Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Le géant de la distribution E. Leclerc va se lancer dans la fourniture d'électricité aux particuliers et vise «trois millions de clients d’ici 2025, soit 10% du marché», a annoncé hier le PDG de l’enseigne dans une tribune publiée sur son site internet. Michel-Edouard Leclerc promet que cette offre sera «la moins chère du marché», «verte», et devrait permettre de créer «200 emplois nets en France». Les détails de l’offre seront annoncés à la rentrée.
EDF a annoncé hier avoir conclu un accord de cession de sa participation dans le terminal méthanier de Dunkerque, qui valorise cette infrastructure à hauteur de 2,4 milliards d’euros au total. EDF détient 65% du terminal, contre 10% pour Total et 25% pour le belge Fluxys. Ce dernier a été choisi, dans le cadre d’un consortium avec Axa IM et Crédit Agricole Assurances, pour reprendre une partie des participations cédées par EDF et Total. L’autre partie sera cédée à un consortium composé d’investisseurs coréens, dont Samsung Securities et IBKSecurities.
EDF a annoncé hier réfléchir à différentes options concernant sa participation de 80% dans le parc nucléaire britannique, où il compte cependant rester majoritaire. «A la suite de l’annonce par Centrica de son intention de vendre sa participation de 20% dans le parc nucléaire en opération d’EDF Energy (...), EDF prend actuellement des dispositions pour soutenir ce processus», a dit l'électricien public français dans une déclaration. Le directeur général de Centrica a déclaré mi-juin que l'électricien britannique souhaitait vendre sa participation de 20% dans huit centrales nucléaires du Royaume-Uni d’ici 2020. EDF détient les 80% restants de ces centrales, qui génèrent environ 20% de l'électricité du pays.
EDF a annoncé aujourd’hui réfléchir à différentes options concernant sa participation de 80% dans le parc nucléaire britannique, où il compte cependant rester majoritaire. «A la suite de l’annonce par Centrica de son intention de vendre sa participation de 20% dans le parc nucléaire en opération d’EDF Energy (...), EDF prend actuellement des dispositions pour soutenir ce processus», a dit l'électricien public français dans une déclaration.
La compagnie nationale brésilienne Petroleo Brasileiro a annoncé hier la signature d’un protocole d’accord avec le groupe français Total afin d’examiner les opportunités de développement dans les énergies solaire et éolienne au Brésil. Nelson Silva, directeur de la stratégie du groupe pétrolier brésilien, a déclaré que cet accord non contraignant pourrait déboucher sur la création d’une coentreprise dans les énergies renouvelables et que les deux compagnies pourraient répondre conjointement à des appels d’offres.
La prochaine étape stratégique pour Engie consistera à rechercher les opportunités de croissance, interne et externe, dans les métiers dans lesquels le groupe a choisi de se développer, a déclaré à Reuters hier son président Jean-Pierre Clamadieu. Le fournisseur d'électricité et de gaz arrivera à la fin 2018 au terme d’un vaste plan de transformation marqué par des cessions d’actifs massives. Il faudra selon lui, dans la prochaine étape, «affirmer les ambitions d’Engie dans un certain nombre de métiers, qui seront bien en ligne avec ce qu’on a dit jusqu’ici, à savoir la production d'énergie décarbonnée et les services».
Le groupe pétrolier et gazier norvégien Equinor (ex-Statoil) a annoncé vendredi l’acquisition de Danske Commodities (DC) pour 400 millions d’euros, dans le cadre de sa stratégie de diversification. La cible est un groupe danois de négoce d'électricité et de gaz naturel. L’an dernier, Danske Commodities a traité 318 terawatts-heure (TWh) d'électricité dans 37 pays et sur 389 TWh de gaz naturel dans 18 pays, soit environ un tiers de la production annuelle de gaz de la Norvège, indique Equinor.
A compter du 6 juillet, Paulo Almirante devient directeur des Opérations (COO) d’Engie. Il coordonnera les efforts de performance des entités opérationnelles du groupe. Il reste par ailleurs directeur général adjoint chargé des Business Units Generation Europe, Brésil, Europe du Nord, du Sud et de l’Est, Moyen-Orient, Asie du Sud et Centrale, Turquie et de la Responsabilité environnementale et sociétale.
La Commission européenne a annoncé mardi dans un communiqué avoir approuvé l’acquisition de Direct Energie par Total. Elle a conclu que la concentration envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence en raison de chevauchements horizontaux et de relations verticales très limités entre les activités des deux entreprises en France et en Belgique.
EDF a annoncé vendredi être entré en négociations exclusives avec deux consortiums en vue de céder avant fin 2018 ses 65,01% de Dunkerque LNG, propriétaire et exploitant du terminal méthanier de Dunkerque. La valeur d’entreprise moyenne de 100% de Dunkerque LNG atteint 2,4 milliards d’euros. Un consortium composé de Fluxys (déjà actionnaire à 25% de Dunkerque LNG), allié à Axa Investment Managers-Real Assets et à Crédit Agricole Assurances, s’est engagé à acquérir 31%, tandis que des investisseurs coréens prendront 34,01%. Total a annoncé séparément un accord sur ses 9,99% avec les deux consortiums.
