Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Le groupe britannique Tullow Oil a annoncé jeudi avoir mis un terme aux accords de cession de sa participation de 33,33% dans le projet pétrolier du Lac Albert en Ouganda à Total et à la compagnie chinoise CNOOC, faute d’avoir pu obtenir leur extension. Selon des accords signés en janvier 2017, Total et la compagnie chinoise CNOOC devaient acquérir l’essentiel de la participation de Tullow, qui aurait conservé 11,8% du projet. Cette opération aurait permis à Total d’augmenter sa participation dans le projet de 33,3% à 44,1%, a rappelé le groupe jeudi. La CNOOC aurait également détenu 44,1%. Tullow lancera un nouveau processus de vente de sa participation dans ce projet qui renferme plus de 1,5 milliard de barils de ressources récupérables découvertes et qui devrait produire plus de 230.000 barils par jour en production de pointe.
Le groupe britannique Tullow Oil a annoncé jeudi avoir mis un terme aux accords de cession de sa participation de 33,33% dans le projet pétrolier du Lac Albert en Ouganda à Total et à la compagnie chinoise CNOOC, faute d’avoir pu obtenir leur extension. «L'échéance pour finaliser la transaction a déjà été repoussée à plusieurs reprises, démontrant clairement les efforts des différentes parties pour trouver un accord. Le 29 août 2019, date de l’ultime échéance, la transaction expire automatiquement», a pour sa part souligné Total dans un communiqué publié suite à cette annonce.
Dans le cadre du renforcement de leur partenariat international, Total va céder des participations minières à Qatar Petroleum, en Namibie, au Guyana et au Kenya.
Total a annoncé l’acquisition de la société Vents d’Oc, qui développe plus de 200 mégawatts de projets d’énergies renouvelables, principalement éoliens. Ce rachat est réalisé via Quadran – renommé Total Quadran à partir du 1er septembre – filiale de production d’électricité renouvelable de Total en France, dont le portefeuille s’élève aujourd’hui à plus de 830 MW, à la fois en centrales solaires, éoliennes et hydroélectriques. En outre, Total a été un des principaux lauréats du dernier appel d’offres CRE avec 14 projets retenus pour une puissance cumulée de 114 MW, soit près de 15% des volumes attribués.
PDC Energy a annoncé lundi avoir conclu un accord pour racheter SRC Energy dans le cadre d’une opération entièrement en actions d’une valeur d’environ 1,7 milliard de dollars, comprenant la dette de la SRC de 685 millions de dollars. Les actionnaires de SRC recevront 0,158 action PDC pour chaque action SRC, soit environ 3,99 dollars l’action. La transaction devrait être conclue au quatrième trimestre. PDC est une société d’exploration et de production indépendante qui exploite du pétrole brut et du gaz naturel au Colorado et le bassin du Delaware. De son côté, SRC est une société d’exploration et de production de pétrole et de gaz naturel basée à Denver.
Total a annoncé l’acquisition de la société Vents d’Oc, qui développe plus de 200 mégawatts de projets d’énergies renouvelables, principalement éoliens. Ce rachat est réalisé via Quadran – renommé Total Quadran à partir du 1er septembre – filiale de production d’électricité renouvelable de Total en France, dont le portefeuille s’élève aujourd’hui à plus de 830 MW, à la fois en centrales solaires, éoliennes et hydroélectriques.
L’Iran veut exporter au minimum 700.000 barils de pétrole par jour et idéalement jusqu'à 1,5 million de bpj si l’Occident veut pouvoir négocier et sauver l’accord de juillet 2015 sur l’encadrement de son programme nucléaire, ont déclaré à Reuters dimanche deux responsable iraniens et un diplomate. «Comme geste de bonne volonté (...), nous avons répondu à la proposition de la France. Nous voulons exporter 700.000 bpj de pétrole et être payés en cash», a déclaré un responsable iranien sous le sceau de l’anonymat. L’Iran a également exclu toute négociation sur son «droit à enrichir l’uranium (...)», a déclaré un diplomate iranien. «En échange, nous nous en tiendrons pleinement à à l’accord nucléaire de 2015», a-t-il dit.
