars collectés par les fonds indiciels cotés, 910 milliards se sont dirigés sur les véhicules actions. Cela représente la quasi-totalité de la collecte des fonds actions pris dans leur ensemble, 949 milliards en 2021, selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Dans les autres univers, les ETF obligataires n’ont attiré «que» 239 milliards de dollars nets, tandis que les fonds indiciels investis sur les matières premières ont rendu 10 milliards. Les ETF actifs, qui sont des fonds gérés activement et cotés en continue sur des places de marché, la collecte affiche 131 milliards de dollars. La hausse des encours du secteur a également profité d’un effet marché positif de près de 2000 milliards. Côté producteurs, le numéro un mondial du secteur iShares, qui appartient à BlackRock, détient près du tiers du marché, devant son principal concurrent Vanguard (21,8%) et la gamme SPDR de State Street Global Advisors (11,7%).
10.000 milliards de dollars. Après un premier franchissement par BlackRock, la nouvelle barre symbolique des marchés mondiaux a encore été dépassée, cette fois par les fonds indiciels cotés (ETF, exchange traded funds). Selon la société de conseil ETFGI, référence en la matière, l’industrie de la gestion passive représentait 10.270 milliards de dollars d’encours à la fin 2021, soit une progression annuelle de 28,5%.
HANetf s’est associé avec le courtier mexicain Casa de Bolsa Finamex pour mettre au point conjointement un ETF au format Ucits. Le fonds sera coté à la fois sur des Bourses européennes et sur la Bourse mexicaine Bolsa Mexicana de Valores (BMV) dans le courant du premier semestre 2022. C’est la première fois qu’une société de services financiers mexicaine lancera son propre ETF Ucits sur la BMV, souligne un communiqué. Le format Ucits est devenu une enveloppe de choix pour les investisseurs en Amérique latine, assure le communiqué. «La demande des particuliers pour ces produits devrait croître, les investisseurs préférant le traitement fiscal des Ucits par rapport aux autres structures», explique HANetf.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a autorisé quelque 642 fonds d’investissement européens pour commercialisation sur le marché français entre le 1er janvier et le 13 décembre 2021, selon le décompte réalisé par NewsManagers (une publication de L’Agefi). Ils représentaient 8,2% des 7.811 fonds européens autorisés en France en date du 13 décembre 2021. Tous produits confondus, la société de gestion américaine BlackRock (iShares inclus) est celle qui a enregistré le plus de fonds européens en France – 32 fonds – sur la période considérée. Suivent le groupe suisse UBS et BNP Paribas Asset Management (gamme Am Select incluse) avec 26 et 23 fonds européens autorisés par l’AMF. UBP et Amundi ferment le top 5 avec respectivement 20 et 19 fonds européens enregistrés auprès de l’AMF sur la période concernée. Globalement, un fonds européen sur cinq autorisé cette année sur le marché français est un ETF. L’intégralité de l’article est à retrouver sur newsmanagers.com.
iShares ESG MSCI EM Leaders ETF, qui était autrefois le deuxième plus gros ETF investi dans les entreprises durables des marchés émergents, n’est plus que l’ombre de lui-même. Sur les deux jours précédant le réveillon de Noël, l’ETF a perdu 91% de ses investissements, rapporte Bloomberg. Ses actifs sont tombés à environ 69 millions de dollars, contre 803 millions de dollars le 21 décembre. Il s’agit des plus grosses sorties sur deux jours enregistrées par un ETF marchés émergents cette année, selon Bloomberg. Un seul investisseur avait suffisamment de parts pour représenter un tel rachat, selon ces données. Il s’agit du fonds de pension finlandais Ilmarinen, qui avait investi 600 millions de dollars dans le fonds lorsqu’il a été lancé en février 2020. Un porte-parole d’Ilmarinen n’a pas souhaité faire de commentaire. Un porte-parole de BlackRock a confirmé qu’il y avait eu un rachat dans l’ETF.
