Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Dans le sillage de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, le consortium Fennovoima a déclaré lundi avoir mis fin à un contrat avec le fournisseur d'énergie nucléaire public russe Rosatom pour la livraison d’une centrale nucléaire prévue en Finlande. Située au bord de la mer Baltique, la centrale, d’une puissance de 1,2 gigawatts, a été commandée par Fennovoima, un consortium finno-russe, dans lequel les parties prenantes finlandaises, dont Outokumpu, Fortum et SSAB, détiennent deux tiers des parts et RAOS Voima, filiale de Rosatom, le solde. Le consortium a également invoqué les «importants retards et l’incapacité» de Rosatom à faire aboutir le chantier du réacteur Hanhikivi-1.
Le marché de gros européen de l’électricité n’a pas besoin d’une refonte radicale, mais les décideurs politiques devraient envisager davantage de mesures pour soutenir le passage à une énergie à faible teneur en carbone et protéger les consommateurs des coûts élevés, ont déclaré vendredi les régulateurs du marché de l’énergie de l’Union européenne (UE). Selon l’Agence de coopération des régulateurs de l'énergie (ACER), les règles actuelles ont notamment permis à la Belgique et à la France d’importer davantage d’électricité pour éviter les pénuries lors des pannes de centrales nucléaires. Elle reconnaît néanmoins que des améliorations à plus long terme seraient nécessaires pour que le système soutienne le développement des énergies renouvelables dans la région.
La mise en service normale du nouveau réacteur nucléaire EPR d’Olkiluoto 3 en Finlande est repoussée de fin juillet à septembre en raison de réparations nécessaires sur le générateur, a annoncé vendredi TVO, l’exploitant de la centrale. Contrairement au réacteur, le générateur est situé avec l’immense turbine dans la partie non nucléaire de la centrale. La construction du réacteur EPR finlandais, menée par le groupe français Areva, a été minée par les retards et les surcoûts, conduisant à chantier d’une durée totale de seize ans.
Le marché européen de l’électricité n’a pas besoin d’une refonte radicale, mais les décideurs politiques devraient envisager davantage de mesures pour soutenir le passage à une énergie à faible teneur en carbone et protéger les consommateurs des coûts élevés, ont déclaré vendredi les régulateurs du marché de l’énergie de l’Union européenne (UE). Les prix européens de l’énergie ont atteint des sommets cette année en raison de la forte demande des économies qui se remettent de la pandémie de coronavirus, puis et des inquiétudes sur l’approvisionnement russe avec l’invasion de l’Ukraine.
Le pétrolier ne l’inscrira pas à l’ordre du jour de l’AG du 25 mai, mais invite au dialogue lors de l’assemblée. Follow This pousse les pétrolières à atteindre l’accord de Paris.
Les contrats à terme sur le gaz naturel européen (TTF à Rotterdam) ont rebondi de près de 20% mercredi pour atteindre un sommet de trois semaines jusqu’à 117 euros/MWh après que la Russie a décidé de couper l’approvisionnement de la Pologne (via son partenaire PGNiG) et de la Bulgarie (via son partenaire Bulgargaz). Les deux pays dépendent du gaz naturel russe pour respectivement 50% et 90% de leurs approvisionnements totaux. Il s’agit de la réaction la plus forte à ce jour de la Russie aux sanctions européennes à son encontre en raison de son offensive militaire en Ukraine. Premier producteur et exportateur mondial de gaz, la société Gazprom a annoncé dans un communiqué avoir «totalement suspendu les livraisons de gaz à Bulgargaz et PGNiG, faute d’avoir été payé en roubles», et qu’elle garderait le robinet ainsi fermé jusqu’à ce que ces pays acceptent de payer en roubles. Cela fait craindre que davantage de pays de l’Union européenne (UE) ne voient également leurs approvisionnements coupés.
Les contrats à terme sur le gaz naturel européen (TTF à Rotterdam) ont rebondi de près de 20% pour atteindre un sommet de trois semaines jusqu’à 117 euros/MWh mercredi après que la Russie a décidé de couper l’approvisionnement de la Pologne (via son partenaire PGNiG) et de la Bulgarie (via son partenaire Bulgargaz). Les deux pays dépendent du gaz naturel russe pour respectivement 50% et 90% de leurs approvisionnements totaux. Il s’agit de la réaction la plus forte à ce jour de la Russie aux sanctions européennes à son encontre en raison de son offensive militaire en Ukraine.