General Electric a répondu lundi, dans une lettre aux actionnaires, aux accusations de l’analyste Harry Markopolos, affirmant que ce dernier surévaluait les besoins en liquidités de sa branche assurance. Le groupe a démenti dès la semaine dernière toute déclaration frauduleuse auprès des autorités réglementaires, alors que l’analyste évoquait des comptes maquillés afin de masquer l’ampleur des difficultés rencontrées. GE assure ne pas avoir besoin de 29 milliards de dollars (26 milliards d’euros) supplémentaires de trésorerie. L’action GE avait chuté de 11% jeudi en réaction à la publication de l’analyste. Vendredi, après le démenti apporté par le conglomérat, le titre avait regagné du terrain. L’action GE gagnait 1,62% lundi en clôture.
RWE a révisé mercredi à la hausse ses objectifs annuels en visant un résultat net ajusté compris entre 500 et 800 millions d’euros (contre une fourchette précédente de 300 à 600 millions) et un excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté situé entre 1,4 et 1,7 milliard (et non plus entre 1,2 et 1,5 milliard). Au premier semestre 2019, le groupe allemand affiche un résultat net ajusté en hausse de 34% à 914 millions d’euros, ainsi qu’un EBITDA ajusté en hausse de 20% à 1,37 milliard, reflétant principalement une solide performance dans la fourniture et le négoce d’énergie.
L'énergéticien espagnol Iberdrola a annoncé hier un accord en vue de vendre une participation de 40% dans un projet d'éoliennes en mer au Royaume-Uni à Macquarie, pour un montant de 1,63 milliard de livres sterling (1,75 milliard d’euros). Sa filiale écossaise ScottishPower Renewables cèdera 40% du capital d’East Anglia One, propriétaire du projet, à Bilbao Offshore Holding, qui appartient à Macquarie. L’opération valorise East Anglia One environ 4,1 milliards de livres. ScottishPower Renewables conservera le contrôle de l’entreprise et continuera à lui fournir les services nécessaires à la construction et au bon déroulement du projet qui doit démarrer en 2020.
BNP Paribas Asset Management a annoncé ce 12 août le closing deBNPP AM Euro CLO 2019 B.V., un véhicule de titrisation de 407,5 millions d’eurosinvesti dans un portefeuille diversifié de prêts syndiqués à des entreprises européennes. Il s’agit du quatrième closing de la nouvelle génération de CLO (Collateralised Loan Obligation) de BNPP AM, qui confirme ainsisa position d’acteur de premier plandans l’univers des prêts et CLO européens. Le portefeuille se compose principalement de prêts garantis seniors, le solde étant constitué de prêts de second rang, de prêts mezzanine et/ou d’obligations corporate. Sept catégories de titres sont notées par Moody’s et Fitch Ratings, avec des niveaux de notation différents permettant aux investisseurs de cibler leur investissement en fonction de leurs objectifs de risque/rendement. BNP Paribas Corporate & Institutional Banking a structuré l’opération et a placé avec succès toutes les tranches du CLO avec une sursouscription élevée émanant d’un large éventail d’investisseurs institutionnels européens et asiatiques, précise un communiqué. Une partie de l'émission a été conservée par BNPP AM conformément à la règle de rétention du risque verticale de la législation de l’Union Européenne sur les exigences de fonds propres (Capital Requirements Regulation). BNPP AM Euro CLO 2019 est géré par l'équipe Global Loans de BNPP AM, dirigée par Vanessa Ritter, composée de 18 professionnels de l’investissement dédiés à New York et Paris. Cette équipe est spécialisée dans la gestion de prêts à effet de levier via les comptes gérés et CLO, ainsi que dans le financement des entreprises de taille moyenne en Europe et aux États-Unis. L'équipe Global Loans fait partie du pôle de gestion Dette privée & Actifs réels de BNPP AM qui comprend également les expertises en gestion de prêts aux PME (petites et moyennes entreprises), de finance structurée et de dette immobilière et la dette d’infrastructure. Ce pôle compte environ 50 professionnels de l’investissement et gère plus de 8 milliards d’euros d’encours à fin juillet 2019..
L’entreprise d'énergie chinoise SDIC Power, soutenue par Pékin, a obtenu l’accord du régulateur chinois, la State-owned Assets Supervision and Administration Commission (Commission chinoise d’administration et de supervision des actifs publics) pour la cotation de 10% de son capital en tant que Global Depositary Receipts (GDRs) à la Bourse de Londres, a indiqué la firme dans un communiqué samedi. Cependant, ce projet, qui correspond à 678,6 millions d’actions de catégorie A, attend encore l’accord des actionnaires ainsi que des régulateurs chinois et britannique. Reuters indiquait le mois dernier que SDIC Power avait recruté Goldman Sachs, HSBC et UBS en vue de son IPO.
