Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
La consommation d'électricité en France a reculé de l’ordre de 13% au deuxième trimestre et celle du gaz naturel de 23% en raison de la crise sanitaire qui a donné lieu à un confinement généralisé sur cette période, a annoncé ce lundi la Commission de régulation de l'énergie (CRE). «La crise sanitaire a aussi eu un effet significatif sur la dynamique concurrentielle du marché de détail», souligne la CRE.
Plusieurs ONG, dont Greenpeace et le réseau ‘Sortir du Nucléaire’, ont annoncé saisir le Conseil d’Etat contre un décret, pris en mars par le gouvernement, permettant de repousser jusqu’en 2024 le délai maximal de mise en service de l’EPR de Flamanville dans la Manche, contre une échéance initiale fixée à avril 2020. Elles «dénoncent fermement cette obstination du gouvernement à tolérer la poursuite de ce chantier catastrophique, malgré les multiples malfaçons et scandales qui l’affectent et les sommes considérables déjà englouties».
Plusieurs ONG, dont Greenpeace et le réseau ‘Sortir du Nucléaire’, ont annoncé aujourd’hui saisir le Conseil d’Etat contre un décret, pris en mars par le gouvernement, permettant de repousser jusqu’en 2024 le délai maximal de mise en service de l’EPR de Flamanville dans la Manche, contre une échéance initiale fixée à avril 2020. Elles «dénoncent fermement cette obstination du gouvernement à tolérer la poursuite de ce chantier catastrophique, malgré les multiples malfaçons et scandales qui l’affectent et les sommes considérables déjà englouties. Dangereux et rafistolé avant même d’avoir démarré, ce réacteur ne devrait jamais entrer en service».
Total se renforce sur le solaire en Espagne, en signant un accord avec le développeur espagnol Ignis pour 3,3 gigawatts (GW) de projets solaires situés à proximité de Madrid et en Andalousie. Tous les projets devraient être en production d’ici 2025.
En raison de la saisonnalité de son chiffre d’affaires dans l’éolien au Brésil et d’une dépréciation accrue du real contre l’euro, le producteur français d’électricité renouvelable Voltalia a publié une perte nette semestrielle de 15,8 millions d’euros, contre une perte de 8,7 millions au premier semestre 2019. A taux de change constants, son chiffre d’affaires a progressé de 73% à 88,4 millions et son excédent brut d’exploitation (Ebitda) a augmenté de 111% à 23,8 millions. Les effets de change et des retards dans la construction de certaines centrales suite au Covid-19 conduisent le groupe à prévoir un Ebitda de 100 millions d’euros pour 2020, en progrès de 50% d’un an sur l’autre, contre une fourchette de 160 à 180 millions attendue.
En raison de la saisonnalité de son chiffre d’affaires dans l’éolien au Brésil et d’une dépréciation accrue du real contre l’euro, le producteur français d’électricité renouvelable Voltalia a publié ce matin une perte nette semestrielle de 15,8 millions d’euros, contre une perte de 8,7 millions au premier semestre 2019. A taux de change constants, son chiffre d’affaires a progressé de 73% à 88,4 millions et son excédent brut d’exploitation (Ebitda) a augmenté de 111% à 23,8 millions.
Le conglomérat industriel allemand Siemens s’attend à une capitalisation boursière bien supérieure à 17 milliards d’euros pour sa division énergie après sa scission, a indiqué mardi Reuters, en citant une source proche. D’après le consensus, la capitalisation de Siemens Energy atteindrait 21 milliards à 22 milliards d’euros, ajoute Reuters. Basé sur le nombre de parts de Siemens Energy, cela aboutirait à un prix de 28,90 à 30,28 euros par action. La scission et la cotation en Bourse de Siemens Energy sont prévues ce mois-ci. Siemens Energy, qui emploie 91.000 salariés, conçoit des produits tels que des turbines à cycle combiné.
Le conglomérat industriel allemand Siemens s’attend à une capitalisation boursière bien supérieure à 17 milliards d’euros pour sa division énergie après sa scission, a indiqué mardi Reuters, en citant une source proche du groupe.
General Electric a annoncé lundi vouloir mettre fin à la production d'équipements pour centrales électriques à charbon afin de se concentrer sur les formes de production d'énergie disposant «d’une trajectoire de croissance et de rentabilité attrayante». Cette décision pourrait entraîner des cessions d’actifs, des fermetures de sites et des suppressions d’emplois, a précisé GE dans un communiqué. Le conglomérat a commencé à revoir sa stratégie après l’acquisition du pôle énergie d’Alstom en 2015. Cette opération a quasiment doublé la flotte de turbines du groupe, en la portant à plus de 1.500 unités dans le monde.
General Electric a annoncé lundi vouloir mettre fin à la production d'équipements pour centrales électriques à charbon afin de se concentrer sur les formes de production d'énergie disposant «d’une trajectoire de croissance et de rentabilité attrayante».
