Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Les Etats-Unis ont imposé vendredi de nouvelles sanctions contre l’Iran, visant spécifiquement son secteur pétrochimique, a annoncé le département américain du Trésor. Ces mesures visent la Persian Gulf Petrochemical Industries Company (PGPIC) ainsi que la quarantaine d’entités et d’agents commerciaux établis à l'étranger qui dépendent d’elle. Washington l’accuse de fournir un soutien financier au corps des gardiens de la Révolution, l’unité d'élite de l’armée qui supervise les programmes nucléaires et balistiques du pays.
Engie a salué vendredi la décision favorable rendue jeudi par la Cour suprême fédérale du Brésil concernant l’acquisition d’une participation de 90% dans Tranportadora Associada de Gas (TAG), société exploitant le réseau de gazoducs de Petrobras.
Lors d’une présentation aux investisseurs, le groupe français des énergies renouvelables a indiqué qu’il visait une capacité installée ou en construction supérieure à 2,6 gigawatts (GW) en 2023, soit une multiplication par 2,9 par rapport à 2018. Il prévoit à cet horizon un excédent brut d’exploitation (Ebitda) compris entre 275 et 300 millions d’euros, contre 76 millions d’euros en 2018.
En dix ans, on a vu les subventions à l’énergie renouvelable baisser de manière massive. Cette baisse reflète la baisse des coûts de production. Le prix d’un panneau solaire a été divisé par 10 en cinq ans. On est maintenant très efficaces pour produire de l’énergie renouvelable à un coût compétitif. Dans de très nombreux pays, dont la France, les subventions ne sont plus utiles, ou ne vont plus l’être assez rapidement. Cette évolution change tout pour les énergies renouvelables évidemment, et pour tous les acteurs qui développent ces projets, car cela veut dire que l’électricité qu’ils produisent va pouvoir être vendue dans un cadre marchand, à des contreparties privées. Et évidemment, cela signifie aussi que le financement qui est assis sur ces contrats doit être de nature différente : plus de contrats et moins d’endettement. Le marché des énergies renouvelables a un potentiel de croissance considérable. Nous sommes, je crois, en France et en Europe, à moins de 10 % du mix énergétique fourni par du solaire, de l’éolien et de la biomasse. Cela veut dire que ces PME et ETI que sont, en France, Neoen, Akuo Energy peuvent connaître une croissance considérable dans les années qui viennent, en France et à l’étranger. C’est une perspective intéressante pour les développeurs français car leur compétence est reconnue à l’international et leurs compétences se développent de manière très très rapide partout dans le monde.
L’agence de notation financière Moody’s a abaissé mardi la note de crédit d’Engie de «A2» à «A3» assortie d’une perspective stable, «suite à l’adoption de la loi PACTE qui permet au gouvernement français de céder sa participation» dans le groupe d'énergie. «Bien que le calendrier d'éventuelles futures cessions ne soit pas connu, Moody’s estime que la promulgation de la loi a cristallisé un changement dans les intentions de l’Etat et, par conséquent, un affaiblissement de la volonté de la France de fournir un soutien financier à Engie en cas de besoin», explique l’agence de notation.
Suez a annoncé vendredi qu’elle assurerait à partir du 1er juin la gestion des déchets de la région du Grand Manchester au Royaume-Uni, après avoir remporté un contrat de «plus d’un milliard de livres sterling» (1,13 milliard d’euros). «À l’issue d’un appel d’offres d’un an et demi, Greater Manchester Combined Authority (GMCA) a retenu Suez pour assurer la gestion de 1,1 million de tonnes de déchets ménagers produits par plus d’un million de foyers dans 9 districts composant le Grand Manchester (Bolton, Bury, Manchester, Oldham, Rochdale, Salford, Stockport, Tameside et Trafford)», a indiqué Suez dans un communiqué. Ce contrat aura une durée de sept ans et pourra être prolongé de trois ans, puis de cinq ans, a précisé le groupe.
Suez a annoncé vendredi qu’elle assurerait à partir du 1er juin la gestion des déchets de la région du Grand Manchester au Royaume-Uni, après avoir remporté un contrat de «plus d’un milliard de livres sterling» (plus de 1,13 milliard d’euros). «À l’issue d’un appel d’offres d’un an et demi, Greater Manchester Combined Authority (GMCA) a retenu Suez pour assurer la gestion de 1,1 million de tonnes de déchets ménagers produits par plus d’un million de foyers dans 9 districts composant le Grand Manchester (Bolton, Bury, Manchester, Oldham, Rochdale, Salford, Stockport, Tameside et Trafford)», a indiqué Suez dans un communiqué. Ce contrat aura une durée de sept ans et pourra être prolongé de trois ans, puis de cinq ans, a précisé le groupe.
