Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Les représentants du personnel d’EDF sont contre le projet de réorganisation du groupe, ont-ils indiqué mercredi, lors d’une conférence de presse du comité central d’entreprise. Une journée de grève unitaire est prévue le 19 septembre. La CGT, la CFDT, FO et CFE-CGC dénoncent un projet qui «découpe EDF pour faire la part belle à la concurrence» en scindant la production et la commercialisation. Ce projet, baptisé Hercule, créerait d’un coté un EDF bleu comprenant le nucléaire, les barrages hydroélectriques et le transport de l’électricité, et de l’autre un EDF vert avec Enedis, EDF Renouvelables, Dalkia, la direction du commerce, les activités d’outre-mer et de la Corse. L’entité bleue serait détenue à 100% par l’Etat, et la verte serait introduite en Bourse à hauteur de 35%. La direction d’EDF s’est donné jusque fin 2019 pour finaliser ce projet.
La Commission japonaise de réglementation de l’énergie nucléaire (NRA) va ouvrir une nouvelle enquête sur la catastrophe de Fukushima. Le séisme et le tsunami de mars 2011 ont entraîné l’explosion et la fusion des trois réacteurs de la centrale ainsi que l’évacuation de 160.000 personnes. La nouvelle enquête permettra de déterminer où les cuves de confinement des réacteurs laissent échapper des radiations, précise la NRA. L’accident a entraîné la mise à l’arrêt de tous les réacteurs japonais, qui fournissaient un tiers de l’électricité nationale. En 2016, le gouvernement a estimé que le coût total du démantèlement des installations, de la décontamination des zones touchées et des dédommagements s’élèverait à 21.500 milliards de yens (180 milliards d’euros), soit un cinquième du budget annuel du Japon.
Les représentants du personnel d’EDF ont présenté un «front uni» contre le projet de réorganisation du groupe, ont-ils indiqué lors d’une conférence de presse du comité central d’entreprise. Pour marquer leur opposition, une journée de grève unitaire est prévue le 19 septembre. «La journée du 19 septembre vise aussi la réforme des retraites qui remet en cause le régime des Industries électriques et gazières (IEG)», a précisé Philippe Page Le Merour de la CGT.
La Commission japonaise de réglementation de l'énergie nucléaire (NRA) a fait savoir aujourd’hui qu’elle allait ouvrir une nouvelle enquête sur la catastrophe de Fukushima. Le séisme et le tsunami de mars 2011 ont entraîné l’explosion et la fusion des trois réacteurs de la centrale ainsi que l'évacuation de 160.000 personnes, dont beaucoup ne sont jamais revenues. La nouvelle enquête permettra de déterminer où les cuves de confinement des réacteurs laissent échapper des radiations, précise la NRA. Les systèmes de refroidissement installés pour empêcher la surchauffe du combustible entré en fusion seront également examinés.
La société Tokyo Electric Power (Tepco), propriétaire de la centrale nucléaire de Fukushima gravement endommagée par le séisme et le tsunami de mars 2011, va déverser de l’eau radioactive directement dans l’océan Pacifique, a annoncé ce mardi le ministre japonais de l’Environnement. Après le séisme et le tsunami à Fukushima, Tepco a stocké dans les réservoirs des sites dévastés plus d’un million de tonnes d’eau contaminée provenant des conduites de refroidissement utilisées pour empêcher la fonte du combustible. La société a affirmé que les sites manqueront d’espace d’ici à 2022 pour stocker l’eau radioactive.
EDF a annoncé aujourd’hui avoir observé des défauts de soudure sur des équipements en service dans certaines de ses centrales nucléaires ainsi que sur du matériel neuf, pas encore installé. Contacté par l’agence Agefi-Dow Jones, un porte-parole d’EDF n'était «pas en mesure dans l’immédiat de fournir l’identité des sites concernés par ces défauts de fabrication». Le groupe compte fournir des informations complémentaires «au fur et à mesure des caractérisations en cours». Dès lundi, l’énergéticien a informé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de ses premières analyses.
Le réacteur nucléaire EPR de Taishan 2, en Chine, est entre en exploitation commerciale samedi, selon le groupe chinois CGN. Le réacteur numéro 1 de Taishan est déjà en exploitation commerciale depuis décembre 2018. L’entrée en service du réacteur numéro 2 «est la mise en service du deuxième EPR dans le monde, une technologie développée par EDF et Framatome», a réagi Xavier Ursat, directeur de l’ingénierie et des nouveaux projets nucléaires chez EDF. EDF est actionnaire à hauteur de 30% de la coentreprise chargée de construire et d’exploiter les réacteurs, les groupes chinois CGN et Guangdong Energy Group ayant 51% et 19%.
Le réacteur nucléaire EPR de Taishan 2, en Chine, entrera en exploitation commerciale samedi, a annoncé le groupe chinois CGN, en charge du projet avec EDF. Le réacteur numéro 1 de Taishan est déjà en exploitation commerciale depuis décembre 2018.