EDF a annoncé vendredi le raccordement au réseau de son EPR de Taishan, en Chine, qui doit entrer en service prochainement. «Après sa première connexion au réseau, le réacteur va entrer dans une période d’essais de montée en puissance progressive. Quand les résultats de tous les tests seront satisfaisants, le réacteur sera testé en opération stable à pleine puissance», a précisé le groupe dans un communiqué.
Les particuliers, entreprises ou agriculteurs bénéficieront l’année prochaine de coups de pouce pour installer des panneaux solaires, dans le cadre d’un plan «Place au soleil» lancé jeudi par le gouvernement pour accélérer la transition énergétique. La France entend porter à 32% (contre 27% au niveau européen) la part d'énergies renouvelables d’ici 2030, dans le cadre de la loi sur la transition énergétique passée par le gouvernement précédent, contre 16% en 2016. S’appuyant sur la baisse des coûts de production de l'électricité solaire (55 euros/MW en 2017), le gouvernement souhaite exploiter un gisement évalué à environ 350 GW sur les toitures françaises, soit 360.000 hectares, par l’agence dédiée Ademe.
Omnes Capital a annoncé hier avoir lancé avec Ilmatar Windpower une joint-venture dédiée à la production d’électricité éolienne dans les pays nordiques, baptisée Ilmatar Energy. Détenue à 70% par le FPCI Capenergie 3, un fonds de 245 millions d’euros dédié aux énergies renouvelables géré par Omnes Capital, la structure a déjà acquis son premier projet auprès de Metsähallitus, entreprise appartenant à l’Etat responsable de la gestion d’un tiers du foncier de la Finlande. Le projet comporte 50 turbines d’une capacité nominale globale de plus de 200 mégawatts. Dans les cinq prochaines années, Ilmatar Energy a pour ambition de construire et d’exploiter jusqu’à 1.000 mégawatts de capacités éoliennes.
Les associations nationales de la filière nucléaire (AIFEN, GIIN, PFME et le FAIF), 24 industriels majeurs et les principaux donneurs d’ordre (EDF, Orano, Framatome, le CEA et l’Andra) ont créé le Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire (Gifen). «Ce groupement permettra de porter la voix de l’industrie nucléaire française, qui regroupe 2.600 entreprises et 220.000 emplois, et les enjeux collectifs de ses membres, en France comme à l’international», explique un communiqué.
Le groupe pétrolier Total a signé, via sa filiale Total Marine Fuels Global Solutions, un accord avec Pavilion Energy en vue de développer une chaîne logistique d’avitaillement en gaz naturel liquéfié (GNL) dans le port de Singapour. Cet accord porte sur l’affrètement en commun d’un navire avitailleur de nouvelle génération qui sera mis en service par Pavilion Gas à partir de 2020. Il prévoit également le développement d’infrastructures qui permettront à Total de fournir ses clients en GNL soute, a précisé le groupe dans un communiqué.
EDF et Veolia ont signé hier un partenariat dans le domaine du nucléaire pour développer ensemble des solutions de démantèlement de réacteurs et de traitement de déchets radioactifs, en France et à l’international. Cet accord porte plus spécifiquement sur la filière des réacteurs à l’uranium naturel graphite gaz (UNGG), dont EDF démantèle actuellement six unités, ont précisé les deux groupes dans un communiqué. Veolia mettra à disposition de l'électricien public son expertise en matière de technologies d’interventions à distance (robotique) pour concevoir et réaliser des solutions qui permettront d’accéder au cœur des réacteurs UNGG, de découper et d’extraire les composants «dans des conditions de sûreté et de sécurité optimales».
EDF a annoncé l’acquisition, via sa filiale EDF Nouveaux Business, d’Oreka Solutions, une société spécialisée dans les outils de simulation 3D pour le démantèlement nucléaire. Cette acquisition, dont le montant n’a pas été précisé, permet à EDF d’enrichir son offre en matière d’ingénierie de démantèlement et de gestion des déchets radioactifs et «de se positionner en acteur européen de référence sur le marché de la déconstruction nucléaire», indique le producteur d'électricité dans un communiqué.
Engie a déclaré ce matin qu’il n’envisageait pas de faire une offre sur la branche énergies renouvelables du portugais EDP. L’agence Bloomberg affirmait hier que l'énergéticien français préparait avec des conseillers une offre sur tout ou partie d’EDPR, filiale du groupe portugais d'énergie EDP. «Engie ne prépare pas et n’envisage pas d’offre sur EDPR. Il y a pas de délibérations, aucune décision n’a été prise», a affirmé un porte-parole du groupe. Il a ajouté qu'à la suite de ces informations de presse, Engie avait clarifié sa position auprès des autorités boursières portugaises.
Orano (ex-Areva) a annoncé hier un accord entre sa filiale d’ingénierie et le chinois CNLA, filiale de China National Nuclear Corporation (CNNC), pour les travaux préparatoires d’une usine chinoise de traitement et recyclage des combustibles usés. Cet accord a été trouvé «récemment», a ajouté Orano, et confirmé lors de la visite que le Premier ministre Edouard Philippe a entamée vendredi en Chine. Il marque «une nouvelle étape dans les discussions afin de lancer d’ici fin 2018 la réalisation d’une usine de recyclage en Chine d’une capacité de 800 tonnes», a poursuivi le groupe dans son communiqué.