Ithaca Energy va racheter des actifs pétroliers et gaziers de Chevron en mer du Nord pour 2 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros), annonce jeudi la filiale du groupe israélien Delek. Avec cette acquisition, le portefeuille d’Ithaca compterait 10 actifs supplémentaires, indique le producteur de pétrole et de gaz, que Delek prévoit d’introduire en Bourse. La compagnie pétrolière norvégienne DNO a déclaré ce mois-ci vouloir augmenter sa production en mer du Nord via des acquisitions, tandis que l’américain ConocoPhillips a récemment vendu ses actifs en mer du Nord à Chrysaor.
La Cour suprême fédérale du Brésil (STF) devrait rendre jeudi une décision très attendue sur le programme de cessions d’actifs de Petrobras, qui pourrait notamment retarder la vente de TAG, le réseau de gazoducs de la compagnie brésilienne, au français Engie, indique Reuters. Dias Toffoli, le président de la Cour suprême, a mis à l’ordre du jour des travaux de l’instance jeudi un débat portant sur les privatisations d’entreprises publiques. Si la Cour le décide, la vente de TAG à Engie, annoncée en avril pour 8,6 milliards de dollars (7,7 milliards d’euros), pourrait être gelée. Un tel jugement pourrait aussi affecter les cessions de huit raffineries, dont Petrobras espère retirer environ 15 milliards de dollars. Dans un communiqué, Petrobras a fait savoir qu’elle prendrait les mesures nécessaires pour défendre ses intérêts.
Le groupe américain prévoit la suppression de plus de 1.000 emplois, essentiellement dans le Territoire de Belfort, qui bénéficiera du fonds de réindustrialisation.
La Cour suprême fédérale du Brésil (STF) devrait rendre jeudi une décision lourde de conséquences sur le programme de cessions d’actifs de Petrobras, qui pourrait notamment retarder la vente de TAG, le réseau de gazoducs de la compagnie brésilienne, au français Engie, indique reuters.
Un membre de la Cour suprême fédérale (STF) du Brésil a réclamé la suspension d’importantes cessions d’actifs décidées par la compagnie pétrolière Petrobras, notamment la vente au français Engie, annoncée en avril, de TAG, son réseau de gazoducs, pour 8,6 milliards de dollars (7,7 milliards d’euros), montre un document consulté lundi par Reuters. La vente de TAG à Engie a pourtant déjà été actée le mois dernier et a reçu le feu vert des autorités brésiliennes de la concurrence. Elle a aussi été approuvée par la Cour supérieure de justice (STJ), une juridiction légèrement inférieure à la Cour suprême fédérale, et par le conseiller juridique du gouvernement. L’avis rendu vendredi concerne aussi un projet de vente de huit raffineries, dont Petrobras espère retirer environ 15 milliards de dollars mais qui est contesté par un syndicat.
L’anglo-néerlandais Shell a annoncé à Tirana la découverte de pétrole à Shpirag, au sud de la capitale albanaise. Shell va par ailleurs poursuivre ses opérations d’exploration dans le secteur de Shpirag. Cette annonce «est une nouvelle très importante pour l’industrie pétrolière et gazière albanaise» car «il s’agit de la première découverte de ces trente dernières années», a commenté la ministre albanaise de l’Energie, Belinda Balluku. Selon les autorités albanaises, l’Albanie produit 18.000 barils de pétrole par jour, mais les experts estiment qu’il reste des réserves non exploitées.
Le secrétaire américain à l’Energie, Rick Perry, a prévenu mardi que des sanctions aux entreprises impliquées dans le projet de gazoduc Nord Stream 2 seraient présentées «dans un avenir proche». Le projet Nord Stream 2 consiste à doubler le gazoduc existant qui relie la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique. Il est emmené par le groupe gazier russe Gazprom, avec des financements apportés entre autres par les allemands Uniper et Wintershall (BASF), Royal Dutch Shell, l’autrichien OMV et Engie. Les opposants à ce gazoduc, dont le coût est estimé à 11 milliards d’euros, y voient un moyen pour la Russie d’accroître la dépendance de l’Europe à son gaz. Donald Trump a reproché par le passé à l’Allemagne d'être «captive» de Moscou en matière d'énergie et plaidé pour un arrêt du projet.
Le distributeur de produits d’électroménager et multimédias Boulanger a conclu un partenariat exclusif avec Voltalia en vue de signer un «Corporate PPA», contrat d’achat direct d’électricité verte. Ce sera le premier en France. Dans ce cadre, Voltalia va construire et exploiter une centrale solaire pour fournir de l’électricité à Boulanger. Elle sera mise en service d’ici fin 2022. Ce partenariat comprend un premier contrat d’achat direct d’électricité de 25 ans d’une puissance de 5 MW, qui représentera au minimum 10% de la consommation de Boulanger à horizon 2022.