Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Le Conseil d’Etat a validé vendredi le principe des tarifs réglementés de l'électricité qui permettent selon lui de garantir la stabilité des prix, une décision contrecarrant les arguments des fournisseurs alternatifs. La plus haute juridiction administrative, qui était saisie par Engie et l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode), a parallèlement annulé en partie les prix adoptés par le gouvernement à l'été 2017 mais ce volet ne remet pas en cause l’existence même de ces tarifs. «Le Conseil d'État admet dans son principe la possibilité de tarifs réglementés de vente de l'électricité», indique son communiqué. Les concurrents d’EDF jugeaient une telle réglementation contraire au droit européen.
Iberdrola et Enel ont contacté le groupe China Three Gorges dans l’espoir de parvenir à un accord sur l’acquisition de certains actifs d’Energias de Portugal (EDP), ce qui pourrait faciliter la prise de contrôle du producteur d'électricité portugais par le groupe chinois, rapporte le journal espagnol Expansion.
Le gouvernement britannique propose une assistance financière équivalente à 2.000 milliards de yens (15,3 milliards d’euros) à une filiale d’Hitachi afin qu’elle construise des réacteurs nucléaires au Pays-de-Galles, rapporte l’agence Kyodo de source proche du dossier. Des réacteurs anciens fournissent plus de 20% de l'électricité en Grande-Bretagne mais la moitié de ces capacités disparaîtront d’ici 2025. Londres propose des prêts et d’autres ressources financières à Horizon Nuclear Power (HNP) afin de couvrir une bonne partie du coût du projet Wylfa Newydd, précise l’agence.
EDF prépare la vente de près de 50% de ses actifs éoliens au Royaume-Uni, rapporte Bloomberg de sources au fait des discussions. La cession de 49% de la holding qui possède ses éoliennes britanniques lui permettrait de récupérer environ 500 millions de livres, ce qui l’aiderait à financer ses investissements dans le nucléaire notamment. De premières offres sont attendues dans les jours qui viennent.
Le gouvernement britannique propose une assistance financière équivalente à 2.000 milliards de yens (15,3 milliards d’euros) à une filiale d’Hitachi afin qu’elle construise des réacteurs nucléaires au Pays-de-Galles, rapporte l’agence Kyodo de source proche du dossier. Des réacteurs anciens fournissent plus de 20% de l'électricité en Grande-Bretagne mais la moitié de ces capacités disparaîtront d’ici 2025. Londres propose des prêts et d’autres ressources financières à Horizon Nuclear Power (HNP) afin de couvrir une bonne partie du coût du projet Wylfa Newydd, précise l’agence.
Le conseil d’administration d’Energias de Portugal (EDP) a estimé hier que le prix de l’offre publique d’achat (OPA) de Three Gorges, son principal actionnaire, «ne reflète pas adéquatement la valeur d’EDP». Les administrateurs du groupe portugais d'énergies se prononceront «en temps voulu» sur les autres termes de l’offre rendue publique vendredi. Le groupe chinois Three Gorges propose un prix de 3,26 euros par action. Depuis hier, le cours de l’action EDP est largement supérieur à ce niveau (3,44 euros ce matin), le marché s’attendant à un relèvement du prix ou à une contre-OPA d’un concurrent européen d’EDP.
Engie négocie actuellement le rachat en partenariat de Transportadora Associada de Gás (TAG), le réseau de gazoducs de Petrobras au Brésil, mais ce dossier ne donne pas encore lieu à des discussions exclusives, a déclaré hier la directrice de l'énergéticien français, Isabelle Kocher. TAG détient un réseau de 4.500 kilomètres de gazoducs dans le nord-est du Brésil. Sa vente s’inscrit dans le cadre du projet de cession d’actifs de Petrobras de 21 milliards de dollars au total (17,6 milliards d’euros environ) destiné à réduire sa dette de 95 milliards.
Engie négocie actuellement le rachat en partenariat de Transportadora Associada de Gás (TAG), le réseau de gazoducs de Petrobras au Brésil, mais ce dossier ne donne pas encore lieu à des discussions exclusives, a déclaré aujourd’hui la directrice de l'énergéticien français, Isabelle Kocher. TAG détient un réseau de 4.500 kilomètres de gazoducs dans le nord-est du Brésil. Sa vente s’inscrit dans le cadre du projet de cession d’actifs de Petrobras de 21 milliards de dollars au total (17,6 milliards d’euros environ) destiné à réduire sa dette de 95 milliards.
Le conseil d’administration d’Energias de Portugal (EDP) a estimé mardi que le prix de l’offre publique d’achat (OPA) de Three Gorges, son principal actionnaire, «ne reflète pas adéquatement la valeur d’EDP». Les administrateurs du groupe portugais d'énergies se prononceront «en temps voulu» sur les autres termes de l’offre rendue publique vendredi. Le groupe chinois Three Gorges propose un prix de 3,26 euros par action. Depuis hier, le cours de l’action EDP est largement supérieur à ce niveau (3,44 euros ce matin), le marché s’attendant à un relèvement du prix ou à une contre-OPA d’un concurrent européen d’EDP.
Le cours de Bourse de l'énergéticien s'est placé au-dessus du prix de l'OPA de Three Gorges, alors que les noms d'Engie et de Gas Natural circulaient depuis plusieurs mois.
