EDF a annoncé vendredi soir un retard et un surcoût supplémentaires pour le projet de réacteur nucléaire de type EPR de Flamanville (Manche), désormais estimé à 13,2 milliards d’euros pour un démarrage prévu au premier trimestre 2024, en raison de travaux consécutifs à des réparations de soudures plus difficiles que prévu. En janvier 2022, le groupe prévoyait un coût de construction de 12,7 milliards d’euros et un chargement du combustible du réacteur au deuxième trimestre 2023. Le directeur du projet, Alain Morvan, a également déclaré lors d’une conférence de presse téléphonique qu’EDF se conformerait à la demande de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de remplacer fin 2024 le couvercle de la cuve - dont la fabrication n’a pas été conforme aux attentes -, ce qui impliquera un arrêt anticipé du réacteur par rapport à la date programmée de premier remplacement de son combustible. Entré en construction fin 2007, l’EPR de Flamanville devait initialement démarrer en 2012 pour un coût estimé à 3 milliards d’euros.