Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Le groupe énergétique Engie a annoncé lundi le départ de son directeur général adjoint Pierre Deheunynck, en charge notamment des ressources humaines et de la transformation du groupe. Arrivé en 2016, il quittera ses fonctions «fin septembre», a indiqué Engie dans un communiqué. Dans l’attente de la nomination d’un successeur, ses attributions seront confiées à la directrice générale par interim, Claire Waysand, à l’exception des ressources humaines qui seront supervisées par Olivier Herout, DRH adjoint du groupe. Engie est actuellement embarqué dans une transition managériale, le temps de trouver un successeur au poste de directeur générale à Isabelle Kocher, dont le mandat n’a pas été renouvelé en février dernier.
Angela Merkel n’exclut pas la possibilité de sanctions concernant le projet de gazoduc Nord Stream 2 en réponse à l’empoisonnement présumé de l’opposant russe Alexeï Navalny, a déclaré lundi le porte-parole de la chancelière allemande. Le ministre des Affaires étrangères allemand Heiko Maas a demandé dimanche l’aide de la Russie pour faire la lumière sur l’affaire Navalny, ajoutant que, dans le cas contraire, l’Allemagne serait obligée de retirer son soutien au projet Nord Stream 2, qui doit acheminer du gaz de la Russie vers l’Europe.
Eiffage, via sa filiale Eiffage Métal, s’est vu attribuer en groupement avec Engie Solutions, par Ailes Marines (filiale d’Iberdrola), le contrat pour la construction d’une sous-station de transformation électrique pour le parc éolien au large de la baie de Saint-Brieuc en Bretagne. Ailes Marines a en charge le développement, la construction, l’installation et l’exploitation du parc éolien au large de la baie de Saint-Brieuc. Celui-ci s’étendra sur une zone de 75 km², aura une puissance totale de 496 MW et produira 1 820 GWh par an.
Le pétrolier français Total a annoncé avoir notifié le 19 août à ses partenaires sa démission de son rôle d’opérateur de cinq blocs d’exploration situés dans le bassin de Foz do Amazonas, à 120 km au large du Brésil. Il en a informé l’Agence nationale du pétrole, du gaz naturel et des biocarburants (ANP), ce qui ouvre une période de 6 mois où un nouvel opérateur sera désigné et à qui les activités d’opérateur seront transférées. Durant cette période, Total a l’obligation de continuer de mener les processus administratifs pour le compte de ses partenaires Petrobras et BP.
Le groupe énergétique Engie a annoncé lundi le départ de son directeur général adjoint Pierre Deheunynck, en charge notamment des ressources humaines et de la transformation du groupe. Arrivé en 2016, il quittera ses fonctions «fin septembre», a indiqué Engie dans un communiqué.
Eiffage, à travers sa filiale Eiffage Métal, s’est vu attribuer en groupement avec Engie Solutions, par Ailes Marines (filiale d’Iberdrola), le contrat pour la construction d’une sous-station de transformation électrique pour le parc éolien au large de la baie de Saint-Brieuc en Bretagne.
Le pétrolier français Total vient d’annoncer avoir notifié le 19 août 2020 à ses partenaires sa démission de son rôle d’opérateur de cinq blocs d’exploration situés dans le bassin de Foz do Amazonas, à 120 kilomètres au large du Brésil.
Total et Green Investment Group (GIG), filiale de Macquarie, viennent de nouer un partenariat 50/50 en vue de développer un portefeuille de 5 projets éoliens offshore flottants en Corée du Sud représentant une capacité cumulée potentielle supérieure à 2 gigawatts (GW). Le premier projet d’environ 500 mégawatts devrait être lancé d’ici fin 2023. La Corée du Sud vise au moins 20% d’énergies renouvelables dans son mix électrique d’ici 2030, dont 12 GW d’éolien offshore.
Total et Green Investment Group (GIG), filiale de Macquarie, viennent de nouer un partenariat 50/50 en vue de développer un portefeuille de 5 projets éoliens offshore flottants en Corée du Sud représentant une capacité cumulée potentielle supérieure à 2 gigawatts (GW). Le premier projet d’environ 500 mégawatts devrait être lancé d’ici fin 2023. La Corée du Sud vise au moins 20% d’énergies renouvelables dans son mix électrique d’ici 2030, dont 12 GW d’éolien offshore.
L’action General Electric chutait de plus de 4%, à 6,30 dollars, lundi en fin de séance à Wall Street alors que l’analyste vedette de JPMorgan Stephen Tusa a retiré son objectif de cours sur le titre, se disant «plus négatif». L’intermédiaire visait jusqu'à présent un cours de 5 dollars, le plus faible parmi les 21 analystes qui suivent le titre, selon FactSet. Stephen Tusa conserve une recommandation à «neutre» sur l’action mais estime qu’il y a «peu de potentiel de hausse». Il prévoit un déficit de 4,5 milliards de dollars du flux de trésorerie des activités industrielles pour le conglomérat cette année.
Une opération gagnante pour tout le monde. Annoncé dimanche soir, le projet de rachat de Suez par Veolia profite à tous les protagonistes ce matin à la Bourse de Paris. Le cours de l’action Suez bondit de 18,67% à 14,52 euros. Engie, premier actionnaire du groupe de traitement de l’eau et des déchets, gagne 6,15% à 11,82 euros. Enfin, même Veolia, qui devra débourser un peu plus de 10 milliards d’euros pour s’emparer de son grand concurrent, progresse de 3,82% à 19,83 euros.
