Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Total attaque un peu plus frontalement EDF et Engie en France sur le marché de la distribution d'électricité et de gaz. Le groupe pétrolier a annoncé mercredi avoir signé un accord pour acquérir Direct Energie, pour environ 1,4 milliard d’euros. L’opération a été approuvée à l’unanimité par le conseil d’administration de Direct Energie.
Total attaque un peu plus frontalement EDF et Engie en France sur le marché de la distribution d'électricité et de gaz. Le groupe pétrolier a annoncé mercredi avoir signé un accord pour racheter Direct Energie, pour environ 1,4 milliard d’euros.
EDF devrait dépasser son objectif de 10 milliards d’euros de cessions d’actifs courant jusqu'à fin 2020, a déclaré mercredi le PDG de l'énergéticien, Jean-Bernard Lévy, devant la commission des finances de l’Assemblée nationale. Le groupe avait déjà prévenu en fin d’année dernière que ce programme devait être achevé en quasi-totalité fin 2018.
Eni a déclaré aujourd’hui avoir atteint son objectif d’un million de clients sur le marché de l'électricité et du gaz français, l'énergéticien italien ajoutant viser un total deux millions d’ici 2021. Après avoir pris pied sur le marché de l'électricité pour les entreprises et les collectivités en France en novembre 2016, le groupe transalpin avait fait son entrée sur le marché français pour les particuliers fin mars 2017.
EDF a révélé mardi avoir constaté des défauts de qualité de certaines soudures du réacteur nucléaire EPR de Flamanville. Le groupe a lancé une série de contrôles supplémentaires afin d’identifier «les causes et la nature» des écarts de qualité de réalisation et de définir «les actions correctives et les modalités industrielles» à proposer à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ils s’achèveront d’ici fin mai, a précisé l'électricien public dans un communiqué. «A l’issue de l’expertise (...) et de la démarche d’instruction qui sera retenue par l’ASN, EDF sera en mesure de préciser si le projet nécessite un ajustement de son planning et de son coût», a prévenu EDF.
Le groupe portugais Energias de Portugal (EDP) a assuré lundi n’avoir noué aucun contact, ni engagé aucune négociation au sujet d’une éventuelle consolidation. Il répondait ainsi à un article de BFM Business, selon lequel Engie et EDP auraient engagé des contacts préliminaires. Engie, interrogé par l’agence Agefi-Dow Jones, ne fait aucun commentaire. L’italien Enel serait également intéressé par EDP. La direction d’EDP et le gouvernement portugais verraient d’un bon oeil l’entrée d’un partenaire européen au capital, face au chinois Three Gorges, qui contrôle 21% du capital.
Le groupe portugais Energias de Portugal (EDP) a assuré lundi n’avoir noué aucun contact ni engagé aucune négociation au sujet d’une éventuelle consolidation. Il répondait ainsi à un article de BFM Business selon lequel Engie et EDP auraient engagé des contacts préliminaires. De son côté, un porte-parole d’Engie interrogé par l’agence Agefi-Dow Jones n’a pas fait de commentaire.
Un consortium formé par GE Power et Alstom Power a été choisi pour la construction d’une centrale à charbon d’une capacité de 1.000 mégawatts sur le site polonais d’Ostroleka pour le compte des entreprises publiques Enea et Energa, a annoncé cette dernière hier. GE et Alstom ont proposé de construire la centrale pour un coût de 6 milliards de zlotys (1,43 milliard d’euros). Le ministre polonais de l’Energie a déclaré qu’Ostroleka serait la dernière centrale à charbon construite en Pologne.
La production d’électricité à l’aide des énergies renouvelables a, pour la première fois, été supérieure à la demande le mois dernier au Portugal, selon un rapport publié hier. Elle a atteint en mars 103,6% de la consommation électrique totale, y précise l’Association portugaise des énergies renouvelables, citant les données de Redes Energéticas Nacionais (REN), l’exploitant du réseau électrique. Le gouvernement a par ailleurs suspendu le versement de subventions allouées aux compagnies d’énergie pour garantir la production électrique, qui vont pour l’essentiel aux centrales thermiques, désormais en veille. Elles représentent environ 20 millions d’euros par an.