EDP aurait retenu Iberdrola, Statkraft et Verbund dans la liste finale pour l’achat de ses centrales hydroélectriques, indique Reuters. Engie, Enel, Macquarie et Brookfield ont également participé au processus d’enchères, mais leur sélection pour le tour final n’est pas certaine. Ces actifs, dont le mandat de vente est mené par Morgan Stanley et UBS, sont valorisés 2 milliards d’euros environ. La vente de ces centrales entre dans le cadre de la revue du portefeuille engagée par EDP avant l'été afin d’accélérer les investissements dans les énergies renouvelables.
Exxon Mobil a conclu la vente de ses activités pétrolières et gazières en Norvège pour 4 milliards de dollars, a rapporté jeudi l’agence Reuters, citant trois sources proches. Interrogé, un porte-parole du groupe pétrolier a indiqué qu’il «avait pour principe de ne pas commenter les discussions commerciales en cours». Le groupe pétrolier américain avait annoncé en juin qu’il cherchait à céder ses activités amont en Norvège, qui comprennent des participations dans plus de 20 champs exploités par le producteur local Equinor et le groupe anglo-néerlandais Royal Dutch Shell.
EDP aurait retenu Iberdrola, Statkraft et Verbund dans la liste finale pour l’achat de ses centrales hydroélectriques, indique Reuters. Engie, Enel, Macquarie et Brookfield ont également participé au processus d’enchères, mais leur sélection pour le tour final n’est pas certaine, ajoute l’agence de presse. Ces actifs, dont le mandat de vente est mené par Morgan Stanley et UBS, sont valorisés 2 milliards d’euros environ.
Engie a annoncé mardi l’acquisition du fournisseur de solutions solaires hors réseau Mobisol, présent au Rwanda, en Tanzanie et au Kenya, pour un montant non communiqué. Fondé en 2011 et employant plus de 500 personnes, Mobisol a déployé plus de 150.000 installations solaires domestiques. «Grâce à l’acquisition de Mobisol, Engie proposera des installations solaires domestiques dans trois pays supplémentaires, en plus des six pays dans lesquels le groupe est déjà présent à travers sa filiale d’installations solaires domestiques Fenix International», a expliqué le groupe français.
Engie a annoncé mardi l’acquisition du fournisseur de solutions solaires hors réseau Mobisol, présent au Rwanda, en Tanzanie et au Kenya. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué. Fondé en 2011 et employant plus de 500 personnes, Mobisol a déployé plus de 150.000 installations solaires domestiques dans les trois pays où le groupe est présent, a précisé Engie.
La transition énergétique devrait s’accélérer, impulsée par un engagement accru des politiques, des coûts plus compétitifs et la demande des consommateurs.
Engie a annoncé lundi le placement de 750 millions d’euros d’obligations à coupon 0% sur une durée de 7 ans et demi. « Il s’agit du coupon le plus bas jamais atteint par un émetteur corporate sur une maturité aussi longue », se félicite l’énergéticien dans un communiqué. La semaine dernière, Orange avait émis 750 millions d’euros à coupon zéro avec une maturité de 7 ans.
Le chiffre d’affaires de CGG devrait dépasser 350 millions de dollars (319 millions d’euros) sur le trimestre, grâce à d’importantes ventes multi-clients (ventes des licences d’utilisation des images enregistrées par le groupe), ainsi qu'à une demande soutenue en géosciences et en équipements. La société de services pour l’industrie pétrolière prévoit désormais une progression de ses ventes de plus de 10% sur l’ensemble de l’exercice en cours, une marge d’Ebitda (excédent brut d’exploitation) d’environ 50% et un résultat d’exploitation de l’ordre de 200 millions de dollars. Le cash flow net devrait quant à lui être positif sur l’année, pour la première fois depuis 2012. Le cours de l’action CGG a clôturé en hausse de 14,05%, à 2,11 euros.
Engie a annoncé ce matin le placement de 750 millions d’euros d’obligations à coupon 0% sur une durée de 7 ans et demi. « Il s’agit du coupon le plus bas jamais atteint par un émetteur corporate sur une maturité aussi longue », se félicite l’énergéticien dans un communiqué. Engie a bénéficié d’un carnet d’ordres « très diversifié et extrêmement solide, ce qui a permis de resserrer les conditions de façon importante ».
Le Commissariat français à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) abandonne le projet de prototype de réacteur nucléaire à neutrons rapides Astrid, en raison de son coût trop élevé et d’absence de soutien politique, rapporte le quotidien Le Monde. L’objectif de cette nouvelle génération de réacteurs refroidis au sodium était d’utiliser l’uranium appauvri et le plutonium comme combustibles, soit de réutiliser les matières radioactives issues du parc français actuel et en grande partie stockées sur le site de La Hague (Manche), exploité par Orano (ex-Areva).
Le Commissariat français à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est en train d’abandonner le projet de prototype de réacteur nucléaire à neutrons rapides Astrid en raison de son coût trop élevé et d’absence de soutien politique, rapporte le quotidien Le Monde. L’objectif de cette nouvelle génération de réacteurs refroidis au sodium était d’utiliser l’uranium appauvri et le plutonium comme combustibles, autrement dit de réutiliser les matières radioactives issues du parc français actuel et en grande partie stockées sur le site de La Hague (Manche), exploité par Orano (ex-Areva).