Un fonds indiciel côté, le BAD ETF, a été lancé sur la Bourse de New York ce 22 décembre parla Bad Investment Company. Cet ETF réplique l’indice EQM BAD exposé aux entreprises cotées appartenant aux secteurs des jeux et paris en ligne, de l’alcool et du cannabis ainsi que celui des drogues. Dans un communiqué, la Bad Investment Company revendique que son ETF puisse constituer une alternativepour les investisseurs particuliers qui seraient frustrés par certains aspects du mouvement enclenché par l’industrie de la gestion d’actifs sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Elle estime aussi que ces secteurs demeurent souvent évités et sous-investis par les investisseurs, «une lacune du marché» dont elle compte profiter.
Mandy Chiu, directrice des fonds indiciels cotés (ETF) de State Street Global Advisors (SSGA) pour l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie-Pacifique, a quitté l’entreprise après y avoir passé près de six ans, a fait savoir l’intéressée sur son profil du réseau social LinkedIn. Elle indique que l’activité européenne des ETF de SSGA est passée de 13 milliards de dollars quand elle l’a rejointe en 2015 à 61 milliards de dollars aujourd’hui. SSGA n’a pas communiqué sur le successeur de Mandy Chiu, qui a aussi travaillé chez ETF Securities et dans le département ETF de HSBC Asset Management ainsi que chez Yuanta Securities.
Les investisseurs reviennent sur le marché des actions chinoises malgré les turbulences de ce derniers mois qui ont faitperdre près d’un tiers de sa valeur au marché depuis son pic de février. Ainsi, trois fonds indiciels cotés (ETF)axés sur la Chine, ChinaAMC MSCI China A 50 Connect, E Fund MSCI China A 50 Connect ETF et China Universal MSCI China A 50 Connect ETF, figuraient parmi les 15 premiers ETF au monde en termes de collecte netteen novembre, selon les données d’ETFGI citées par le Financial Times, avec un total de 4,6 milliards de dollars. Plus frappant encore, l’ETF KraneShares CSI China Internet (KWEB) a enregistré 7,8 milliards de dollars d’entrées nettes depuis la mi-février, soit plus du double de tous les autres ETF thématiques cotés aux États-Unis, selon Goldman Sachs. Le journal note aussi que l’ETF obligataireiShares China CNY Bond Ucits ETF est devenu en deux ans le deuxième plus important ETF en Europe à peine deux ans après son lancement avec plus de 12 milliards de dollars d’encours.
« To the moon » (« direction la Lune ») est le cri de ralliement des investisseurs particuliers sur la Bourse américaine. Une expression pas si métaphorique : l’ETF Procure Space, qui suit un indice lié à des entreprises de l’aérospatiale, vient de rajouter un nouveau risque à son prospectus, celui que les Ovni, plutôt « Alien » que « ET » donc, ne viennent détruire les satellites et l’argent des investisseurs. Si la correction a le mérite de pimenter un document aride, elle s’inscrit aussi dans l’air du temps : le Pentagone vient d’annoncer se pencher sérieusement sur l’existence des soucoupes. Reste encore à trouver comment couvrir un tel risque, et l’importance qu’il faille lui accorder…
Les investisseurs européens peuvents’exposer pour la première fois, depuis cemardi, aux stratégies de la société de gestion américaine ArkInvestment Management dirigée par Cathie Wood et connue pour ses paris sur la technologie. Et ce, via desfonds cotés en bourses (ETP) de la sociétéLeverage Shares. Celle-ci a coté neuf ETP à la Boursede Londres ce mardi et va les coter à partir de jeudi sur EuronextParis et Euronext Amsterdam.Trois d’entre euxsuiventles stratégies des ETFArk Innovation, Ark Genomic Revolution et Ark Next Generation Internet, trois autres sont exposés à ces mêmes stratégiesavec effet de levier x3et les trois derniers parientcontre ces stratégies avec un effet de levier x3 sur les positions courtes.