Plusieurs établissements financiers internationaux sont prêts à soutenir financièrement à hauteur de 9,5 milliards de dollars (8,0 milliards d’euros) un projet de production de gaz naturel liquéfié (GNL) dans l’Arctique russe, selon un document cité par Reuters. Le projet Arctic LNG 2, mené par la compagnie russe Novatek, auquel le groupe Total participerait, est évalué à 21 milliards de dollars. Il devrait être lancé en 2023 pour atteindre en 2026 une capacité de production de près de 20 millions de tonnes de GNL par an dans la péninsule de Gydan, dont 80% seraient destinés à l’Asie. Parmi les établissements pressentis pour soutenir Arctic LNG 2, selon Reuters, figurent Bpifrance,China Development Bank (CDB), Euler Hermes, et Japan Bank for International Cooperation (JBIC).
L'électricien italien Enel a annoncé jeudi qu’il avait reçu une offre contraignante de la part de Macquarie Infrastructure and Real Assets (MIRA) pour l’acquisition de sa participation de 50% dans la société de télécommunications Open Fiber. Le groupe italien a indiqué que Macquarie Infrastructure, une division du groupe australien Macquarie Group, avait proposé de racheter cette participation pour 2,65 milliards d’euros en excluant la dette et d'éventuels compléments de prix liés aux résultats futurs. Open Fiber est un opérateur de réseaux à haut débit détenu conjointement par Enel et l’organisme public italien Cassa Depositi e Prestiti (CDP).
La réorganisation en cours d’Engie risque d’aboutir à un «démantèlement» du groupe, voire des suppressions d’emplois, estime la CGT dans un communiqué publié après la tenue d’un comité d’entreprise européen. Selon le syndicat, la direction d’Engie a présenté lors de cette réunion, le 9 septembre, un projet de séparation de l’entreprise en deux entités, avec d’un côté un «new Engie» regroupant les activités gazières, les énergies renouvelables et les activités liées à celles-ci, et de l’autre une entité nommée «New solutions» regroupant les autres activités de services. Cette dernière entité serait composée de plus de 70.000 salariés - Engie en comptait 171.000 à fin 2019. Selon la CGT, la direction du groupe envisage l’avenir de cette entité sous deux formes, à savoir une introduction en bourse ou une cession à un ou plusieurs repreneurs.
La réorganisation en cours d’Engie risque d’aboutir à un «démantèlement» du groupe et de se traduire par des suppressions d’emplois, estime la CGT dans un communiqué publié après la tenue d’un comité d’entreprise européen. Selon le syndicat, la direction d’Engie a présenté à l’occasion de cette réunion, le 9 septembre, un projet de séparation de l’entreprise en deux entités, avec d’un côté un «new Engie» regroupant les activités gazières, les énergies renouvelables et les activités liées à celles-ci, et de l’autre une entité nommée «New solutions» regroupant l’ensemble des autres activités de services.
BP a annoncé ce matin un partenariat avec Microsoft afin de poursuivre la transformation numérique des systèmes énergétiques et de progresser vers l’objectif «zéro carbone» des deux entreprises. Dans le cadre de cet accord, BP fournira à Microsoft des énergies renouvelables «notamment aux Etats-Unis, en Europe et en Amérique latine» afin de permettre au groupe technologique américain d’atteindre ses objectifs en matière d'énergies vertes pour 2025. En outre, dans le cadre de son partenariat avec Microsoft, BP a prolongé un accord portant sur l’utilisation des services d’informatique dématérialisée (‘cloud’) de Microsoft Azure.
La Commission de régulation de l'énergie (CRE) évalue le coût de production du parc nucléaire existant d’EDF à 48 euros le mégawattheure, soit 5 euros de moins que celui donné par l'électricien, dans un rapport que dévoile jeudi la publication spécialisée Contexte. La CRE, autorité administrative indépendante qui détermine les tarifs de l'électricité en France, prend notamment en compte «l’impact du fiasco du chantier de Flamanville 3 et des déchets nucléaires», précise Contexte dans son article. Cette évaluation du coût du nucléaire est essentielle «pour déterminer le niveau de prix qui permettra à EDF de couvrir ses coûts de production, d’assurer la sûreté de ses centrales et de se rémunérer», souligne la publication. Lors d’une audition le 9 avril devant le collège de la CRE, EDF a chiffré à 53 euros par MWh le coût de sa production nucléaire, rappelle Contexte.
Dans le cadre de sa stratégie de décarbonation, la major pétrolière britannique BP a annoncé ce matin qu’elle allait acquérir une participation de 50% dans deux parcs éoliens en mer aux Etats-Unis auprès du groupe norvégien Equinor, pour un montant total de 1,1 milliard de dollars (932 millions d’euros). Il s’agit du premier investissement de BP dans l'énergie éolienne offshore. Les deux parties ont en outre annoncé avoir conclu un partenariat stratégique en vue de développer d’autres projets similaires aux Etats-Unis.
Auchan Retail a annoncé la signature d’un accord de fourniture d’électricité d’origine renouvelable (corporate power purchase agreement) avec Boralex qui, comme le groupe de supermarchés, a son siège social dans les Hauts-de-France. Le distributeur « consommera localement l’électricité verte produite par deux parcs éoliens détenus et exploités par Boralex dans les Hauts-de-France pour une période de trois ans et ce à compter du 1er janvier 2021 », expliquent les deux groupes. Auchan a créé une direction marchés de l’Énergie en 2019.
Auchan Retail a annoncé la signature d’un accord de fourniture d’électricité d’origine renouvelable (corporate power purchase agreement) avec Boralex qui, comme le groupe de supermarchés, a son siège social dans les Hauts-de-France.