Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a augmenté de 2% en termes annualisés au troisième trimestre, pénalisé par les répercussions du variant Delta du Covid-19 et les problèmes d’approvisionnement, a annoncé jeudi le département du Commerce. Il s’agit de la première estimation de la croissance américaine pour le troisième trimestre de l’année.
Les démocrates américains s’apprêtent à proposer la création d’un impôt sur la fortune (ISF) pour tenter d’unifier leur camp après les divisions créées par les projets de plans budgétaires de Joe Biden. Le texte viserait 700 milliardaires qui devraient payer chaque année un impôt sur la base des plus-values latentes de leurs portefeuilles boursiers et d’autres actifs, notamment immobiliers, selon Reuters. Le projet, qui peut encore être modifié, concernerait les contribuables disposant d’un patrimoine de plus d’un milliard de dollars d’actifs ou de 100 millions de revenus annuels pendant trois années consécutives. Joe Biden peine à rassembler les démocrates autour de son projet de plan de relance fondé sur un renforcement de la protection sociale de 2.000 milliards de dollars sur dix ans (au lieu de 3.500 initialement) : il s’est montré favorable à l’augmentation de la fiscalité des Américains les plus fortunés.
Les démocrates américains s’apprêtent à proposer la création d’un impôt sur la fortune (ISF) pour tenter d’unifier leur camp après les divisions créées par les projets de plans budgétaires de Joe Biden. Le texte, qui pourrait être présenté dès ce mardi, viserait quelque 700 milliardaires qui devraient payer chaque année un impôt sur la base des plus-values latentes de leurs portefeuilles boursiers et d’autres actifs, notamment immobiliers, selon plusieurs sources proches du projet citées par Reuters. Le projet, qui peut encore être modifié, concernerait les contribuables disposant d’un patrimoine de plus d’un milliard de dollars d’actifs ou de 100 millions de revenus annuels pendant trois années consécutives.
Le président américain Joe Biden a signé jeudi le projet de loi portant temporairement la limite d’emprunt du gouvernement de 28.400 à 28.880 milliards de dollars, écartant ainsi le risque d’un défaut de paiement des Etats-Unis, au moins jusqu’au 3 décembre. Le Congrès avait trouvé un accord in extremis le 7 octobre, après un premier accord dans l’urgence sur le budget 2022 provisoire le 30 septembre. Le Trésor américain avait averti du risque de se retrouver en défaut de paiement le 18 octobre.
Le président américain Joe Biden a signé jeudi le projet de loi portant temporairement la limite d’emprunt du gouvernement de 28.400 à 28.880 milliards de dollars, écartant ainsi le risque d’un défaut de paiement des Etats-Unis, au moins jusqu’au 3 décembre. Le Congrès avait trouvé un accord in extremis le 7 octobre, après un premier accord dans l’urgence sur le budget 2022 provisoire le 30 septembre.
Attendu. « Emplois en hausse, salaires en hausse, chômage en baisse. C’est un progrès », a déclaré le président Biden après la publication du rapport sur l’emploi pour le mois de septembre. Les marchés tablent désormais sur une annonce de la fin du programme d’achat d’actifs en novembre, pour un démarrage en décembre 2021. Les mauvais chiffres des créations d’emplois pour le mois de septembre ne devraient pas modifier ce calendrier.
Les prix à la consommation ont accéléré plus que prévu en septembre aux Etats-Unis, une tendance qui devrait se poursuivre dans un contexte de flambée des tarifs de l'énergie et soulever des interrogations sur le caractère provisoire de l’inflation évoqué par la Réserve fédérale américaine (Fed). L’indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté de 0,4% le mois dernier en rythme mensuel après avoir grimpé de 0,3% en août, a annoncé mercredi le département du Travail. Sur un an, il affiche une hausse de 5,4%, après un gain de 5,3% en août. L’indice CPI, hors énergie et produits alimentaires, a augmenté de 0,2% en un mois après une hausse de 0,1% en août. Sur un an, la hausse ressort à 4% comme en août. Jerome Powell, le président de la Fed, a déclaré à plusieurs reprises que l’inflation élevée, liée à des goulots d'étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, était temporaire.