WisdomTree, fournisseur de fonds indiciels et produits cotés en bourse (ETF/ETP), a coté, ce jeudi, l’ETF WisdomTree BioRevolution Ucits à la Bourse de Londres et de Francfort. Il suit l’indice WisdomTree BioRevolution ESG Screened et fournit une exposition aux sociétés associées aux activités liées à la révolution de la biologie (biorévolution). WistomTree a fait appel au futurologue des technologies Jamie Metzl pour construire l’indice WisdomTree BioRevolution ESG Screened, qui identifie les secteurs et industries susceptibles d’être transformés par les progrès de la science biologique et de la technologie. La santé, l’agriculture et l’alimentation, les matériaux, produits chimiques et l'énergie ainsi que les machines et interfaces biologiques font partie des thèmes auxquels l’ETF est exposé. «La révolution de la biologie offre un potentiel extraordinaire de résolution et d’atténuation de certains des problèmes les plus pressants auxquels l’humanité est actuellement confrontée, qu’il s’agisse du changement climatique, de la pénurie alimentaire ou du contrôle des maladies et des pandémies. Des innovations nouvelles et sources de transformation peuvent avoir un impact profond sur notre société et notre environnement en améliorant la qualité de vie de nombreux habitants de la planète», commente Chris Gannatti, responsable de la recherche chez WisdomTree, dans un communiqué. WisdomTree compte désormais cinq ETF thématiques et gère 1,8 milliards de dollars d’encours dans cette gamme.
Cathie Wood se prépare à lancer cette semaine son deuxième nouvel ETF aux États-Unis en près de trois ans, alors que sa gamme existante est frappée par les turbulences du marché liées à la technologie, rapporte l’agence Bloomberg. L’Ark Transparency ETF sera le neuvième ETF d’Ark Investment Management et le troisième à suivre un indice avec des orientations ESG (il exclut plusieurs secteurs comme l’alcool ou le gaz). Le fonds devrait commencer à se négocier mercredi, selon le site web de la société. L’arrivée de ce fonds s’inscrit dans un contexte de test important car ses véhicules d’Ark ont été affectés par la volatilité du marché, les investisseurs abandonnant le type de paris technologiques non rentables que la société affectionne. Le fonds phare Ark Innovation vient d’enregistrer sa pire semaine depuis février, avec une baisse de 12,7 %, son plus bas niveau depuis plus d’un an. Six des huit stratégies de la société sont en retrait en 2021, la moins performante étant l’ETF Ark Genomic Revolution qui perd 37 %.
Après VanEck mi-novembre, la société de gestion passive WisdomTree a vu sa demande d’agrément pour un fonds indiciel coté (ETF) physique sur le bitcoin être rejetée par le régulateur américain des marchés financiers Securities & Exchange Commission (SEC). La SEC a donné les mêmes raisons pour motiver son refus d’agrément, à savoir que l’ETF ne répondait pas à sesexigences visant à prévenir lesactes frauduleux et de manipulation sur le marché du bitcoin et à protéger les intérêts des investisseurs. Une dizaine de demandes d’agréments pour des produits similairessont encore en cours aux Etats-Unis.
La société de gestion américaine Invesco a annoncé la cotation d’un produit indiciel(exchange-traded product ou ETP) sur la cryptomonnaie bitcoin à la Bourse de Francfort. L’ETP Invesco Physical Bitcoin est en réplication physique, dédié aux investisseurs professionnels. Il aura pour objectif d’offrir la performance du prix du bitcoin à travers le suivi de l’indiceCoinShares Bitcoin Hourly Reference Rate auquel sera retranché unecommission annuelle fixe de 0,99 %. Selon un communiqué, les bitcoins de l’ETP seront détenuspar Zodia Custody, un dépositaire d’actifs numériques basé et enregistréau Royaume-Unien tant qu’entreprise de crypto-actifs.Northern Trust, co-investisseur de Zodia Custody administrel’ETP, tandis que le gestionnaire d’actifs digitaux CoinSharesest le sponsor de l’indice - CoinShares Bitcoin Hourly Reference Rate -et agent d’exécution du produit d’Invesco. «Nous avons eu de nombreuses conversations au cours de la dernière année avec des investisseurs institutionnels qui souhaitaient inclure une allocation aux crypto-monnaies dans leurs portefeuilles. Les questions les plus courantes portaient sur les aspects pratiques de l’investissement, tels que la conservation des actifs, la gestion des risques, le trading et l'évaluation. Il est intéressant de noter que les questions étaient les mêmes que sur les produits en or physique, dix ans après, les produits négociés en bourse peuvent encore offrir une réponse naturelle à ces demandes», a commentéGary Buxton, responsable EMEA des ETF et stratégies indicielles chez Invesco.
