Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
L’Allemagne renonce à son projet de constituer des réserves nationales stratégiques de charbon, ont indiqué mardi à Reuters des sources industrielles et gouvernementales. Ce projet n’est plus une priorité pour le ministère allemand de l’Economie, qui a procédé à des consultations sur le sujet. Ce projet visait à constituer des réserves pour garantir l’approvisionnement du pays en charbon pendant 90 jours. Les sources ont expliqué que l’Allemagne, le plus gros importateur de charbon au sein de l’Union européenne (UE), pourrait suffisamment s’approvisionner en charbon sur le marché mondial même dans le cadre de l’embargo sur les importations en provenance de Russie décidé mi-avril.
L'éolien et le solaire ont représenté plus de 40% de la production d'électricité en Espagne en avril, un record qui s’explique notamment par un printemps venteux et une augmentation des capacités installées pour les énergies renouvelables, selon un rapport du groupe de réflexion Ember Climate publié mardi. Les parcs éoliens ont fourni 26,2% de l'électricité du pays le mois dernier et les centrales photovoltaïques 14,1%, précise Ember Climate, citant des données compilées par le gestionnaire du réseau espagnol, Red Electrica. Les centrales nucléaires et les centrales au gaz ont représenté respectivement 21,6% et 20,3% du volume d'électricité produite le mois dernier. Le précédent record sur la part des renouvelables dans le mix électrique du pays était de 38% en mai 2021.
L'éolien et le solaire ont représenté plus de 40% de la production d'électricité en Espagne en avril, un record qui s’explique notamment par un printemps venteux et une augmentation des capacités installées pour les énergies renouvelables, selon un rapport du groupe de réflexion Ember Climate publié mardi. Les parcs éoliens ont fourni 26,2% de l'électricité du pays le mois dernier, les centrales photovoltaïques 14,1%, précise Ember Climate, citant des données compilées par le gestionnaire du réseau espagnol, Red Electrica.
TotalEnergies a annoncé mardi le lancement de la construction d’une première ferme d'éolien flottant en France au large des côtes de Gruissan et de Port-La-Nouvelle en Méditerranée. Actionnaire à hauteur de 20% du projet, le groupe pétrolier, qui se développe à un rythme soutenu dans les énergies renouvelables et l'électricité, précise que la mise en production de la ferme est prévue d’ici 2024. L’installation sera composée de trois éoliennes dotées chacune d’une capacité de 10 mégawatts et montées sur des flotteurs en acier. Ces éoliennes seront reliées au réseau de transmission électrique grâce à un câble sous-marin.
L’Allemagne renonce à son projet de constituer des réserves nationales stratégiques de charbon, ont indiqué mardi à Reuters des sources industrielles et gouvernementales. Ce projet n’est plus une priorité pour le ministère allemand de l’Economie, qui a procédé à des consultations sur le sujet.
Les contrats à terme sur le gaz naturel européen TTF ont chuté de 100,75 à 95,90 euros/MWh lundi matin (au lieu de 110 euros/MWh vendredi matin), avec la baisse des inquiétudes concernant les approvisionnements russes. Selon divers médias, le géant gazier russe Gazprom a envoyé une lettre à ses différents clients européens indiquant qu’ils peuvent continuer à payer pour le gaz sans enfreindre les sanctions. La Commission européenne (CE) a déclaré qu’une telle décision, qui consiste à ouvrir un double compte auprès de Gazprombank (l’un en euros, l’autre en roubles) violerait les sanctions. La Pologne et la Bulgarie ont déjà été coupées du flux russe, et les délais de paiement des autres pays tombent plus tard ce mois-ci. A cela, s’ajoutent des prévisions météorologiques clémentes pour les quinze jours à venir, tandis que les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) sont restées importantes.
Les contrats à terme sur le gaz naturel européen TTF ont chuté de 100,75 à 95,90 euros/MWh lundi matin (au lieu de 110 euros/MWh vendredi matin), avec la baisse des inquiétudes concernant les approvisionnements russes.
L’Allemagne a pris des mesures jeudi pour augmenter ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), afin de réduire sa dépendance à l’approvisionnement russe par gazoduc, en louant quatre unités flottantes de stockage et de regazéification (UFSR) et en choisissant le port de Wilhelmshaven, en mer du Nord, comme première plate-forme de manutention. La demande d’UFSR a fortement augmenté, alors que les gouvernements européens s’efforcent de trouver des moyens rapides d’obtenir davantage de GNL. Ils constituent un élément clé de la stratégie de l’Allemagne, car il faudra du temps pour construire des terminaux GNL plus durables. La plus grande économie d’Europe dépend actuellement du gaz russe pour près d’un tiers de son approvisionnement, des importations qui ont atteint 142 milliards de mètres cubes (mmc) en 2021. Berlin a déclaré qu’il faudrait potentiellement attendre l'été 2024 pour mettre fin à sa dépendance au gaz russe.