Les prix à la consommation ont accéléré plus que prévu en septembre aux Etats-Unis, une tendance qui devrait se poursuivre dans un contexte de flambée des tarifs de l'énergie et soulever des interrogations sur le caractère provisoire de l’inflation évoqué par la Réserve fédérale américaine.
Après avoir diminué ses prévisions de croissance de l’économie américaine pour le troisième trimestre à cause du variant Delta, et alors qu’elle envisageait une compensation au quatrième trimestre, la banque Goldman Sachs a également abaissé ses prévisions pour 2021, de +5,7% à +5,6% finalement, et pour 2022, de +4,4% à 4% désormais, notamment en anticipant une diminution du soutien budgétaire jusqu’à la fin de l’année prochaine et une reprise des dépenses de consommation plus tardive que prévu. Ses économistes ont souligné «l’effet négatif plus durable du coronavirus sur le secteur des services aux consommateurs» et la pénurie de semi-conducteurs qui ne devrait pas s’améliorer avant le premier semestre 2022, ce qui retardera la reconstitution des stocks. Les dépenses pour certains services et biens non durables devraient rester durablement inférieures aux tendances d’avant la pandémie, selon Goldman Sachs, en particulier «si le passage au travail à distance entraîne une diminution des dépenses globales de certains employés».
Après avoir diminuer ses prévisions de croissance de l’économie américaine pour le troisième trimestre à cause du variant Delta, et alors qu’elle envisageait une compensation au quatrième trimestre, la banque Goldman Sachs a également abaissé ses prévisions pour 2021, de +5,7% à +5,6% finalement, et pour 2022, de +4,4% à 4% désormais, notamment en anticipant une diminution du soutien budgétaire jusqu’à la fin de l’année prochaine et une reprise des dépenses de consommation plus tardive que prévu.
Risque. Le Congrès relèvera-t-il le plafond de la dette ? Cette limite, que Donald Trump avait suspendue jusqu’en 2021, représente le montant maximal que l’Etat américain peut emprunter, fixé aujourd’hui à 28.500 milliards de dollars. Si les législateurs ne votent pas sa révision, les Etats-Unis se retrouveraient en situation de défaut. Or le temps presse : la secrétaire du Trésor, Janet Yellen (photo), a prévenu qu’une telle situation pourrait arriver dès octobre, avec des conséquences catastrophiques. Les républicains s’opposent pour le moment à cette hausse, destinée pour l’essentiel à financer le plan d’infrastructures des démocrates. Ces derniers plaident, à l’inverse, pour suspendre la limite jusqu’aux résultats des élections de mi-mandat. Certes, le plafond a été rehaussé plus de 100 fois en son siècle d’existence. Et il semble peu probable, postures politiques à part, que les parlementaires prennent un tel risque économique. Cette simple perspective n’est pourtant pas sans conséquences. En 2011, les débats sur le plafond avaient poussé l’agence Fitch à dégrader de AAA à AA+ la note américaine. Et alors que la date fatidique approche, l’incertitude pourrait peser sur les marchés.
Comme prévu, le projet de loi prévoyant le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis et le financement des administrations fédérales pour éviter leur paralysie (shutdown) n’a pas été adopté lundi soir par le Sénat, très divisé, où les républicains ont obtenu suffisamment de voix pour empêcher le vote du texte à 60 sur 100 (procédure normale). Les démocrates, qui disposent d’une majorité étroite dans les deux chambres du Congrès, n’ont plus que deux jours désormais pour éviter un «shutdown», alors que le financement actuel des services fédéraux prend fin jeudi soir. En cas d’échec, l’administration américaine ne pourrait rouvrir certains services vendredi. Les républicains sont surtout en désaccord avec le projet de plan de relance social de 3.500 milliards de dollars du président américain Joe Biden.
Comme prévu, le projet de loi prévoyant le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis et le financement des administrations fédérales pour éviter leur paralyse (shutdown) n’a pas été adopté lundi soir par le Sénat, très divisé, où les républicains ont obtenu suffisamment de voix pour empêcher le vote du texte à 60 sur 100 (procédure normale).