Le gouvernement allemand anticipe une récession de la première économie d’Europe en 2023 avec une contraction de 0,4% sur l’ensemble de l’année, selon une source contactée jeudi par Reuters, contre une croissance de 2,5% pour la prévision actuelle officielle. En cause, la crise énergétique, la hausse des prix et des goulets d'étranglement qui touchent les chaînes d’approvisionnement. En ce qui concerne l'évolution des prix, le gouvernement s’attend à un taux d’inflation toujours élevé, à 7,9% cette année et 8% en 2023. Un porte-parole du ministère de l’Economie a déclaré que le ministre Robert Habeck dévoilerait la semaine prochaine les nouvelles prévisions, précisant qu’il n’y avait pas encore de chiffres définitifs, le travail de finalisation étant en cours.
Le gouvernement allemand anticipe une récession de la première économie d’Europe en 2023 avec une contraction de 0,4% sur l’ensemble de l’année, selon une source contactée par Reuters, contre une croissance de 2,5% pour la prévision actuelle officielle. Le gouvernement a réduit sa prévision de croissance pour 2022 à 1,4%, contre une estimation en avril de 2,2%. En cause, la crise énergétique, la hausse des prix et des goulets d'étranglement qui touchent les chaînes d’approvisionnement.
Le Fonds monétaire international (FMI) abaissera sa prévision d’une croissance mondiale de 2,9% en 2023 la semaine prochaine lors des réunions annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, a déclaré jeudi sa directrice générale Kristalina Georgieva, citant des risques croissants de récession et d’instabilité financière.
Les commandes à l’industrie allemande ont enregistré une baisse mensuelle plus importante que prévu en août. Elles ont reculé de 2,4% sur un mois en août, en données ajustées des variations saisonnières, a déclaré l’Office fédéral des statistiques Destatis jeudi. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur une baisse bien moins sévère de 0,7%. Destatis a toutefois revu à la hausse ses chiffres pour les commandes de juillet, qui ont connu une croissance de 1,9% après une estimation initiale à -1,1%.
L’indice PMI de la construction compilé par S&P Global pour la zone euro est passé à 45,3 en septembre, après 44,2 en août, pour le cinquième mois consécutif en zone de contraction même s’il remonte légèrement. L’Allemagne (41,8) a enregistré une contraction plus prononcée, tandis que les taux de baisse se sont atténués en Italie (46,7) et en France (49,1).
L’activité économique dans la zone euro s’est fortement contractée en septembre, mettant ainsi probablement fin à l’espoir d’échapper à une récession, selon les résultats définitifs de l’enquête S&P Global (ex-IHS Markit) auprès des directeurs d’achat publiés mercredi. L’indice PMI composite a reculé à 48,1 en septembre, après 48,9 en août (première estimation à 48,2), encore au-dessous de la barre des 50 qui sépare contraction et croissance de l’activité. La hausse des prix, en particulier dans l’énergie, ainsi que l’assombrissement des perspectives économiques, ont rendu les consommateurs méfiants si bien que l’indice PMI des services est tombé à 48,8 en septembre, après 49,8 en août. Dans les deux cas à un plus bas depuis février 2021. En Allemagne, l’indice PMI composite s’est effondré à 45,7 en septembre, après 46,9 en août, un peu plus que prévu initialement. L’activité des services reste en croissance en France, avec un indice PMI du secteur en progrès à 52,9 en septembre après 51,2 en août. L’indice PMI composite ressort à 51,2 en septembre comme en août.
L’activité du secteur privé britannique a subi en septembre sa plus forte contraction depuis début 2021. L’indice PMI composite, qui rassemble le secteur des services et celui de l’industrie manufacturière, a reculé à 49,1 après 49,6 en août, lorsque la majeure partie du Royaume-Uni était encore soumise à des mesures de confinement. Si le chiffre définitif est un peu meilleur que la première estimation, qui l’avait donné à 48,4, l’enquête montre que le sentiment des entreprises privées concernant leurs perspectives de croissance à un an est au plus bas depuis mai 2020.