Le groupe finlandais Teollisuuden Voima Oyj (TVO), opérateur de la centrale nucléaire d’Olkiluoto, a annoncé un nouveau report, de mars 2021 à février 2022, de la mise en service du réacteur EPR Olkiluoto-3. Ce réacteur construit par un consortium unissant le français Areva et l’allemand Siemens, accuse désormais plus de douze ans de retard par rapport au calendrier initial. Ce nouveau calendrier a été fixé par le consortium Areva-Siemens. Initialement, le réacteur aurait dû être terminé en 2009 pour une production d’électricité dès 2010.
Le groupe finlandais Teollisuuden Voima Oyj (TVO), opérateur de la centrale nucléaire d’Olkiluoto, a annoncé un nouveau report, de mars 2021 à février 2022, de la mise en service du réacteur EPR Olkiluoto-3. Ce réacteur construit par un consortium unissant le français Areva et l’allemand Siemens, accuse désormais plus de douze ans de retard par rapport au calendrier initial.
SunPower a achevé l’opération stratégique annoncée en novembre dernier visant à scinder sa division Maxeon Solar Technologies, a annoncé jeudi Total. Il détient une participation majoritaire – qui reste à 51,7% – dans la société américaine d'énergie solaire depuis 2011. Deux sociétés indépendantes sont ainsi créées : SunPower, leader du marché nord-américain de la génération solaire décentralisée et Maxeon Solar Technologies, un des principaux fabricants mondiaux de panneaux solaires à haut rendement. Parallèlement, Tianjin Zhonghuan Semiconductor (TZS), partenaire de longue date de SunPower, prend une part minoritaire de Maxeon Solar Technologies par le biais d’une augmentation de capital de 298 millions de dollars. Total en détient 34,6%, contre 28,85% pour TZS.
Le réseau «Sortir du nucléaire» a annoncé mardi avoir déposé plainte contre EDF pour 36 infractions à la protection de l’environnement au niveau du site nucléaire de Flamanville (Manche). Il déclare se fonder sur un rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) daté de juillet 2019 et dressant le bilan d’une visite d’inspection réalisée le mois précédent sur la thématique de la protection de l’environnement. La centrale de Flamanville, qui a connu sept incidents de niveau 1 en 2019 et cinq en 2018, avait été placée sous «surveillance renforcée» en septembre dernier par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Elle est à l’arrêt depuis 2019, le réacteur 2 pour maintenance, et le réacteur 1 en raison de problèmes de corrosion. Leur redémarrage est prévu le 31 octobre.
Le réseau «Sortir du nucléaire» a annoncé mardi avoir déposé plainte contre EDF pour 36 infractions à la protection de l’environnement au niveau du site nucléaire de Flamanville (Manche). Il déclare dans son communiqué se fonder sur un rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) daté de juillet 2019 et dressant le bilan d’une visite d’inspection réalisée le mois précédent sur la thématique de la protection de l’environnement.
Le groupe d’infrastructures pétrolières TechnipFMC a annoncé jeudi avoir remporté un «grand» contrat sous-marin portant sur l’ingénierie, la fourniture des équipements, la construction et l’installation (EPCI) pour le projet Mero 2 du consortium Libra. Pour TechnipFMC, un «grand» contrat est valorisé entre 500 millions et 1 milliard de dollars. Le projet Mero 2 du champ Mero, situé au large du Brésil, à 2.100 mètres de profondeur, est exploité par le groupe brésilien Petrobras pour le compte du consortium Libra, qui réunit également Total, Shell Brasil ainsi que les groupes chinois CNPC et CNOOC.
L'électricien allemand RWE a annoncé mardi une émission de titres visant à augmenter son capital de 10%. Les nouvelles actions, au nombre d’environ 61,5 millions, ne seront proposées qu’aux investisseurs institutionnels dans le cadre d’un placement privé avec constitution accélérée d’un carnet d’ordres. Le prix définitif ainsi que le nombre d’actions émises seront dévoilés à la fin du processus. Le groupe s’attend à lever environ 2 milliards d’euros via cette augmentation de capital. «Le produit net attendu de cette augmentation de capital sera investi dans la construction de capacités supplémentaires de court terme, le renforcement du réseau et dans de nouvelles opportunités de croissance de moyen à long termes dans les énergies renouvelables, en complément de l’objectif du groupe d’augmenter son portefeuille d'énergies renouvelables», a indiqué RWE.
L’administration Trump a publié lundi une autorisation définitive des forages pétroliers et gaziers dans une zone naturelle protégée d’Alaska - dont ils étaient bannis depuis plusieurs décennies. La décision du secrétaire à l’Intérieur David Bernhardt permet théoriquement à l’administration fédérale américaine d’accorder des permis d’exploration dans la zone dans les mois à venir. Des associations de défense de l’environnement et le camp démocrate au Congrès cherchaient depuis longtemps à empêcher l’administration d’accorder son feu vert aux forages dans l’Arctic National Wildlife Refuge, où vivent des espèces animales menacées. Si des réserves de pétrole ou de gaz étaient découvertes, leur exploitation pourrait débuter dans huit ans environ, a précisé David Bernhardt. Le gouverneur de l’Alaska a salué l’annonce de Washington, assurant qu’elle permettrait de créer des emplois.