En demandant une scission rapide des activités de lignite de l’énergéticien, le fonds activiste Enkraft s’est mis à dos plusieurs gros investisseurs à l'approche de l'AG.
L’Union européenne (UE) préparerait des «sanctions intelligentes» contre les importations de pétrole russe, rapporte lundi le quotidien britannique The Times, citant le vice-président de la Commission européenne (CE) Valdis Dombrovskis. «Nous travaillons sur un sixième paquet de sanctions et nous envisageons de recourir à une sorte d’embargo sur le pétrole», a déclaré Valdis Dombrovskis au Times. Les spécialistes expliquent pourtant que seul un embargo sur le gaz serait une véritable sanction pour les finances de la Russie, qui peut bien plus facilement «rerouter» son pétrole vers d’autres pays clients comme la Chine – ce n’est pas le cas pour les gazoducs destinés aux pays européens et non encore connectés au réseaux vers l’Est.
L’Union européenne (UE) va devoir organiser rapidement son approvisionnement en métaux liés à la transition énergétique, faute de quoi des difficultés débuteront dès 2030 et menaceront ses objectifs en matière d’autonomie comme de climat. C’est la conclusion d’un rapport publié lundi par les chercheurs de l’Université KU Leuven pour Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, et repris par l’AFP. Selon leurs estimations, pour remplacer les hydrocarbures et atteindre la neutralité carbone en 2050, l’UE aura besoin à cette date de : 35 fois plus de lithium qu’aujourd’hui (800.000 tonnes par an), 26 fois plus de terres rares (3.000 tonnes annuelles de néodyme, dysprosium, praséodyme...), 2 fois plus de nickel, 330% de plus de cobalt, 45% de plus de silicium, 35% de plus de de cuivre, 33% de plus d’aluminium, 10% à 15% de plus de zinc... Des éléments indispensables aux équipements de demain : voitures électriques, rotors d'éoliennes, unités de stockage, etc.
L’Union européenne (UE) préparerait des «sanctions intelligentes» contre les importations de pétrole russe, rapporte lundi le quotidien britannique The Times, citant le vice-président de la Commission européenne (CE) Valdis Dombrovskis.
L’Union européenne (UE) va devoir organiser rapidement son approvisionnement en métaux liés à la transition énergétique, faute de quoi des difficultés débuteront dès 2030 et menaceront ses objectifs en matière d’autonomie comme de climat. C’est la conclusion d’un rapport publié lundi par les chercheurs de l’Université KU Leuven pour Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, et repris par l’AFP.
La start-up produit de l’hydrogène à partir d’électricité renouvelable et vise 200 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2026, grâce aux nombreux projets que sa levée de fonds financerait.
La Bourse de Paris pourrait bientôt compter un nouvel acteur de l’hydrogène. Lhyfe a annoncé l’approbation de son document d’enregistrement par l’Autorité des marchés financiers en vue d’une introduction en Bourse sur Euronext. Aucun calendrier ni modalités n’ont été communiqués à ce stade.
L’Italie pourrait commencer à être indépendante du gaz russe d’ici à la seconde moitié de l’année prochaine, a déclaré jeudi à La Stampa son ministre de la Transition écologique. La stratégie du gouvernement est fondée, d’une part, sur l’atteinte de la pleine capacité des gazoducs existants grâce à de nouveaux contrats et, d’autre part, sur la hausse de la capacité de regazéification de l’Italie pour la transformation du gaz naturel liquéfié (GNL). L’Italie importe environ 40% de son gaz de la Russie, et cherche à diversifier ses sources d’énergie suite à l’invasion de l’Ukraine fin février. Le pays a déjà signé des accords avec l’Algérie, l’Egypte et la République du Congo pour remplacer une partie des 29 milliards de mètres cubes (mmc) qu’elle reçoit annuellement de la Russie.
L’Italie pourrait commencer à être indépendante du gaz russe d’ici à la seconde moitié de l’année prochaine, a déclaré jeudi à La Stampa son ministre de la Transition écologique. «La forte dépendance de l’Europe à l’égard du gaz russe est une grave erreur géopolitique des vingt dernières années (…). Il est inutile de penser la résoudre en un mois», a ajouté Roberto Cingolani.