Le cours de l’action Energias de Portugal progresse de plus de 9% ce matin à la Bourse de Lisbonne, autour de 3,40 euros, se plaçant bien au-dessus du prix de 3,26 euros proposé par le chinois Three Gorges. Le marché joue ainsi une contre-OPA ou un relèvement du niveau de l’offre de Three Gorges. Celle-ci est jugée trop faible par les analystes de JPMorgan.
L’administration de Donald Trump a décidé d’abandonner un projet de centrale nucléaire alimentée au combustible MOX, constitué en partie du plutonium hérité de l’arsenal américain de la guerre froide, montre un document adressé jeudi au Congrès. Au lieu de fabriquer du MOX, l’administration actuelle prévoit de mélanger les 34 tonnes de plutonium avec une substance inerte et d’enfouir ces déchets dans un dépôt souterrain au Nouveau-Mexique. Ce projet d’enfouissement est estimé à environ 20 milliards de dollars, précise le document, que Reuters a pu consulter.
Siemens a annoncé aujourd’hui que les difficultés rencontrées par son pôle énergie le contraindraient à fermer temporairement l’ensemble des sites de production de sa division Power and Gas (PG). Ces fermetures «s’inscrivent dans le cadre d’une vaste série de mesures qui concernent également les coûts de déplacements, le sponsoring, la participations aux salons commerciaux et les investissements», explique le groupe dans un communiqué. Tous les sites de la division PG seront fermés après la Pentecôte, ajoute Siemens sans fournir de précision sur la durée de ces fermetures.
EDF a fait l’acquisition auprès de Mainstream Renewable Power d’un projet de parc éolien en mer au large de l’Ecosse d’une puissance de 450 mégawatts, ont annoncé hier les deux sociétés. Le projet «Neart na Gaoithe» - traduction en gaélique de «puissance du vent» - nécessitera un investissement total de 1,8 milliard de livres (2 milliards d’euros). Le parc, dont la mise en service est prévue en 2023, pourra alimenter plus de 375.000 foyers. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été précisées mais des experts du secteur estiment que la transaction pourrait représenter environ 500 millions d’euros. Le projet a par ailleurs obtenu une subvention du gouvernement britannique pour l'électricité qu’il produira avec un prix minimum garanti d’environ 114 livres par mégawatt/heure pour 15 ans.
Au cœur de la lutte climatique, la production d’une énergie non polluante reste un problème décidément sans réponse. En fait, la question posée semble mal comprise. « Il conviendrait [...] de définir une stratégie énergétique cohérente », recommande ainsi la Cour des comptes dans un récent bilan de la politique en faveur des énergies renouvelables. Et de mettre simplement en regard les dépenses et les résultats, par exemple la facture pour l’État du soutien annuel à l’énergie solaire, soit 2 milliards d’euros, pour une production équivalente à 0,7 % du mix électrique français, autant dire presque rien. Au lieu d’essayer d’intéresser les citoyens à ces projets sans intérêt – pour ainsi dire – en obligeant les sponsors des projets d’énergie renouvelable à recourir au financement participatif, les gouvernants feraient mieux de rentabiliser ces efforts en s’informant eux-mêmes sur les aspects techniques des énergies nouvelles, de leur stockage, acheminement, prix futurs…
Le groupe finlandais de services collectifs Fortum a annoncé samedi que les autorités russes avaient approuvé le rachat d’une part pouvant aller jusqu'à 50% de son concurrent allemand Uniper, en minimisant la décision de Moscou de lui interdire une prise de contrôle. L’aval russe est un pas de plus vers la finalisation de l’acquisition par Fortum de 46,65% d’Uniper auprès de l'énergéticien allemand E.ON. Uniper et Fortum possèdent tous les deux plusieurs centrales électriques en Russie. Fortum s’attend désormais à obtenir les dernières autorisations réglementaires pour cette acquisition de 3,8 milliards d’euros d’ici au milieu de l’année.
Le distributeur américain d'électricité et de gaz naturel CenterPoint Energy (CNP) a annoncé lundi une offre d’achat sur son concurrent Vectren d’un montant de 6 milliards de dollars. La transaction créera un groupe affichant une valeur d’entreprise de 27 milliards de dollars et disposant de sept millions de clients outre-Atlantique, selon CenterPoint. L’opération, soumise à l’approbation des autorités compétentes, devrait être finalisée d’ici au premier trimestre 2019.
L'électricien allemand RWE a déclaré vendredi poursuivre la transaction visant à transférer à E.ON sa participation majoritaire de 76,8% dans Innogy dans le cadre d’un échange d’actifs. Cette déclaration fait suite à une annonce d’Innogy sur le fait qu’une partie tierce avait manifesté son intérêt pour les activités tchèques du spécialiste allemand des énergies renouvelables et de la distribution d'électricité. Innogy a également déclaré avoir reçu des marques d’intérêt pour certains de ses actions dans ses divisions énergies renouvelables, détail, et réseau et infrastructures.
Dans un rapport publié hier pour le compte de la commission des Finances du Sénat, la Cour des comptes appelle une nouvelle fois à une plus grande cohérence dans le coûteux soutien public aux énergies renouvelables (EnR). Les aides de l’Etat en faveur des EnR, sous forme de subventions ou avantages fiscaux, se sont élevées à 5,3 milliards d’euros en 2016, montant qui pourrait atteindre 7,5 milliards en 2023. Leur part dans la consommation finale d'énergie s'élevait à 15,7% fin 2016 contre 9,2% en 2005. La Cour déplore que le tissu industriel français ait peu profité du développement des EnR et que le pays ne soit pas parvenu à se doter de champions européens dans ce secteur.