L’activité manufacturière dans la région de New York a enregistré une baisse plus prononcée que prévu en octobre, montre l’enquête mensuelle de la Réserve fédérale régionale publiée lundi. Son indice Empire State a reculé à -9,10, après -1,50 en septembre. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de -4. La composante des nouvelles commandes ressort à +3,7, comme le mois dernier, et celle de l’emploi à +7,7, après +9,7 en septembre. Celle des prix acquittés ressort à +48,6, après +39,6 en septembre. Le sous-indice mesurant le jugement des entreprises sur leurs perspectives d’activité à un horizon de six mois a reculé à -1,8 en octobre, après +8,2 en septembre.
L’activité manufacturière dans la région de New York a enregistré une baisse plus prononcée que prévu en octobre, montre l’enquête mensuelle de la Réserve fédérale régionale publiée lundi. Son indice Empire State a reculé à -9,10, après -1,50 en septembre. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de -4.
En attendant trop, la Banque centrale européenne pourrait être obligée de relever ses taux en pleine récession. L’analyse de Florence Pisani, directrice de la recherche économique, Candriam.
Les lettres que Larry Fink, directeur général de BlackRock, adresse aux entreprises, sont toujours largement relayées et commentées. Une fois n’est pas coutume, Larry Fink a cette fois reçu une lettre de John Schroder, trésorier de l’Etat de Louisiane. « Vos politiques manifestement anti-combustibles fossiles détruiraient l’économie de la Louisiane. En termes simples, nous ne pouvons pas participer à la paralysie de notre propre économie », a-t-il expliqué tout en lui annonçant le retrait de la gestion de près de 800 millions de dollars d’actifs. Au mois de septembre, le Texas avait déjà exclu la première société de gestion mondiale de ses futurs appels d’offre, pour les mêmes raisons.
L’indice des prix à la production (PPI) pour la demande finale aux Etats-Unis a augmenté de 0,4% en rythme mensuel en septembre, une première augmentation en trois mois, et deux fois supérieure aux attentes du marché (0,2%), selon les données de l’US Bureau of Labor Statistics (BLS) qui publiera jeudi l’indice des prix à la consommation (CPI). Le coût des services a augmenté de 0,4%, avec notamment les prix des services à l’hébergement de 6,4%. Les indices sur le commerce de détail d’aliments (2,6%), la gestion de portefeuille (2,1%), le commerce de gros de machines et de véhicules (1,5%), les services de forage de puits de pétrole et de gaz, et les services de soins aux patients hospitalisés (0,4%) ont également contribué à la hausse. A l’inverse, l’indice de l’essence a baissé de 2%. D’une année sur l’autre, les prix à la production ont augmenté de 8,5%, le taux le plus faible depuis juillet 2020, mais encore légèrement supérieur aux prévisions de 8,4%.
Les inscriptions au chômage ont augmenté aux Etats-Unis la semaine dernière (semaine au 1er octobre), à 219.000 contre 190.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Ce chiffre est plus élevé que les 203.000 inscriptions attendues par le consensus Reuters. Les inscriptions de la semaine au 24 septembre ont été révisées en baisse par rapport à une estimation initiale de 193.000. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 206.500 contre 206.250 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s’est élevé à 1,361 million lors de la semaine au 24 septembre (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 1,346 million la semaine précédente.
Les inscriptions au chômage ont augmenté aux Etats-Unis la semaine dernière (semaine au 1er octobre), à 219.000 contre 190.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Ce chiffre est plus élevé que les 203.000 inscriptions attendues par le consensus Reuters.
L’indice DXY du dollar face à une panier de devises diversifié a reculé pour le troisième jour à 111 points mardi matin et un plus bas de deux semaines, sur la base de paris selon lesquels la Fed pourrait ralentir le rythme de ses futures hausses de taux après les chiffres de l’indice ISM manufacturier : à 50,9 en septembre après 52,8 en août, ce dernier a montré lundi un ralentissement inattendu de la croissance dans les usines américaines. Les marchés monétaires s’attendent désormais à ce que la banque centrale relève ses taux de 125 points de base (pb) d’ici au mois de mars, au lieu des 165 pb qui étaient attendus en septembre. Et le ralentissement pourrait être encore plus net si les prochains indices ISM marquent une contraction de l’activité économique, au-dessous de 50 points.
