Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Total estime être entré dans une nouvelle phase du cycle pétrolier qui le rend suffisamment confiant pour envisager de lancer une dizaine de projets dans les 18 prochains mois. «Après deux années défensives, nous sommes maintenant plus offensifs», a déclaré le PDG de Total, Patrick Pouyanné, lors de la présentation des résultats annuels. «Nos équilibres financiers sont plus solides, nous sommes prêts à lancer de nouveaux projets et faire des acquisitions», a-t-il ajouté. Parmi les projets mis en avant par Total figurent un projet en offshore profond au Brésil, le protocole d’accord signé récemment en Iran, ainsi que d’autres vastes projets pétroliers en Argentine, au Nigeria et en Ouganda.
Areva doit mettre en place rapidement un contrôle spécifique afin de garantir que des irrégularités ne se produiront plus dans le suivi de la production de pièces de réacteurs nucléaires de son usine du Creusot (Saône-et-Loire), selon un rapport d’inspection diffusé hier sur le site de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Areva n’a pas analysé jusqu’ici pourquoi des irrégularités n’avaient pas été repérées, indique aussi l’ASN qui publie une lettre envoyée au groupe fin janvier à la suite d’une inspection au Creusot du 28 novembre au 2 décembre 2016.
Toshiba aurait l’intention de se retirer du projet de construction de réacteurs nucléaires en Grande-Bretagne, indique Reuters de sources proches. Cette décision remettrait en cause la coentreprise NuGen créée avec le français Engie dans le but de construire les trois réacteurs AP1000 conçus par Westinghouse, la filiale américaine du japonais. Ce projet estimé entre 15 et 20 milliards de dollars est devenu insupportable pour Toshiba, handicapé par les pertes de Westinghouse. Toshiba détient 60% de NuGen. Un porte-parole a déclaré que le groupe évaluait tous ses projets nucléaires hors du Japon.
Toshiba aurait l’intention de se retirer de son rôle de chef de file du projet de construction de réacteurs nucléaires en Grande-Bretagne, indique Reuters de plusieurs sources proches du dossier. Si elle se confirme, cette décision remettrait en question la coentreprise NuGen créée avec le français Engie dans le but de construire sur le site de Moorside, en Grande-Bretagne, trois réacteurs AP1000 conçus par Westinghouse. Ce projet estimé entre 15 et 20 milliards de dollars est désormais financièrement insupportable pour Toshiba, mis en difficultés par les pertes de sa filiale américaine de nucléaire Westinghouse. Toshiba détient 60% du projet NuGen.
Areva a signé les principaux termes des accords prévoyant l’entrée de Japan Nuclear Fuel Limited (JNFL) et de Mitsubishi Heavy Industries (MHI) au capital de NewCo, à hauteur de 5% chacun. NewCo est la nouvelle société destinée à accueillir les activités d’Areva dans la gestion du cycle du combustible. Les prises de participation des deux groupes japonais représentent un investissement cumulé de 500 millions d’euros. L’Etat français injectera pour sa part 2,5 milliards d’euros dans NewCo. Il contribuera également, à hauteur de 2 milliards d’euros, seul, à la recapitalisation d’Areva.
Un rapport parlementaire présenté ce matin juge « sous-évalué » les estimations d’EDF sur le coût du démantèlement nucléaire. Alors que l’électricien chiffre à 75 milliards d’euros les charges brutes pour le démantèlement de son parc, dont 36 milliards ont été provisionnés, « le coût du démantèlement risque d’être supérieur aux provisions », estime la rapporteure Barbara Romagnan. Les auteurs du rapport relèvent aussi que la faisabilité technique n’est pas entièrement assurée, que les travaux de démantèlement prendront sans doute plus de temps que prévu, et qu’EDF ne chiffre pas des dépenses lourdes comme la décontamination des sols ou le retraitement des combustibles. Le rapport juge ainsi nécessaire de « rediscuter sérieusement la stratégie globale de démantèlement ».
La ministre de l’Environnement et de l’Energie Ségolène Royal a annoncé hier une série d’appels d’offres sur trois ans portant sur un total de 3 gigawatts (GW) d'éoliennes terrestres pour permettre à la France d’atteindre ses objectifs en la matière. Ils concernent des installations de plus de six éoliennes et compléteront le guichet ouvert pour des parcs de plus petite taille. Les lauréats, après une première période de candidature prévue début novembre 2017, se verront attribuer un contrat de complément de rémunération sur vingt ans. La France vise entre 21.800 et 26.000 mégawatts (MW) d'éolien terrestre installé d’ici à 2023.
China National Nuclear Corporation (CNNC) ne participera pas à l’augmentation de capital d’Areva de 5 milliards d’euros, indiquaient hier plusieurs sources, confirmant une information de BFM Business. Les négociations n’ont pas abouti, les exigences des Chinois ayant été jugées inacceptables par l’Etat français. Selon BFM Business, la France souhaitait que les investisseurs chinois et japonais détiennent la même participation au capital de NewCo, la nouvelle société recentrée sur le cycle du combustible, alors que Pékin voulait être le premier actionnaire derrière l’Etat français. Les japonais MHI et JNFL seront donc les seuls groupes étrangers à participer à la recapitalisation d’Areva.