Salim Ramji, le responsable mondial d’iShares et des instruments indiciels de BlackRock, a déclaré à Financial News que le gérant américain n’avait « aucun projet actuel » de lancer des ETF crypto. Et ce, alors que d’autres sociétés de gestion se hâtent de faire approuver leurs ETF bitcoin par les régulateurs. Le dirigeant invoque un cadre réglementaire « opaque » et des inquiétudes relatives à la liquidité pour justifier son peu d’empressement.
L’énergéticien Engie affecte 150 millions d’euros de son dispositif assurantiel de couverture des passifs sociaux à l’ETF Lyxor MSCI World Climate Change UCITS, un ETF actions internationales conçu pour accompagner la transition énergétique. Lyxor assure, depuis plus de 5 ans, la gestion financière du dispositif assurantiel de couverture des passifs sociaux d’Engie. Ce nouvel investissement, soutenu par les assureurs du dispositif, est en cohérence avec la vision stratégique du groupe, qui renforce son engagement en faveur de la décarbonation avec un objectif ambitieux « Net Zéro Carbone » sur les 3 scopes d’ici 2045, en suivant la trajectoire « well below 2°C » (bien en dessous de 2°).
Fondé à Londres en 2019, Rize ETF a lancé ses ETF thématiques dans la plupart des pays d’Europe… à l’exception de la France. Mais la société aimerait prochainement s’y implanter, nous a confié l’un de ses fondateurs, Rahul Bhushan, en marge du Fund Forum International à Monaco. «Nous cherchons un commercial pour le marché français », a affirmé Rahul Bhushan. «La France est le dernier grand marché européen qui nous manque», poursuit-il. Cette personne serait basée à Londres. Rize ETF a été créé il y a trois ans par quatre anciens d’ETF Securities, après le rachat de la plate-forme d’ETF Ucits de cette société par Legal & General Investment Management. «Nous avons voulu monter une société spécialisée sur les ETF thématiques », relate Rahul Bhushan. Les premiers ETF ont été lancés en 2020. Et en juillet 2021, la société AssetCo, présidée par Martin Gilbert (l’ancien patron d’Aberdeen Asset Management), a pris 63 % du capital de Rize ETF pour 16,5 millions de livres et s’est engagé à y investir 5,25 millions de livres pour soutenir sa croissance. Cette participation a été acquise auprès de Davy Global Fund Management, actionnaire d’origine de la société. Cette entrée au capital est censée aider Rize ETF à passer à la vitesse supérieure. «AssetCo est un investisseur intéressant pour nous en raison de l’expérience de son équipe dans la création et le développement d’entreprises de gestion d’actifs. C’est également un investisseur stratégique dans la mesure où il a des relations et d’autres investissements dans d’autres entreprises qui peuvent nous aider. Mais surtout, ils croient fermement à la gestion thématique et à ce que nous faisons», commente Rahul Bhushan. Un ETF veggie Aujourd’hui, Rize ETF aligne quatre fonds sur des thématiques de niche: la cybersécurité et la confidentialité des données, la technologie de l’éducation et l’apprentissage numérique, le cannabis thérapeutique et les sciences de la vie et enfin l’avenir durable de l’alimentation. Un cinquième ETF, sur l’impact environnemental, complète la gamme. D’autres produits devraient prochainement être lancés, dont un autour des paiements digitaux. «Nous cherchons à bâtir des produits sur des thèmes qui ne sont pas encore couverts par le marché», explique Rahul Bhushan. De plus, toutes les thématiques identifiées par Rize ETF ont un biais durable. Par exemple, l’ETF sur l’alimentation de demain est un fonds qui se concentre sur les sociétés qui visent à favoriser la consommation d’alimentation à base de protéines végétales. Il privilégie aussi les entreprises qui cherchent à produire des aliments de manière durable et celles qui fabriquent des emballages plus écologiques. Ces véhicules sont cotés à Londres, mais aussi sur les Bourses de Milan, Francfort, Amsterdam et Zurich. Aujourd’hui, les encours approchent les 500 millions de dollars, le plus important fonds étant celui sur l’alimentation du futur, avec près de 300 millions de dollars. Rahul Bhushan espère un doublement de ce montant dès l’année prochaine.