La production d'électricité à l’aide des énergies renouvelables a pour la première fois été supérieure à la demande le mois dernier au Portugal, selon un rapport publié aujourd’hui. Elle a atteint en mars 103,6% de la consommation électrique totale, y précise l’Association portugaise des énergies renouvelables, citant les données de Redes Energéticas Nacionais (REN), l’exploitant du réseau électrique. Plusieurs centrales thermiques ont fonctionné ponctuellement en complément, mais le déficit a été largement compensé à d’autres périodes.
Energy Transfer Partners, un opérateur américain de gazoducs et d’oléoducs, a annoncé hier que son système de communication électronique, externalisé auprès de la société Latitude Technology, était la cible d’une cyberattaque. La société précise que les flux de gaz naturel ne sont pas touchés par l’attaque, mais que son système d’échange de données électroniques demeurera inaccessible «jusqu’à nouvel ordre».
Orano, l’ancienne Areva recentrée sur le cycle du combustible nucléaire, a annoncé des résultats 2017 en baisse. Le chiffre d’affaires du groupe public a chuté de 10,8% à 3,926 milliards d’euros, tandis que le carnet de commandes était de 30,79 milliards à fin 2017 (-8,3%). Son excédent brut d’exploitation a reculé de 29%, à 946 millions d’euros et sa perte nette s’est légèrement creusée, à 252 millions. Sa génération de trésorerie a été négative de -1,066 milliard d’euros, contre -915 millions en 2016. Orano a réaffirmé vouloir conclure cette année un contrat géant pour livrer une usine de traitement-recyclage en Chine.
Orano, l’ancienne Areva désormais recentrée sur le cycle du combustible nucléaire, a annoncé ce matin des résultats annuels en baisse, tout en réaffirmant vouloir finaliser d’ici à fin 2018 un contrat géant pour concevoir et équiper une usine de traitement-recyclage en Chine. Le chiffre d’affaires du groupe public a ainsi chuté de 10,8% à 3,926 milliards d’euros l’an dernier, tandis que le carnet de commandes était de 30,79 milliards à fin 2017 contre 33,57 milliards un an plus tôt. Son excédent brut d’exploitation (EBE) a reculé de 29%, à 946 millions d’euros et sa perte nette s’est légèrement creusée, à 252 millions. Sa génération de trésorerie a été négative à hauteur de 1,066 milliard d’euros, contre -915 millions en 2016.
Vision Fund, le fonds lancé par le japonais Softbank en partenariat avec l’Arabie saoudite, veut créer dans ce pays le numéro un mondial de l'énergie solaire, a déclaré mardi Masayoshi Son, directeur général du conglomérat nippon. La capacité de production de la société devrait représenter 200 gigawatts d’ici à 2030. En comparaison, la puissance du parc nucléaire mondial s'établissait à environ 390 GW fin 2016. L’investissement est évalué à 200 milliards de dollars. La première phase d’une capacité de 7,2 GW coûtera 5 milliards et Vision Fund apportera 1 milliard.
Vision Fund, le fonds lancé par le japonais Softbank, va investir dans une société d'énergie solaire en Arabie saoudite, pour créer le premier producteur mondial du secteur, a déclaré le directeur général du conglomérat nippon.
Le groupe énergétique français EDF et CCI France, l’organe représentant l’ensemble des chambres de commerce et d’industrie françaises, ont annoncé mercredi avoir signé un accord-cadre portant sur les énergies décarbonées. Aucun détail financier n’a été communiqué.
Le groupe annonce 8 milliards d'euros d'investissements dans le stockage d'électricité d'ici à 2035. Une façon de répondre aux appels de Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique.
EDF a annoncé mardi en milieu de journée un plan d’investissement de 8 milliards d’euros pour développer 10 gigawatts (GW) de nouveaux moyens de stockage d’électricité dans le monde d’ici à 2035, ambitionnant de devenir le « leader européen » du secteur.
EDF a prolongé hier de quatre jours l’arrêt non programmé du réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche), jusqu’au 27 mars. Une porte-parole d’EDF a précisé que le groupe poursuivait ses diagnostics, après un arrêt automatique du réacteur le 15 mars. L’arrêt automatique se déclenche par précaution lorsqu’un événement survient en dehors du cadre habituel d’exploitation d’un réacteur. Le redémarrage du réacteur n°1 de Flamanville, d’une puissance de 1.300 mégawatts, était prévu le 23 mars. Son arrêt est par ailleurs programmé du 7 avril au 15 septembre pour une visite décennale de révision.