L’indice DXY du dollar face à une panier de devises diversifié a reculé pour le troisième jour à 111 points mardi matin et un plus bas de deux semaines, sur la base de paris selon lesquels la Fed pourrait ralentir le rythme de ses futures hausses de taux après les chiffres de l’indice ISM manufacturier : à 50,9 en septembre après 52,8 en août, ce dernier a montré lundi un ralentissement inattendu de la croissance dans les usines américaines.
Le projet du président Joe Biden d’effacer en partie la dette étudiante américaine coûtera à l’Etat fédéral 400 milliards de dollars, a estimé le Bureau du Budget du Congrès (CBO) dans un rapport publié lundi. Ce calcul tient également compte de la suspension des paiements et des intérêts courus sur les prêts étudiants en cours de septembre à décembre, dans l’attente de la décision définitive, une suspension qui pourrait coûter 20 milliards supplémentaires. L’estimation du coût de la mesure alimente un débat technique entre experts et économistes, notamment en raison des incertitudes liées aux remboursements d’emprunts déjà réalisés par les anciens étudiants concernés. Le CBO a lui-même qualifié son estimation de «très incertaine».
Le projet du président Joe Biden d’effacer en partie la dette étudiante américaine coûtera à l’Etat fédéral 400 milliards de dollars, a estimé le Bureau du Budget du Congrès (CBO) dans un rapport publié lundi. Ce calcul tient également compte de la suspension des paiements et des intérêts courus sur les prêts étudiants en cours de septembre à décembre, dans l’attente de la décision définitive, une suspension qui pourrait coûter 20 milliards supplémentaires.
Cyber. Aux Etats-Unis, l’utilisation ou l’échange de crypto-actifs concerne un Américain sur cinq, selon un sondage publié par NBC News début 2022. La fraude comme le vol sont massifs : 2,9 milliards de dollars de crypto-actifs auraient été volés au cours des seuls quatre premiers mois de 2022.Deux projets de loi visant à encadrer davantage ces actifs et les plateformes sur lesquels ils sont échangés ont été introduits au Sénat à quelques semaines d’intervalle, il s’agit du RFIA (Responsible Financial Innovation Act) et du DCCPA (Digital Commodities Consumer Protection Act), déposés respectivement le 6 juillet et le 3 août. Tous deux cherchent à combler les lacunes réglementaires étatiques et fédérales, avec un élargissement des missions de supervision et de contrôle de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission) et un renforcement du dispositif de conformité visant les plateformes. « Les pertes les plus importantes affectent de manière disproportionnée les investisseurs à faibles revenus et les communautés historiquement défavorisées. La volatilité du marché et son impact sur les clients particuliers – qui ne peut que s’aggraver dans les conditions macroéconomiques actuelles – soulignent le besoin immédiat de clarté réglementaire et de protection du marché », a insisté Rostin Behnam, le président de la CFTC, lors de son audition devant le Sénat le 15 septembre dernier.
L’indice National Association of Home Builders (NAHB)/Wells Fargo Housing Market Index (HMI) sur la confiance des constructeurs immobiliers américains a baissé lundi pour le neuvième mois d’affilée, à 46 points en septembre après 49 en août, 55 en juillet et 67 en juin. Davantage encore que les prévisions qui s’affichaient autour de 47, ce qui n’est pas étonnant avec des taux hypothécaires à 30 ans remontés au-dessus de 6% désormais. Il s’agit du niveau le plus bas depuis mai 2020. Le sous-indice des ventes actuelles a encore chuté, de 57 à 54 points, celui mesurant les ventes attendues au cours des six prochains mois également de 47 à 46 points, tandis que celui sur les visites des acheteurs potentiels est passé de 32 à 31 points.
L’indice National Association of Home Builders (NAHB)/Wells Fargo Housing Market Index (HMI) sur la confiance des constructeurs immobiliers américains a baissé lundi pour le neuvième mois d’affilée, à 46 points en septembre après 49 en août, 55 en juillet et 67 en juin. Davantage encore que les prévisions qui s’affichaient autour de 47, ce qui n’est pas étonnant avec des taux hypothécaires à 30 ans remontés au-dessus de 6% désormais.