Le chinois CNNC ne participera pas à l'augmentation de capital du groupe de nucléaire. L'Etat français assumera 90% des 5 milliards d'euros de l'augmentation de capital.
Le géant pétrolier a annoncé hier un bénéfice au quatrième trimestre de 1,68 milliard de dollars (1,56 milliard d’euros) ou 41 cents par action, à comparer à 2,78 milliards de dollars ou 67 cents par action par rapport à la même période 2015. Cette baisse de 40% est due à une dépréciation d’actifs de 2 milliards de dollars dans le gaz naturel aux Etats-Unis. Le bénéfice ajusté ressort à 90 cents par action, contre 70 cents attendus par le consensus. Le chiffre d’affaires progresse de 2% à 61,01 milliards de dollars et les investissements ont chuté de 35% d’un an sur l’autre à 4,83 milliards.
Total étudie un projet d’installation de bornes de recharge de véhicules électriques dans quelque 300 stations-service de son réseau français, a indiqué mardi son PDG Patrick Pouyanné. «On est en train de réfléchir à un plan d'équipement de nos stations», a-t-il dit à des journalistes en marge d’un colloque du Syndicat des énergies renouvelables (SER), précisant que le projet ne concernait pas les stations-service urbaines.
La ministre de l’Environnement et de l’Energie Ségolène Royal a annoncé aujourd’hui une série d’appels d’offres sur trois ans portant sur un total de 3 gigawatts (GW) d'éoliennes terrestres pour permettre à la France d’atteindre ses objectifs en la matière. Ils concernent des installations de plus de six éoliennes et complèteront le guichet ouvert pour des parcs de plus petite taille, a précisé dans un communiqué la ministre, qui a saisi la Commission de régulation de l'énergie (CRE) et la Commission européenne sur un projet de cahier des charges.
Le géant pétrolier américain a annoncé un bénéfice au quatrième trimestre de 1,68 milliard de dollars (1,56 milliard d’euros) ou 41 cents par action, à comparer à 2,78 milliards de dollars ou 67 cents par action par rapport à la même période 2015. Cette baisse de 40% est due à une dépréciation d’actifs de 2 milliards de dollars dans le gaz naturel aux Etats-Unis. Le bénéfice ajusté ressort à 90 cents par action, contre 70 cents attendus par le consensus. Le chiffre d’affaires trimestriel ressort en hausse de 2% à 61,01 milliards de dollars et les investissements ont chuté de 35% d’un an sur l’autre à 4,83 milliards.
China national nuclear corporation (CNNC) ne participera pas à l’augmentation de capital d’Areva de 5 milliards d’euros, indiquent plusieurs sources, confirmant une information de BFM Business. Les négociations n’ont pas abouti, les exigences des Chinois ayant été jugées inacceptables par l’Etat français. Selon BFM Business, la France souhaitait que les investisseurs chinois et japonais détiennent la même participation au capital de NewCo, la nouvelle société recentrée sur le cycle du combustible, alors que Pékin voulait être le premier actionnaire derrière l’Etat français.
Le groupe pétrolier public algérien Sonatrach a invité hier des entreprises internationales d’ingénierie à lui soumettre des offres en vue de la construction de quatre raffineries pour un montant total susceptible d’atteindre 6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros), a appris Reuters de source proche du groupe. Les sociétés sélectionnées devront assurer la construction de ces quatre raffineries, à Tiaret, à Hassi Messaoud et à Skikda pour les deux dernières. Les deux premiers sites auront une capacité de raffinage de 5 millions de tonnes chacun.
Un consortium industriel polonais a annoncé vendredi avoir signé un protocole d’accord avec EDF pour racheter au groupe français des actifs en Pologne. Ce consortium est composé des entreprises publiques Polska Grupa Energetyczna (PGE), Enea, Energa et PGNiG Termika. L’énergéticien français avait annoncé début 2016 son intention de se séparer de ses activités de cogénération en Pologne ainsi que de la centrale de Rybnik. Les activités de cogénération représentent 15% du marché polonais du chauffage et la centrale de Rybnik fournit environ 7% de l'électricité consommée dans le pays.
Engie a annoncé hier avoir remporté un contrat pour construire, exploiter et assurer la maintenance d’une centrale de cogénération d'électricité en Arabie Saoudite, dont le coût total d’investissement est estimé à 1,2 milliard de dollars (1,12 milliard d’euros). «Engie a remporté le contrat -et finalisé le financement du projet- pour la construction, l’exploitation et la maintenance de la centrale Fadhili de production indépendante d'électricité (IPP) en Arabie Saoudite, qui sera la centrale de cogénération la plus efficace du pays», indique dans un communiqué le groupe français. Celui-ci détiendra 40 % de la société de projet, Saudi Electricity Company (SAC) et SAPHCO (Saudi Aramco Power Holding Company) se partageant à égalité les 60% restant. La mise en service de cette centrale, située dans l’est de l’Arabie Saoudite, est prévue à la fin de l’année 2019.