L’activité économique dans la zone euro s’est fortement contractée en septembre, mettant ainsi probablement fin à l’espoir d’échapper à une récession, selon les résultats définitifs de l’enquête S&P Global (ex-IHS Markit) auprès des directeurs d’achat publiés mercredi. L’indice PMI composite a reculé à 48,1 en septembre, après 48,9 en août (première estimation à 48,2), encore au-dessous de la barre des 50 qui sépare contraction et croissance de l’activité. La hausse des prix, en particulier dans l’énergie, ainsi que l’assombrissement des perspectives économiques, ont rendu les consommateurs méfiants si bien que l’indice PMI des services est tombé à 48,8 en septembre, après 49,8 en août. Dans les deux cas à un plus bas depuis février 2021.
L’activité du secteur privé britannique a subi en septembre sa plus forte contraction depuis début 2021. L’indice PMI composite, qui rassemble le secteur des services et celui de l’industrie manufacturière, a reculé à 49,1 après 49,6 en août, lorsque la majeure partie du Royaume-Uni était encore soumise à des mesures de confinement. Si le chiffre définitif est un peu meilleur que la première estimation, qui l’avait donné à 48,4, l’enquête montre que le sentiment des entreprises privées concernant leurs perspectives de croissance à un an est au plus bas depuis mai 2020. L’indice PMI du seul secteur des services a reculé à 50,0 contre 50,9 en août, pour la première fois en 19 mois. Les nouvelles commandes ont reculé en septembre, les entreprises mettant en cause le Brexit et la dégradation de la conjoncture mondiale, ainsi que la baisse de confiance des ménages, qui réduisent leurs dépenses. Les tensions inflationnistes restent proches du plus haut historique enregistré en mai.
Le gouvernement néerlandais a déclaré mardi qu’il prévoyait de dépenser environ 23,5 milliards d’euros pour plafonner les prix des contrats d'énergie afin de protéger les consommateurs de la hausse des prix. Le gouvernement avait annoncé le plafonnement des prix le mois dernier mais n’avait pas encore décidé des derniers détails. En 2023, les prix seront plafonnés à 0,40 euro par kilowattheure d'électricité et à 1,45 euro par mètre cube de gaz pour un maximum de 2.900 kilowattheures et 1.200 mètres cubes, respectivement. Les ménages recevront aussi des remboursements s'élevant en moyenne à 190 euros pour les deux derniers mois de 2022. Ces mesures s’ajoutent aux 18 milliards d’euros que le gouvernement prévoit de dépenser l’an prochain pour aider les ménages à faire face à l’inflation.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a estimé mardi qu’il était difficile de dire si l’inflation avait atteint un pic dans la zone euro, au moment où les prix à la consommation affichent un niveau record, alimentés par la flambée des coûts de l'énergie. L’inflation en zone euro a bondi à 10% en septembre, après avoir atteint 9,1% le mois précédent, déjà un plus haut depuis que l’office européen des statistiques a commencé à publier l’indicateur en janvier 1997. S’exprimant lors d’une rencontre avec des étudiants organisée à la banque centrale de Chypre, Mme Lagarde a une nouvelle fois souligné que l’inflation atteignait un niveau «élevé qui n'était pas souhaitable».
La valse des prix accélère en Turquie. L’inflation annuelle a augmenté en septembre pour le seizième mois consécutif à 83,5%, avec le bond des prix du logement (+84,7%) et des transports (+117,7%), sur fond d’envolée des prix de l’énergie (+133%), et des prix de l’alimentation et des boissons (+93,1%). A ce niveau, l’inflation atteint un point haut depuis 1998. Elle était inférieure à 20% il y a un an. Entre-temps, la chute de la devise et une politique monétaire hétérodoxe de baisse des taux d’intérêt malgré la forte inflation, ont nettement alimenté l’inflation importée. Sur un mois, l’inflation s’est accentuée à 3,1%, après 1,5% en août.