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a déclaré hier que les réacteurs nucléaires Doel 1 et Doel 2 en Belgique pouvaient continuer de fonctionner si leur production est essentielle à l’approvisionnement électrique, même si la loi qui a prolongé leur durée de vie a été adoptée sans les évaluations préalables nécessaires sur le plan environnemental. Ces deux réacteurs sont exploités par Electrabel, filiale belge d’Engie. Ils devaient cesser de fonctionner en 2015 mais le parlement belge a alors prolongé leur durée de vie de 10 ans. Deux associations de défense de l’environnement ont déposé un recours contre cette décision auprès de la Cour constitutionnelle de Belgique, qui a demandé l’avis de la plus haute juridiction européenne. Situés près d’Anvers, Doel 1 et Doel 2 sont les plus petits des sept réacteurs nucléaires du pays, avec des capacités respectives de 445 et 433 mégawatts.
EDF a officialisé vendredi un retard d’au moins trois ans pour le chantier de réacteur nucléaire EPR de Flamanville dans la Manche, le groupe devant toutefois encore préciser les nouveaux plannings et coûts du projet. L'électricien français, dont les performances opérationnelles ont été globalement stables au premier semestre 2019, a fait savoir dans un communiqué qu’il n’envisageait pas de pouvoir mettre en service l’EPR avant fin 2022, alors que le chargement du combustible du réacteur était précédemment prévu pour fin 2019. Ce nouveau retard résulte de la reprise de certaines soudures défectueuses imposée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui avait déjà évoqué l'échéance de fin 2022 pour une mise en service du réacteur.
Le prix de gros de l’électricité s’est stabilisé hier autour de 52 euros/MWh sur Epex Spot, après avoir gagné 10% mardi à cause de la canicule et du temps sec qui a imposé l’arrêt de certains réacteurs nucléaires par EDF comme à Saint-Alban dans le Rhône et Golfech dans le Tarn-et-Garonne. «Le temps sec limite son utilisation de l’eau de rivière pour refroidir les réacteurs alors que, en même temps, la demande d’électricité atteint un maximum à cause de l’utilisation de la climatisation, rappelle Paolo Coghe, fondateur de la société de recherche Acousmatics. Le prix de l’électricité ‘day-Ahead’, du jour pour une livraison le lendemain, a aussi augmenté parce que la canicule est partout la même en Europe, limitant l’importation d’électricité moins chère en provenance d’Allemagne par exemple.» RTE a indiqué que le pic de demande actuel dépasse de 8% la normale saisonnière. Les producteurs étudient les technologies qui permettraient d’atténuer l’effet des canicules à l’avenir.
Horizon Asset Management, société de gestion de portefeuille du groupe Horizon, a annoncé ce 22 juillet le recrutementd’Assia Diffalah en qualité de responsable back et middle office. Dans le cadre de ses missions, elle encadrera et supervisera une équipe de troispersonnes dédiée aux opérations de back et middle office. Elle seraégalement chargée de la rédaction des procédures et des modes opératoires sur les fonctionnalités des applicatifs informatiques et participera à la mise en place des outils informatiques et au suivi de leurs améliorations. Elle gérera également les relations relatives aux ordres de souscriptions, aux ordres de mouvements et autres éléments s’y afférant. Enfin, Assia Diffalah assurera le traitement, le contrôle et la validation des opérations effectuées par le back et middle-office. Assia Diffalah compte plus de 17 ans d’expérience professionnelle. Avant de rejoindre Horizon AM, elle a occupépendant plus de trois ans le poste de responsable adjoint du middle office titres au sein de La Française Asset Management. Elle a débuté sa carrière en 2001 au sein du Palais des Thés en qualité de chargée de clientèle. De 2007 à fin 2010, elle a occupédifférents postes d’agent administratif au sein de Crédit Agricole Ile-de-France, Société Générale, Banque Finama, Boursorama ou encore Barclays Bank. À compter de février 2011, elle est devenuechargée de conformité et contrôleur interne chez HSBC, avant prendre des fonctions commerciales chez Indosuez Private Banking (2012) puis chez Banque Martin Maurel (2013).