Nos articles d’actualité et d’analyse sur les exchange trading funds (ETF), aussi appelés trackers ou fonds indiciels, qui répliquent les performances de différents actifs (indices boursiers, obligataires etc.).
Le régulateur sud-coréen a amendé son règlement afin d’autoriser les gestionnaires de fonds du pays à commercialiser des ETF cotés à Shanghai, rapporte le Financial Times, ouvrant ainsi la voie à l’implantation de futurs liens en matière d’ETF entre les deux pays. Jusqu'à présent, la Corée du Sud n’autorisait que des ETF des pays de l’OCDE, Hong Kong et Singapour. Parmi les fournisseurs d’ETF qui travailleraient à la formation de partenariats, le FT cite la société chinoise Bosera Asset Management et la société sud-coréenne KB Asset Management, tandis que la société Samsung Asset Management, basée à Séoul, s’associerait probablement à la société CCB Principal Asset Management, basée à Pékin. Le deuxième plus grand gestionnaire sud-coréen, Mirae Asset Global Investments, figure également sur la liste des émetteurs d’ETF confirmés pour ce projet. Les premiers ETF sont apparus en 2002 en Corée du Sud et on en dénombre plus de 500 aujourd’hui.
La société de gestion américaine Ark Investment Management, dirigée par Cathie Wood, va lancer un fonds indiciel (ETF) sur les entreprises américaines transparentes selon un document transmis ce mardi au régulateur américain Securities and Exchange Commission. L’ArkTransparency ETF, qui sera composé d’une centaine de titres américains,suivra un indice créé par le fournisseur d’indices Solactive et développé selon la méthodologie d’un autre fournisseur,Transparency, qui mesure le niveau de transparence des sociétés à travers divers indicateurs. Ces indicateurs incluent notamment l’adoption de certains standards de transparence, l’implication de la société dans certaines procédures judiciaires ou encore la réputation de l’entreprise. L’indice exclut diverses industries dont l’alcool, les banques, la chimie, la confiserie, les paris et jeux, le transport d'énergies fossiles, les métaux, l’exploitation des minerais, le tabac,le pétrole et le gaz naturel. Entre autres critères, les sociétés de l’indice doivent aussi maintenir une capitalisation boursière d’au moins un milliard de dollars sur une période de 30 jours. La composition de l’indice, dont les composants ont le même poids,est revue tous les trimestres.
Le gestionnaire d’actifs américain Capital Group, qui affiche 2.600 milliards de dollars d’encours au compteur, prépare son entrée sur le marché de la gestion passive. Il a annoncé mardi le lancement, au premier trimestre 2022, d’une gamme de six fonds indiciels cotés (ETF, exchange-traded funds). Après avoir longtemps hésité, cet acteur traditionnel des mutual funds ou fonds communs de placement a décidé de sauter le pas, alors que la vague des ETF ne cesse de gonfler pour atteindre 6.600 milliards de dollars d’encours. Capital Group s'était attaché à cet effet en janvier dernier les services de Holly Framsted, une cadre de BlackRock.
Le gestionnaire d’actifs américain Capital Group, qui affiche 2.600 milliards de dollars d’encours au compteur, prépare son entrée sur le marché des fonds indiciels cotés ETF (exchange-traded funds) aux Etats-Unis. Il a annoncé mardi le lancement, au premier trimestre 2022, d’une gamme de six ETF, avec la particularité que ces fonds seront gérés de manière active et transparente sur le portefeuille. La plupart des ETF sont généralement gérés de manière passive et transparente. Depuis 2016, les fonds cotés gérés de manière active mais non transparente ne peuvent normalement pas s’appeler ETF aux Etats-Unis (plutôt ETMF). Le choix d’un ETF actif et transparent au lieu d’un «mutual funds», avec les risques d’arbitrages par la concurrence, peut s’expliquer pour des raisons fiscales : aux Etats-Unis, le fait de passer pour la revente des parts d’ETF par un intermédiaire qui peut se faire payer en titres permet que la plus-value sur la revente des sous-jacents ne soit pas soumise à l’impôt (à la différence des «mutual funds»).
Selon les données du World Gold Council, les fonds indiciels cotés (ETF) sur l’or ont collecté 999 millions de dollars (852,5 millions d’euros) en juillet, soit l'équivalent de 17,1 tonnes d’or. La collecte nette sur ce type de produits a également été positive en Asie.Les ETF nord-américains sur l’or ont, eux, subi une décollecte de 402 millions de dollars (soit 7,3tonnes d’or).Au total, les ETF sur l’or ont attiré 669 millions de dollars, représentant 11,1 tonnes d’or, en juillet.
