Les banques centrales ne veulent pas se substituer à l’action des pouvoirs politiques en matière de lutte contre le changement climatique ou le creusement des inégalités.
Une majorité de sénateurs américains ont voté mardi soir pour que se déroule le procès en destitution contre l’ancien président républicain Donald Trump, pour lequel une condamnation semble peu probable. Les avocats de Donald Trump, dont le mandat présidentiel a pris fin le 20 janvier, défendaient l’argument que leur client ne pouvait pas être jugé par le Sénat puisqu’il n’était plus en fonction à la Maison blanche. La Chambre des représentants a mis Donald Trump en accusation pour la seconde fois, lui reprochant d’avoir «incité à l’insurrection» quand ses partisans ont organisé une invasion du Capitole le 6 janvier à Washington.
Une majorité de sénateurs américains ont voté mardi soir pour que se déroule le procès en destitution contre l’ancien président républicain Donald Trump, mais une condamnation semble a priori peu probable. Les avocats de Donald Trump, dont le mandat présidentiel a pris fin le 20 janvier, défendaient l’argument que leur client ne pouvait pas être jugé par le Sénat puisqu’il n’était plus en fonction à la Maison blanche.
Selon les données publiées vendredi par le département américain du Travail, 49.000 emplois nets ont été créés en janvier, après 227.000 destructions de postes en décembre. Les économistes s’attendaient à la création de 50.000 emplois nets aux Etats-Unis en janvier. Le mois dernier, le taux de chômage dans le pays s’est établi à 6,3%, contre 6,7% en décembre. Le taux d’activité a reculé à 61,4% en janvier, contre 61,5% le mois précédent. Si l'économie américaine a recouvré plus de la moitié des 22 millions d’emplois perdus en mars et avril 2020, la situation reste difficile dans de nombreux secteurs, comme le tourisme, les loisirs et l’hôtellerie-restauration.
Le marché du travail aux Etats-Unis est reparti à la hausse en janvier, après une fin d’année 2020 marquée par un net ralentissement de l’emploi. Selon les données publiées vendredi par le département du Travail, 49.000 emplois nets ont été créés en janvier, après 227.000 destructions de postes en décembre.
Dix sénateurs républicains modérés ont exhorté dimanche le président américain Joe Biden à revoir nettement à la baisse le projet de plan de relance de 1.900 milliards de dollars, destiné à compenser l’impact de la crise sanitaire du coronavirus, afin de s’assurer d’un soutien bipartite au Congrès. Certains élus républicains ont exprimé leur opposition à un plan de relance aussi important, alors que le Congrès a voté l’an dernier quelque 4.000 milliards de dollars de stimulus, dont 900 milliards d’aide fin décembre après des mois de discussions dans l’impasse sur le sujet. Le Sénat et la Chambre devraient débuter les travaux préliminaires sur le texte cette semaine.
Dix sénateurs républicains modérés ont exhorté dimanche le président américain Joe Biden à revoir nettement à la baisse le projet de plan de relance de 1.900 milliards de dollars, destiné à compenser l’impact de la crise sanitaire du coronavirus, afin de s’assurer d’un soutien bipartite au Congrès.
Inégalités. Depuis 2009, le salaire minimum fédéral aux Etats-Unis est de 7,25 dollars par heure. En 2019, la Chambre des représentants avait voté en faveur d’une augmentation progressive de ce minima, mais le texte s’était heurté à l’opposition de principe du Sénat, alors à majorité républicaine. Le projet du doublement du salaire minimal est au programme de Joe Biden (photo), mais bénéficiera-t-il d’un soutien bipartisan au Sénat ? « Personne ne travaillant 40 heures par semaine ne devrait vivre en dessous du seuil de pauvreté, a déclaré Joe Biden lors d’un discours le 14 janvier dernier. Si vous gagnez moins de 15 dollars de l’heure et que vous travaillez 40 heures par semaine, vous vivez dans la pauvreté. »
Le projet de plan de relance de 1.900 milliards de dollars présenté la semaine dernière par Joe Biden est basé sur une évaluation de besoins précis, a déclaré mercredi la porte-parole de la Maison blanche, alors que les républicains ont déjà affiché leur opposition au coût du projet. Ce n’est pas un «point de départ», mais un projet «conçu avec les composantes nécessaires pour donner à la population l’aide dont elle a besoin», a dit Jen Psaki lors du premier point de presse organisé après l’investiture de Joe Biden à la présidence américaine.
Tout l’enjeu pour la Réserve fédérale va être d’accompagner une remontée des taux progressive et ordonnée malgré un plan de relance présenté comme massif.
Joe Biden devait signer mercredi après-midi 15 décrets après son investiture à la présidence des Etats-Unis. L’un d’eux imposera le port du masque dans les bâtiments publics et pour les fonctionnaires, et un autre donnera naissance à une agence rattachée à la Maison blanche chargée de coordonner l’action sanitaire contre le coronavirus. Joe Biden entamera le processus de réintégration de l’Accord de Paris sur le climat, et révoquera l’autorisation accordée au projet controversé d’oléoduc Keystone XL. Il reviendra également sur l’état d’urgence décrété par Donald Trump qui a permis de financer partiellement la construction d’un mur frontalier avec le Mexique, et d’interdire aux ressortissants de certains pays à majorité musulmane de se rendre aux Etats-Unis.
Joe Biden signera mercredi après-midi 15 décrets après son investiture à la présidence des Etats-Unis, notamment pour revenir sur certaines mesures prises par Donald Trump, ont annoncé ses conseillers. Ces décrets auront pour but de faire face aux «crises» sanitaires, économiques, climatiques, ainsi qu’aux problèmes d’inégalités raciales, a précisé son porte-parole Jen Psaki.
Donald Trump, dont le mandat à la présidence américaine prend fin ce midi, a discuté de la possibilité de former un nouveau parti politique et de conserver ainsi une influence après son départ de la Maison blanche, a rapporté mardi le Wall Street Journal. Un parti qui pourrait être baptisé le «Parti patriotique», rapporte le journal.
Joe Biden prévoit de révoquer le permis de construction du projet d’oléoduc Keystone XL, a déclaré dimanche une source proche. Il devrait prendre cette mesure durant les premiers jours de son mandat - voire dès le premier jour, après son investiture mercredi. Le président républicain sortant Donald Trump a fait de l’aboutissement de ce projet l’une des principales promesses de sa campagne électorale, après que l’ancien président démocrate Barack Obama a stoppé en 2015 la construction de cet oléoduc pour des raisons environnementales.