Le chiffre d'affaires du géant français de l'électricité est porté par la hausse des prix au premier trimestre mais la baisse de la production affectera l'Ebitda.
Accélération. Le gouvernement allemand a présenté son plan de verdissement de l’économie le 6 avril dernier, dont l’une des mesures phares consiste à tripler la production d’électricité à partir de sources renouvelables d’ici à 2030, en ligne avec les recommandations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Les objectifs de décarbonation de la production d’électricité, fortement revus à la hausse pour la période 2023-2026, traduisent la volonté de l’Allemagne de réduire sa dépendance aux importations de gaz russe. « Cela devrait aboutir à accélérer la transition complète du secteur de l’électricité d’une année 2045 motivée par le climat, à une année 2035 motivée par la guerre en Ukraine », résument les analystes d’Allianz dans une note de recherche publiée le 2 mai.
Le chiffre d'affaires du géant français de l'électricité est porté par la hausse des prix au premier trimestre mais la baisse de la production affectera l'Ebitda.
Après avoir déboursé environ 20 milliards d’euros pour soutenir les ménages et les entreprises face à la hausse des prix de l’énergie en décembre, l’Italie va débloquer 14 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour faire face à la flambée des prix de l’énergie induite par la guerre en Ukraine, a annoncé lundi le premier ministre Mario Draghi. «Si l’on ajoute ces 14 milliards aux 15,5 milliards déjà prévus, on arrive à un total de près de 30 milliards d’euros», a-t-il précisé, soulignant que ces mesures avaient été prises «sans rallonge budgétaire». Mardi matin, le ministre italien de la Transition écologique, Roberto Cingolani, a déclaré au quotidien La Repubblica que le pays entend ne plus être dépendant du gaz russe à partir de mi-2024.
Après avoir déboursé environ 20 milliards d’euros pour soutenir les ménages et les entreprises face à la hausse des prix de l’énergie en décembre, l’Italie va débloquer 14 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour faire face à la flambée des prix de l’énergie induite par la guerre en Ukraine, a annoncé lundi le premier ministre Mario Draghi. «Si l’on ajoute ces 14 milliards aux 15,5 milliards déjà prévus, on arrive à un total de près de 30 milliards d’euros», a-t-il précisé, soulignant que ces mesures avaient été prises «sans rallonge budgétaire».
Dans le sillage de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, le consortium Fennovoima a déclaré lundi avoir mis fin à un contrat avec le fournisseur d'énergie nucléaire public russe Rosatom pour la livraison d’une centrale nucléaire prévue en Finlande. Située au bord de la mer Baltique, la centrale, d’une puissance de 1,2 gigawatts, a été commandée par Fennovoima, un consortium finno-russe, dans lequel les parties prenantes finlandaises, dont Outokumpu, Fortum et SSAB, détiennent deux tiers des parts et RAOS Voima, filiale de Rosatom, le solde. Le consortium a également invoqué les «importants retards et l’incapacité» de Rosatom à faire aboutir le chantier du réacteur Hanhikivi-1.
Le spécialiste des gaz industriels Air Liquide a annoncé lundi la création avec le groupe sud-coréen Lotte Chemical d’une coentreprise visant à «développer la chaîne logistique de l’hydrogène pour les marchés de la mobilité en Corée du Sud». Air Liquide Korea et Lotte Chemical investiront respectivement 60% et 40% dans cette coentreprise. «La demande en hydrogène destiné à la mobilité en Corée du Sud devrait atteindre 100 tonnes par jour d’ici 2025 et plus de 1.000 tonnes par jour d’ici 2030», a indiqué le groupe français.
Le spécialiste des gaz industriels Air Liquide a annoncé lundi la création avec le groupe sud-coréen Lotte Chemical d’une coentreprise visant à «développer la chaîne logistique de l’hydrogène pour les marchés de la mobilité en Corée du Sud». Air Liquide Korea et Lotte Chemical investiront respectivement 60% et 40% dans cette coentreprise. «La demande en hydrogène destiné à la mobilité en Corée du Sud devrait atteindre 100 tonnes par jour d’ici 2025 et plus de 1.000 tonnes par jour d’ici 2030», a indiqué le groupe français.