Les ventes à découvert (shorts) sur le fonds indiciel coté (ETF)ArkInnovation ont atteintun record en date du3 août,constate le fournisseur de données S3 Partners, cité par le Financial Times. L’ETF phare d’Ark Invest, société dirigée par Cathie Wood, cumule 2,7 milliards de dollars de shorts, représentantprès de 12% des parts acquises de l’ETF (25,5 milliards de dollars d’encours fin juin 2021). Un an auparavant, ce montant n'était que de 40 millions de dollars. Après uneannée 2020 exceptionnelle tant en termes de collecte que de performance pourl’ETF Ark Innovation, ce dernier fait l’objet de sorties nettes etd’un scepticisme grandissant de la part des marchés, explique le Financial Times. Signe des doutes des investisseurs sur la stratégie très orientée tech de l’ETF Ark Innovation, un ETF prenant des positionsopposées aux parisde Cathie Wood sur la technologie va bientôt être lancésur le marché.
La société de gestion alternative française Melanion Capital a annoncé, jeudi 5 août, avoir obtenu l’agrément de l’Autorité des marchés financiers pour son premier fonds négocié en Bourse (ETF) exposé à la cryptomonnaie bitcoin et conforme aux standards de la réglementation européenne de fonds d’investissement Ucits. L’ETF Melanion BTC Equities Universe Ucits, qui sera initialement coté sur Euronext Paris, traque la performance de l’indice Melanion Bitcoin Exposure qui comprend des valeurs ayant une forte corrélation et des revenus exposés au bitcoin. Selon un communiqué de la société de gestion, l’indice offre une corrélation de 90% au prix du bitcoin.
Legal & General Investment Management (LGIM), la branche de gestion d’actifs de l’assureur britannique Legal & General, a présenté ce 4 août des résultats semestriels en hausse. Ses encours sous gestion ont progressé de 7% à 1.326,8 milliards de livres sterling (1.555 milliards d’euros). Cette hausse est alimentée par la collecte sur les produits à marge plus élevée tels que les ETF thématiques et les fonds multi-classes d’actifs. LGIM a enregistré une croissance du résultat opérationnel de 4% à 204 millions de livres sterling. LGIM a enregistré une collecte nette de 25,7 milliards de livres, dont 15 milliards en provenance de clients externes internationaux.La collecte s’est principalement effectuée sur les clients japonais, qui ont apporté 8,8 milliards de livres, et les clients américains, qui ont investi3,5 milliards de livres. Les ETF ont également été un relais de croissance, avec une collecte de 2,1 milliards de livres, et doublement des encours sous gestion sur le semestre, à 9,3 milliards de livres. La gamme d’ETF thématiques a ainsi dépassé les 4,3 milliards de dollars d’encours. Par ailleurs, le résultat opérationnel du groupe Legal & General a grimpé de 14% à 1.079 millions de livres sterling, grâce aux performances des filiales Legal & General Capital (LGC), Legal & General Insurance (LGI) et Legal & General Retirement-Retail (LGRR). Le résultat opérationnel de LGC, qui investit dans les actifs alternatifs, a doublé à 250 millions de livres , tandis que celui de LGRR a grimpé de 17% à 158 millions de livres.
Les fonds négociés en Bourse (ETF) canadiens ont attiré des flux positifs de2,3 milliards de dollars canadiens (1,55 milliard d’euros) en juillet, soit la collecte nettela plus basse depuis neuf mois selon les statistiques de la Banque nationale du Canada. Les ETF obligataires ont particulièrement souffert, enregistrant une décollecte nette de 143 millionsde dollars canadiens, générée en partie par la sortie nette d’un milliard de dollars canadiens (674 millions d’euros) d’un investisseur institutionnel local de l’ETF iShares Global Government Bond.
L’opérateur boursier paneuropéen vient d’attribuer une licence au gestionnaire d’actifs français pour le lancement d’une stratégie passive répliquant son indice CAC 40 ESG.
La responsable des fonds négociés en bourse (ETF) de JP Morgan Asset Management, Joanna Gallegos, a quitté la firme, selon le média Citywire Pro Buyer. Le gestionnaire d’actifs chercherait activement son remplaçant. Joanna Gallegos a passé huit ans au sein de JP Morgan AM où elle a occupé les rôles de responsable de développement produit pour les ETF et de responsable des ETF américains avant de devenir responsable globale de la stratégie de la société pour les ETF.
Un rapportpublié mardi parBloomberg Intelligence estime que les fonds négociés en bourse (ETF) répondant aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pourraient atteindre la barre des 1.000 milliards de dollars (848 milliardsd’euros) d’ici 2025. Les ETF ESG sont en passe de dépasser les estimations de collecte nette de 115 milliards de dollars (97,5 milliards de dollars) anticipées par Bloomberg Intelligencepour l’année 2021. Plus de 65% de ce montant a déjà été collecté sur le premier semestre 2021 avec notamment un record de 20,5 milliards de dollars (17 milliards d’euros) collecté sur le mois enfévrier 2021, indique le rapport.Si ce rythme de collecte persiste, Bloomberg Intelligence envisage une croissance annuelle de 35% pour les encours des ETF ESG d’où l’estimation des 1.000 milliards de dollars d’encours d’ici 2025. L'étude envisage aussi un marché de la dette ESG à 11.000 milliards d’encours (9.328 milliards d’euros) d’ici 2025 et prévoit que la part des fonds ESG en Europe va doubler d’ici 2025, en raison dela demande client et d’un niveau « sans précédent» de mise sur le marché de nouveaux produits.
