Les deux plans d’investissements voulus par Joe Biden dans les infrastructures et les dépenses sociales sont bloqués au Congrès américain dans l’attente d’un accord entre démocrates qui se disputent autour de la priorité à donner à l’un ou l’autre de ces projets. Ce retard est un net revers pour le président démocrate, qui compte marquer l’histoire américaine avec ces deux projets d’un montant total proche de 5.000 milliards de dollars.
Un désaccord au sein des élus démocrates menace de retarder l’adoption par le Congrès américain des deux plans de relance définis par l’administration Biden dans les infrastructures et les dépenses sociales, qui représentent près de 5.000 milliards de dollars au total. Des tensions entre l’aile gauche et les centristes démocrates sont apparues ces derniers jours, alors que les élus de la Chambre des représentants doivent procéder depuis ce lundi à plusieurs votes de procédure, dont un crucial ce mardi sur la résolution budgétaire.
Le département du Commerce américain a annoncé mardi que les ventes au détail avaient reculé de 1,1% le mois dernier après une augmentation de 0,7% en juin, au lieu de la hausse de 0,6% initialement estimée. Hors automobiles, carburants, matériaux de construction et services alimentaires, ces ventes ont reculé de 1,0% après la progression de 1,4% (révisée) enregistrée en juin. La pénurie de semi-conducteurs a pesé sur la consommation de certains biens, comme les voitures, et les craintes autour de l’inflation ont également joué, estime ING dans une note d’analyse. Mais avec plus de 50% de la population vaccinée, les dépenses pourraient se reporter sur les services, d’autant que 2 500 milliards de dollars (2.135 milliards d’euros) d’économies dorment encore sur les comptes courants des ménages, rappelle la banque.
Les Etats-Unis ont créé plus d'emplois qu'attendu en juillet. De quoi affermir le scénario d'un prochain durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale.
Les patrons de Wall Street ont beau vociférer, le retour des salariés à Manhattan se fait attendre. A New York, les achats de sandwichs et de plats à emporter restent bien en deçà de leurs niveaux pré-crise, une situation qui tranche avec celle de Londres ou Paris, où les vendeurs de snacks ont rattrapé le temps perdu. Les gouvernements européens ont en effet davantage incité les salariés à retourner au travail, note Bloomberg. L’agence de presse, qui a compilé ces données, juge qu’il faudra attendre septembre pour que la situation se normalise. Un nouvel exemple de la reprise encas…
La valeur n’attend pas le nombre des années : après Amazon, Facebook demande de récuser la nouvelle directrice de l’antitrust américain et critique très véhémente du pouvoir démesuré des Gafa, la jeune Lina Khan (photo). Les Big Tech craignent d’autant plus un procès à charge que l’administration actuelle s’est aussi prononcée en faveur de limites plus claires à ce pouvoir. Les deux entreprises sont pourtant bien entourées : deux des quatre avocats ayant rédigé la plainte d’Amazon sont des anciens du département antitrust du ministère de la Justice (DoJ). Et la directrice de Facebook en charge des questions anticoncurrentielles dirigeait jusqu’en 2018 l’antitrust de San Francisco, qui supervise la Silicon Valley. Une connaissance aussi pointue des arcanes du DoJ ne sera sans doute pas de trop face au tour de vis qui s’annonce.
Effet possible de la hausse de l’inflation, le moral des ménages américains s’est dégradé en juillet, contrairement aux attentes, montrent vendredi les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan. L’indice de confiance a reculé à 80,8, après 85,5 en juin, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une amélioration à 86,5. La composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle a diminué à 84,5, après 88,6 le mois précédent, et celle des perspectives a également reculé, à 78,4 contre 83,5 en juin.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont enregistré une augmentation inattendue en juin : le département du Commerce a fait état vendredi d’une hausse de +0,6% sur le mois, au lieu de +0,4% attendus par les économistes. Les chiffres de mai ont toutefois été révisés à la baisse et affichent désormais un recul de -1,7%, eu lieu de -1,3% initialement annoncés. Hors automobiles, carburants, matériaux de construction et services alimentaires, les ventes au détail ont progressé de +1,1%, après une baisse révisée à -1,4% en mai. La consommation des Américains pour les biens reste donc assez forte malgré le rebond des dépenses en services, ce qui renforce la perspective d’une accélération de la croissance économique au deuxième trimestre.
