EDF estime que le rebond de ses performances en 2018 devrait lui permettre d’atteindre son objectif de flux de trésorerie (cash-flow) positif. Cet indicateur, qui traduit la capacité de l'électricien public à financer ses investissements et le dividende versé à ses actionnaires, était négatif de 1,6 milliard d’euros en 2016 après -2,1 milliards en 2015. L’Ebitda devrait atteindre 15,2 milliards d’euros au moins en 2018 après un recul compris entre 13,7 et 14,3 milliards d’euros en 2017, sous l’effet notamment de la baisse des prix de marché en France et au Royaume-Uni. «2017 est encore une année difficile (mais) devrait être le point bas de ce cycle ; et 2018, je m’y engage, sera l’année du rebond», a assuré Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, lors d’une conférence de presse. Pour 2018, le groupe s’engage à verser 50% de son résultat net courant en dividende. Après 2018, le taux de distribution s'établira entre 45% et 50%, a indiqué le groupe.