Après une collecte nette de 102 milliards de dollars au premier semestre 2021, les encours des ETF et ETP (fonds et produits cotés) Smart Beta ont atteint 1.240 milliards de dollars en niveau mondial, rapporte le cabinet de recherche et de conseil ETFGI. Les ETF et ETP Smart Beta sont quasi-uniquement constitués de fonds en actions, indique ETFGI. La semaine dernière, l’institut avait indiqué que les encours des ETF et ETP dans le monde avaient atteint le niveau record de 9.350 milliards de dollars à fin juin. Cela représentait une hausse de 17 % par rapport à fin 2020. Sur ce montant, les ETF et ETP cotés représentaient 1.484 milliards de dollars d’encours, après une collecte nette de 112,1 milliards de dollars au premier semestre.
Depuis huit ans, les sociétés de gestion tentent de lancer des ETF sur le bitcoin aux Etats-Unis, mais leurs tentatives ne semblent pas plus proches d’aboutir qu’elles ne l'étaient en 2013, écrit le Wall Street Journal. Selon le quotidien, le régulateur américain, la SEC, a fait savoir ce mois-ci qu’elle cherchera à obtenir des commentaires publics sur la proposition de WisdomTree de lancer un ETF sur le bitcoin en se focalisant sur le fait de savoir si le fonds pourrait être un endroit sécurisé pour les investisseurs. La SEC a déjà consulté publiquement pour au moins quatre autres initiatives de SkyBridge Capital, VanEck, Valkyrie Digital Assets et Kryptoin Investment Advisors. Pour l’instant, l’industrie a été incapable de persuader la SEC que les ETF sur le bitcoin pourraient éviter toute manipulation, fraude ou activitéillicitetelleque le blanchiment d’argent, rapporte le WSJ.
Un stratégiste de JPMorgan spécialisé sur les dérivés, Shawn Quigg, a averti, jeudi dans une note aux investisseurs consultée par Bloomberg, que le fonds négocié en bourse (ETF)Ark Innovation présentait beaucoup de caractéristiques de la bulle spéculative Internet vues dans les fonds de style croissance en 2000. Selon lui, les investisseurs feraient mieux de parier contre l’ETF de la société Ark Invest, dirigée par Cathie Wood, avec des options. Une hausse du rendement des obligations du Trésor américain pourrait entre autresentraîner le déclin de valeurs détenues par l’ETF Ark Innovation d’après le stratégiste de JPMorgan. Celui-ci évoque un « bull trap reversal», autrement dit la tendance haussière sur les actions technologiques devraitse retourner et «piéger » l’ETF.Près de 25,5 milliards de dollars sont adossés à cet ETF.
La filiale de gestion d’actifs de Goldman Sachs, Goldman Sachs AM, a lancé l’ETF Goldman Sachs Future Planet Equity,son premier ETF actions actif et transparent qui expose ses investisseurs aux tendances de long-terme de croissance séculaire. Goldman Sachs investira aux côtés de ses clients dans cet ETF qui sera exposé à des sociétés «qui se trouvent du bon côté de la transition climat et ont un impact positif sur le futur de la planète» (énergies propres, efficience des ressources, économie circulaire, consommation responsable, durabilité de l’eau). L’ETF sera géré par Alexis Deladerrière, par ailleurs responsable des actions internationalesmarchés développés pour l’unité actions fondamentales de GSAM, dont les encours s’élèvent à 19 milliards de dollars sur les stratégies actions thématiques.
La Caisse nationale des barreaux français vient de sélectionner plusieurs gérants dans le cadre de la gestion de ses réserves. Le montant total des mandats accordés atteint 1,125 milliard d’euros. Pour un mandat de gestion d’obligations mixtes Zone OCDE, la Caisse a reçu 21 offres et a choisi HSBC, Amundi, Allianz GI et Schroder. Pour son mandat de gestion d’actions de la zone euro — gestion active, elle a sélectionné parmi 20 candidatures celles de Mirova, Candriam et Allianz GI. Pour le mandat portant sur les actions zone euro — gestion passive, la CNBC a retenu Amundi et Ossiam parmi 5 candidats. Enfin, pour l’attribution du lot de gestion flexible internationale, sur 17 offres reçues elle a pris celles d’Amundi, Axa et Schroders. Plus de détails ici.