La croissance de l’activité manufacturière dans la région de New York a atteint un niveau record en juillet, montre l’enquête mensuelle de la Fed locale : l’indice Empire State a atteint 43 en juillet, après 17,40 en juin, et dépasse nettement les attentes qui le prévoyaient en moyenne à 18. La composante des nouvelles commandes ressort à 33,2, après 16,3 le mois dernier, et celle de l’emploi à 20,6 après 12,3. Les perspectives d’activité à un horizon de six mois vues par les entreprises ont en revanche reculé, à 39,5, après 47,7 en juin. Dans le même temps, les conditions de l’activité manufacturière dans la région de Philadelphie se sont dégradées pour le troisième mois consécutif : l’indice Philly Fed tombe à un plus bas depuis décembre, à 21,9 en juillet après 30,7 en juin (pour 28 attendu). La composante des nouvelles commandes a diminué à 17,0 en juillet après 22,2 le mois précédent. Enfin, la production manufacturière a baissé de manière inattendue de -0,1% en juin aux Etats-Unis, après une hausse de +0,9% en mai, pénalisée par la chute de la production automobile (-6,6%), dans un contexte de pénurie persistante de semi-conducteurs au niveau mondial.
Les inscriptions au chômage ont diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 10 juillet, à 360.000 contre 386.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les inscriptions au 3 juillet ont été révisées en hausse. La moyenne mobile sur quatre semaines recule néanmoins à 382.500 contre 397.000 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a poursuivi son reflux à 3,241 millions lors de la semaine au 3 juillet contre 3,339 millions la semaine précédente, alors qu’un certain nombre d’Etats (républicains) cesseront les aides supplémentaires de 300 dollars prévues dans le plan de soutien. Au 26 juin, le nombre total de demandeurs d’indemnités intégrant les différents régimes d’aides de retour à l’emploi représentait 13,8 millions d’Américains, contre 14,8 à fin mai.
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont enregistré en juin leur plus forte hausse depuis 13 ans, selon l’indice des prix à la consommation (CPI) en hausse de +0,9% d’un mois sur l’autre en juin, après +0,5% en mai, une hausse sans précédent depuis juin 2008, montrent les statistiques publiées mardi par le département du Travail. Sur un an, sa progression revient à +5,4%, après +5,0% le mois précédent, sa plus forte hausse depuis août 2008. L’inflation de base (core CPI) hors énergie et produits alimentaires est ressortie en hausse de +0,9% sur un mois et +4,5% sur un an, également davantage que prévu par les consensus, ce qui a fait remonter le rendement des Treasuries à 10 ans à un plus haut d’une semaine (1,39% mardi soir) ainsi que le dollar (+0,4% face à un panier de devises).
Les créations d’emplois aux Etats-Unis ont augmenté en juin par rapport au mois précédent, tandis que le taux de chômage a légèrement progressé sur la période, selon les chiffres publiés vendredi par le département américain du Travail. Le pays a créé 850.000 postes nets le mois dernier, contre 583.000 en mai. Le nombre de postes créés en mai avait été estimé initialement à 559.000. Les économistes anticipaient la création de 706.000 emplois nets aux Etats-Unis en juin. Le taux de chômage dans le pays s’est établi à 5,9% en juin, contre 5,8% le mois précédent.
Les créations d’emplois aux Etats-Unis ont augmenté en juin par rapport au mois précédent, tandis que le taux de chômage a légèrement progressé sur la période, selon les chiffres publiés vendredi par le département américain du Travail.
Avant, pour paraître avoir réussi sa vie, il suffisait de posséder une montre de luxe. Mais cela, c’était avant que quelques milliardaires se lancent dans l’aventure spatiale. Après SpaceX (Elon Musk) et Blue Origin (Jeff Bezos), Virgin Galactica (sir Richard Branson) vient d’obtenir de la US Federal Aviation Administration l’autorisation de commercialiser des vols habités. La rumeur circule désormais : Richard Branson pourrait même griller la politesse à Jeff Bezos et s’envoler dès le 4 juillet. Celui-ci a déjà programmé son baptême de l’espace le 20 juillet. Pour l’un et l’autre, pas de croisière interstellaire en vue, mais un vol de quelques minutes à 90 km d’altitude, juste le temps d’échapper à la gravité terrestre…