Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Futuren, l’ex-Theolia, a dégagé en 2015 un bénéfice net consolidé de 3,3 millions d’euros contre une perte de 27 millions un an auparavant. Il s’agit du premier bénéfice net dégagé par le groupe d'énergies renouvelables, sans tenir compte d'éventuels produits financiers. En 2015, l’Ebitda de l’exploitant de centrales éoliennes a atteint 34,5 millions d’euros, soit une marge de 58%. A 142 millions d’euros, l’endettement net a été divisé par plus de deux.
Achevé en novembre 2015 mais rendu public hier, le rapport particulier de la Cour des comptes sur la stratégie internationale d’EDF tombe à point nommé, au moment où le groupe peine à financer le chantier des EPR britanniques d’Hinkey Point. Selon les magistrats, la formule de déconsolidation comptable recherchée par EDF pour Hinkley Point «apparaissait contradictoire avec la réalité des risques et des engagements effectivement supportés par EDF, notamment en tant que responsable de la construction de la centrale et de la sûreté nucléaire». «Y compris pour les marchés, la déconsolidation comptable ne saurait être qu’un artifice dès lors que les comptes du groupe ne refléteraient pas la réalité de l’impact du projet sur les risques et les engagements financiers effectivement supportés par EDF», ajoute la Cour des comptes.
Achevé en novembre 2015 mais rendu public aujourd’hui, le rapport particulier de la Cour des comptes sur la stratégie internationale d’EDF tombe à point nommé au moment où le groupe peine à financer le chantier des EPR britanniques d’Hinkey Point. Selon les magistrats, même si elle est aujourd’hui écartée du fait de la défection d’Areva, qui ne pourra pas prendre 10% du capital à sa charge, la formule de déconsolidation comptable recherchée par EDF pour Hinkley Point «apparaissait contradictoire avec la réalité des risques et des engagements effectivement supportés par EDF, notamment en tant que responsable de la construction de la centrale et de la sûreté nucléaire». «Y compris pour les marchés, la déconsolidation comptable ne saurait être qu’un artifice dès lors que les comptes du groupe ne refléteraient pas la réalité de l’impact du projet sur les risques et les engagements financiers effectivement supportés par EDF», ajoute la Cour des comptes selon laquelle «l’impact potentiel pour l’État français du risque de pertes qu’EDF encourt dans des projets de cette taille nécessite que l’entreprise publique et sa tutelle l’aient préalablement analysé conjointement».
E.ON a publié mercredi pour l’exercice 2015 une perte nette record de 7 milliards d’euros, deux fois plus lourde que les 3,16 milliards essuyés en 2014. Les analystes avaient anticipé une perte de 6,48 milliards d’euros. Le producteur allemand d'électricité a passé 8,8 milliards d’euros de dépréciations d’actifs, soit plus de la moitié de sa valeur de marché. «Nos comptes témoignent de la transformation structurelle de grande ampleur que subit notre secteur et qui continue sans relâche cette année», explique le président du directoire Johannes Teyssen dans un communiqué. «Le parcours qui nous attend sera plus difficile et plus long que prévu», ajoute-t-il.
Lanterne rouge du SBF 120, EDF abandonnait 7,5% en fin de matinée après la démission fracassante de son directeur financier, Thomas Piquemal, sur fond de désaccords autour du projet controversé du groupe de construire deux réacteurs nucléaires de type EPR à Hinkley Point, en Grande-Bretagne. Le marché, qui appréciait Thomas Piquemal, craint que ce projet ne pèse très lourdement sur le bilan de l’énergéticien français. Des analystes parlent de « mauvaise nouvelle ».
BP a annoncé vendredi que la rémunération totale de son directeur général Bob Dudley avait augmenté de 20% à 19,6 millions de dollars (17,8 millions d’euros) en 2015. BP a pourtant essuyé l’année dernière une perte historique de 6,5 milliards de dollars (5,8 milliards d’euros), contre un bénéfice de 3,78 milliards en 2014.
L’accord de fusion des actifs éoliens de Gamesa et de Siemens n’a toujours pas été signé, en raison des interrogations liés à la coentreprise Adwen détenue par Gamesa et Areva, ont indiqué à Reuters trois sources au fait du dossier. Areva hésiterait entre vendre sa participation à l’entité issue de la fusion entre les actifs éoliens de Gamesa et Siemens, ou à racheter la participation de Gamesa pour créer un champion français du secteur. Areva a déclaré être «attentif aux évolutions dans le secteur de l'éolien» et «particulièrement vigilant à protéger les intérêts de nos clients et au maintien des engagements pris au sein de la filière éolienne française».
BP a annoncé vendredi que la rémunération totale de son directeur général Bob Dudley avait augmenté de 20%, à 19,6 millions de dollars (17,8 millions d’euros), en 2015, année caractérisée pourtant par la plus lourde perte de l’histoire du groupe pétrolier britannique. Pour l’ensemble 2015, BP a essuyé une perte de 6,5 milliards de dollars (5,8 milliards d’euros) contre un bénéfice de 3,78 milliards en 2014. Carl-Henric Svanberg, président de BP, a précisé dans le rapport annuel de la «major» que, dans le contexte actuel de bas niveau des cours du brut, le groupe entend rééquilibrer les sources et les usages des fonds afin que la génération de trésorerie opérationnelle couvre à la fois les investissements et les distributions de dividendes.
Un accord de fusion des actifs éoliens de Gamesa et de Siemens n’a toujours pas été signé en raison des interrogations liés à une coentreprise existant entre la société espagnole et Areva, ont indiqué vendredi à Reuters trois sources au fait du dossier. Areva n’a pas décidé s’il vendrait sa participation dans la coentreprise Adwen à l’entité qui serait issue de la fusion entre les actifs éoliens de Gamesa et de Siemens ou s’il rachèterait la participation de Gamesa dans l’optique de créer un champion français du secteur, a expliqué une source. Siemens et Gamesa se sont refusés à tout commentaire. Areva s’est dit «attentif aux évolutions dans le secteur de l'éolien» et «particulièrement vigilant à protéger les intérêts de nos clients et au maintien des engagements pris au sein de la filière éolienne française».
Grâce à sa restructuration, le groupe publie des résultats, en chute certes, mais supérieurs aux attentes du marché. Il envisage un regroupement d’actions.
L’état dégradé des comptes 2015 du producteur espagnol d’électricité renouvelable ne permet pas de former de pronostic réaliste sur ses chances de restructuration.