Joe Biden prévoit de révoquer le permis de construction du projet d’oléoduc Keystone XL, a déclaré dimanche une source au fait des intentions du président élu américain, qui devrait prendre cette mesure durant les premiers jours de son mandat - voire même dès le premier jour - après son investiture mercredi.
Les marchés boursiers reprennent leur souffle après l’annonce d’un nouveau plan de soutien à l’économie américaine, sans surprise. En Europe, ce matin, les prises de profits s’accentuent à la mi-journée, l’indice Euro Stoxx 600 reculant de 0,7% vers 13h. Sur les différentes places boursières, Paris recule le plus, l’indice CAC 40 perdant 1,1%. A Francfort, le Dax cède 0,9%. A Londres, le FTSE 100 abandonne 0,9%. L’annonce de nouvelles restrictions, en France et en Allemagne, notamment, pour faire face au coronavirus, ainsi que l’aggravation de l’épidémie dans le monde, notamment en Chine, pèsent aussi sur la tendance. Hier, Wall Street a terminé en baisse, l’indice S&P 500 perdant 0,4%, avant les annonces de Joe Biden. Les contrats futures anticipent une ouverture en baisse à New York cet après-midi de 0,5 %.
Le président élu américain Joe Biden pourrait dévoiler jeudi soir un plan de relance bien plus ambitieux pour compenser l’impact de la crise, avec un ensemble budgétaire de l’ordre de 2.000 milliards de dollars, ont déclaré à CNN des proches de l’équipe démocrate. L’un deux a précisé que le futur président cherche à «viser la Lune» dans son approche face aux dégâts économiques de la crise sanitaire.
Les démocrates de la Chambre américaine des représentants vont se prononcer mercredi sur le lancement d’une procédure de destitution contre Donald Trump pour «incitation à l’insurrection». Plusieurs élus républicains ont indiqué mardi qu’ils voulaient également démettre le président de ses fonctions suite à l’assaut du Capitole. Jamais un président américain n’a ainsi fait l’objet d’une deuxième procédure de destitution.
L’Autorité européenne des marchés (Esma) et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) américaine ont signé jeudi un nouveau protocole d’accord (MoU) sur leur coopération autour de l’organisation de la compensation des dérivés dans les chambres de compensation (CCP) établies aux Etats-Unis mais reconnues par le régulateur européen au titre du règlement EMIR révisé cet automne sur la reconnaissance des CCP de pays tiers. Ce MoU étend un accord de 2016, doit rapprocher les deux régulateurs et améliorer la mise en place d’une supervision des CCP basée sur les risques et sur les résultats, conformément à cette révision discutée en juin.
Le président de la Réserve fédérale de Chicago, Charles Evans, a évoqué mardi la possibilité d’une refonte de la régulation et de la supervision financière aux Etats-Unis, au regard de taux d’intérêt qui devraient rester bas pendant encore longtemps. Les meilleurs outils pour répondre aux inquiétudes sur la stabilité financière sont la régulation et la supervision, a-t-il estimé : «Peut-être est-il temps pour les institutions financières et leurs gestionnaires de faire de même - revoir leurs modèles économiques et rendre leurs stratégies de supervision et régulation aussi robustes que possible», a-t-il ajouté.
Le président de la Réserve fédérale de Chicago, Charles Evans, a évoqué mardi la possibilité d’une refonte de la régulation et de la supervision financière aux Etats-Unis, au regard de taux d’intérêt qui devraient rester bas pendant encore longtemps. La Fed a révisé fin août sa stratégie de politique monétaire et promis de tenir une politique ultra-accommodante pour une longue durée, ce qui alimente les inquiétudes sur de possibles risques excessifs pris par les investisseurs en quête de rendements, a rappelé le banquier central dans ses commentaires pour une réunion de l’Association économique américaine.
Nancy Pelosi a été réélue, dimanche, à la présidence de la Chambre des représentants américaine, lors de la première séance de la nouvelle session du Congrès. Les démocrates conservent le contrôle de la Chambre mais avec une majorité resserrée, de 222 sièges seulement sur 435, puisqu’ils ont perdu 11 sièges lors des élections de novembre. Le Sénat, lui, demeure pour l’instant aux mains des républicains, en attendant les deux élections qui se tiendront mardi en Géorgie, susceptibles de leur faire perdre leur majorité. Une partie des sénateurs et des représentants républicains prévoient par ailleurs de contester, mercredi, la victoire de Joe Biden à la présidentielle à l’occasion de la ratification des résultats du Collège électoral, d’habitude purement symbolique.
Nancy Pelosi a été réélue dimanche à la présidence de la Chambre des représentants américaine, lors de la première séance de la nouvelle session du Congrès. Les représentants ont voté par 216 voix en faveur de la «speaker» sortante. Les démocrates conservent le contrôle de la Chambre mais avec une majorité resserrée de 222 sièges seulement sur 435, puisqu’ils ont perdu 11 sièges lors des élections de novembre.
Donald Trump joue les trouble fête. Le président américain a menacé mardi soir de ne pas ratifier le plan de relance de 892 milliards de dollars (732 milliards d’euros) adopté par la Chambre des représentants et le Sénat lundi, disant que le montant des chèques accordés aux Américains devait être augmenté.
Après des mois de négociations, le Congrès américain a approuvé lundi soir un plan de relance de 892 milliards de dollars (729 milliards d’euros) pour fournir à la population et aux entreprises américaines de nouvelles aides face à l’impact de la crise du coronavirus.