Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Le conseil d’administration d’EDF a approuvé l’accord prévoyant l’indemnisation du groupe par l’Etat français pour la fermeture anticipée de la centrale nucléaire de Fessenheim, indiquent plusieurs sources. Selon Reuters, six voix se sont exprimées en faveur de cette indemnisation de quelque 450 millions d’euros - à laquelle s’ajouterait une part variable - et six voix contre. Le vote prépondérant du PDG Jean-Bernard Lévy a fait pencher la balance en faveur d’une approbation. La demande d’abrogation de l’autorisation d’exploiter Fessenheim - qu’EDF doit désormais déposer - ferait l’objet d’un autre conseil d’administration. Une porte-parole d’EDF n’a pas souhaité commenter ces informations.
Le titre du conglomérat japonais a chuté de 15,98% à 242,3 yens jeudi, après avoir plongé de 26% en séance, soit la plus forte baisse de l’indice Nikkei 225. Raison de cet effondrement: les activités nucléaires de Toshiba aux Etats-Unis pourraient accuser une perte de 700 milliards de yens (5,7 milliards d’euros), soit 200 milliards de plus que ce qui avait été initialement été suggéré aux investisseurs, a rapporté l’agence de presse Kyodo.
La commission du Développement durable de l’Assemblée nationale française s’est prononcée hier pour l’interdiction totale de l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, à savoir les gaz et huiles de schiste. L’examen de la proposition de loi sur l’adaptation du Code minier au droit de l’environnement, qui comprend un amendement socialiste en ce sens, se déroulera la semaine prochaine en séance publique par les députés, mais le changement possible de majorité en juin prochain pourrait changer la donne.
EDF a accepté d’engager des discussions avec un consortium de groupes polonais de services aux collectivités en vue de la vente d’activités en Pologne, indiquait hier Reuters de sources proches. En octobre, EDF avait ouvert des discussions exclusives avec IFM sur ses activités de cogénération en Pologne et avec le tchèque EPH sur la centrale thermique au charbon de Rybnik, dans le sud de la Pologne, Mais Varsovie a bloqué le projet en décembre en invoquant des impératifs de sécurité énergétique. EDF attendrait du nouveau candidat qu’il offre au moins autant qu’EPH et IFM, qui avaient proposé au total 1,5 à 2 milliards de zlotys (343 à 458 millions d’euros).
EDF a accepté d’engager des discussions avec un consortium de groupes polonais de services aux collectivités en vue de la vente d’activités en Pologne, après le veto de Varsovie à leur cession à des investisseurs étrangers, indique Reuters de sources proches du dossier. En octobre, EDF avait annoncé l’ouverture de discussions exclusives avec IFM sur ses activités de cogénération en Pologne et avec le tchèque EPH sur la centrale thermique au charbon de Rybnik, dans le sud de la Pologne, d’une capacité de 1,8 gigawatt. Mais les autorités polonaises ont bloqué le projet en décembre en invoquant des impératifs de sécurité énergétique nationale.
La commission du Développement durable de l’Assemblée nationale française s’est prononcée aujourd’hui pour l’interdiction totale de l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, à savoir les gaz et huiles de schiste. L’examen de la proposition de loi sur l’adaptation du code minier au droit de l’environnement, qui comprend un amendement socialiste en ce sens, se déroulera la semaine prochaine en séance publique par les députés, mais le changement possible de majorité en juin prochain pourrait changer la donne.
Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévoit un retour à la stabilité sur les marchés du pétrole cette année et le Venezuela espère voir le prix de son pétrole brut atteindre 70 dollars le baril dans les mois à venir. Mohammed Barkindo était de retour à Caracas pour sa deuxième réunion en deux mois avec le président du Venezuela, Nicolas Maduro. Le baril de brut du Venezuela, un des pays les plus affectés par la chute des cours du pétrole depuis la mi-2014, se traitait à 44,82 dollars la semaine dernière, contre 35,15 dollars en moyenne sur l’ensemble de 2016.
L’énergéticien a annoncé hier la signature d’un protocole d’accord préliminaire visant à permettre à moyen terme l’acquisition d’Elengy, sa filiale à 100% opérant des terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), par GRTgaz. Ce dernier est le gestionnaire de réseau de transport de gaz détenu à 75% par Engie et à 25% par la Société d’Infrastructures Gazières (SIG), elle-même détenue par CNP Assurances et la Caisse des Dépôts. La transaction maintiendrait l’actionnariat existant de GRTgaz après augmentation de capital réservée à SIG et apport des titres détenus par Engie, a précisé Engie dont la dette nette serait ainsi réduite de 200 millions d’euros. L’opération projetée n’affectera pas la nature juridique des deux entités GRTgaz et Elengy et n’entraînera aucune conséquence pour les salariés des deux sociétés. Elengy est le deuxième plus grand opérateur européen de terminaux GNL.
Noble Energy, producteur de pétrole basé au Texas, a annoncé hier soir l’acquisition de son concurrent Clayton Williams Energy, lui aussi texan, pour un montant de 2,7 milliards de dollars (2,55 milliards d’euros). L’opération, payée en cash et en titres, vise à élargir la présence de Noble Energy dans le bassin permien qui dispose d’importantes réserves d’hydrocarbures. La part en numéraire sera financée via un crédit revolving existant de 4 milliards de dollars, Noble tablant sur des économies de coûts de 75 millions de dollars par an grâce à cette transaction.
L’Arabie saoudite respectera strictement son engagement de réduire l’offre mondiale de pétrole, selon les termes de l’accord signé par l’Organisation des pays producteurs de pétrole, a déclaré hier le ministre saoudien de l’Energie. Khalid al-Falih, qui s’exprimait lors d’une réunion du secteur à Abou Dhabi, a également jugé encourageante l’implication des autres signataires de l’accord entré en vigueur le 1er janvier. Selon les termes de cet accord, l’Opep, la Russie et d’autres pays non membres du cartel réduiront leur production de quelque 1,8 million de barils par jour (bpj), pour une période initiale de six mois.
La vague de froid annoncée en France au cours des prochains jours tend la situation en matière d'équilibre entre offre et demande d'électricité mais aucune coupure programmée n’est prévue à ce stade, a annoncé hier RTE, gestionnaire du réseau français de transport d’électricité. La France étant fortement équipée en chauffages électriques, une baisse d’un degré Celsius induit une consommation supplémentaire de 2.400 mégawatts (MW) à l'échelle du pays, soit la production de deux réacteurs nucléaires.
L’Arabie saoudite respectera strictement son engagement de réduire l’offre mondiale de pétrole, selon les termes de l’accord signé par l’Organisation des pays producteurs de pétrole, a déclaré lundi le ministre saoudien de l’Energie. Khalid al-Falih, qui s’exprimait lors d’une réunion du secteur à Abou Dhabi, a également jugé encourageante l’implication des autres signataires de l’accord entré en vigueur le 1er janvier. Selon les termes de cet accord, l’Opep, la Russie et d’autres pays non membres du cartel réduiront leur production de quelque 1,8 million de barils par jour (bpj), pour une période initiale de six mois.
RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, envisage de déclencher dès mardi «une partie» des mesures exceptionnelles envisagées pour répondre aux besoins d'électricité de la France face à la vague de froid. Les marges disponibles «sont réduites», mais «à ce stade (...) il n’y a pas de coupures programmées», a précisé un porte-parole de RTE, lors d’une conférence téléphonique. La consommation d'électricité pourrait atteindre des niveaux record. Météo France prévoit une semaine glaciale inédite depuis la vague de froid de février 2012, avec des minimales de -5°C à -10°C et des journées sans dégel dès mardi dans de nombreuses régions.
RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, envisage de déclencher dès mardi «une partie» des mesures exceptionnelles envisagées pour répondre aux besoins d'électricité de la France face à la vague de froid. Les marges disponibles «sont réduites», mais "à ce stade (...) il n’y a pas de coupures programmées», a précisé un porte-parole de RTE, lors d’une conférence téléphonique.
Engie a annoncé jeudi avoir remporté la délégation de service public pour le nouveau réseau de chaleur à base de géothermie de la plaine rive droite de Bordeaux Métropole. La concession est attribuée à l’énergéticien pour 30 ans. Le projet vise à aller chercher les aquifères profonds avec pour objectif de couvrir 82% des besoins avec cette chaleur naturelle, le solde étant obtenu avec du gaz naturel. L’investissement représente 43 millions d’euros, notamment pour la centrale de production bâtie avec des matériaux durables et les 25 km de réseau. Environ 28.000 logements seront desservis.
L’Etat français a récolté mercredi 1,14 milliard d’euros en cédant 100 millions d’actions Engie, soit 4,1% du capital. IL prévoyait initialement de vendre 90 millions de titres à travers un placement institutionnel accéléré annoncé mardi soir. Le placement a été réalisé au prix de 11,40 euros, soit dans la partie basse de la fourchette de 11,37-11,93 euros qui avait été fixée. Il fait ressortir une décote de 4,5% par rapport au cours de clôture de l’action Engie mardi. Celle-ci abandonnait 3,27% mercredi à 11,54 euros vers 13 heures.
EDF Energies Nouvelles a annoncé mercredi la mise en service de quatre parcs éoliens aux Etats-Unis, d’une capacité installée cumulée de plus de 708 Megawatts (MW). La filiale d’EDF a un carnet de commandes de 1,3 gigawatts dans les renouvelables aux Etats-Unis et aucun changement fiscal rétroactif n’est anticipé en la matière dans ce pays. L’énergéticien a également accéléré la cadence dans le solaire en Amérique du Nord en 2016, avec notamment un nouveau projet de 150 MW aux Etats-Unis.