Le secteur manufacturier britannique s’enfonce dans la récession. Bien qu’en hausse par rapport à août, l’indice PMI manufacturier définitif ressort inférieur à 50 en septembre pour le troisième mois consécutif, à 48,4 (contre 47,3 le mois dernier et 48,5 pour l’estimation flash). Les fabricants de biens intermédiaires sont les plus touchés par cet affaiblissement mais les biens de consommation et d’équipements sont également en contraction. Les nouvelles commandes baissent pour le quatrième mois consécutif sur fond de reports ou d’annulations en raison de l’incertitude économique ainsi que de la hausse des coûts des entreprises. La croissance des commandes à l’export est au plus bas depuis mai 2020.
L’activité du secteur manufacturier en zone euro a enregistré sa contraction la plus marquée depuis 27 mois, la crise du coût de la vie rendant les consommateurs et les professionnels prudents, montrait lundi l’enquête mensuelle S&P Global (ex-IHS Markit) auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier est tombé à 48,4 en septembre, après 49,6 en août (48,5 en estimation «flash»), et s’enfonce un peu plus sous le seuil de 50 séparant contraction et expansion. Un indice mesurant la production, qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite attendu mercredi, est tombé à 46,3 après 46,5. Et l’indice de production future, qui évalue les perspectives des directeurs d’achat pour l’année à venir, a chuté de 52,7 à 45,3, son niveau le plus bas depuis mai 2020.
La valse des prix accélère en Turquie. L’inflation annuelle a augmenté en septembre pour le seizième mois consécutif à 83,5%, avec le bond des prix du logement (+84,7%) et des transports (+117,7%), sur fond d’envolée des prix de l’énergie (+133%), et des prix de l’alimentation et des boissons (+93,1%). A ce niveau, l’inflation atteint un point haut depuis 1998. Elle était inférieure à 20% il y a un an. Entre-temps, la chute de la devise et une politique monétaire hétérodoxe de baisse des taux d’intérêt malgré la forte inflation, a nettement alimenté l’inflation importée. Sur un mois, l’inflation s’est accentuée à 3,1%, après 1,5% en août.
L’activité du secteur manufacturier en zone euro a enregistré sa contraction la plus marquée depuis 27 mois, la crise du coût de la vie rendant les consommateurs et les professionnels prudents, montre l’enquête mensuelle S&P Global (ex-IHS Markit) auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier est tombé à 48,4 en septembre, après 49,6 en août (48,5 en estimation «flash»), et s’enfonce un peu plus sous le seuil de 50 séparant contraction et expansion.
Le secteur manufacturier britannique s’enfonce dans la récession. Bien qu’en hausse par rapport à août, l’indice PMI manufacturier définitif ressort inférieur à 50 en septembre pour le troisième mois consécutif, à 48,4 (contre 47,3 le mois dernier et 48,5 pour l’estimation flash). Les fabricants de biens intermédiaires sont les plus touchés par cet affaiblissement mais les biens de consommation et d’équipements sont également en contraction.
Les dépenses de consommation des ménages en biens en France sont restées stables en août après avoir reculé de 0,9% (chiffre révisé en baisse) en juillet, selon les données publiées vendredi par l’Insee. Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un recul de 0,1% en août. Ce redressement de la consommation d’un mois sur l’autre est porté par le rebond de la consommation en biens fabriqués (+1,2%), des dépenses en habillement-textile (+2,4% après -4,9% précédemment), ainsi que par les hausses des achats de biens durables (+1,3%). A l’inverse, la consommation alimentaire et en énergie a reculé par rapport au mois précédent, à -1,0% et -0,4% respectivement.
Après trois mois de hausse, le taux de chômage en Allemagne est resté stable à 5,5% en septembre en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué vendredi l’Agence pour l’emploi dans un communiqué. Le nombre de chômeurs a de son côté progressé de 14.000 personnes sur un mois, chiffre inférieur au consensus des économistes qui tablaient en moyenne sur 20.000 nouveaux demandeurs. La tendance est similaire en zone euro où le taux de chômage est ressorti à 6,6% en août, comme en juillet, selon les chiffres publiés par Eurostat, l’agence européenne de la statistique.
Les dépenses de consommation américaines ont rebondi en août, mais les hausses des taux d’intérêt de la Réserve fédérale face à l’inflation ralentissent la demande, ce qui pourrait limiter la reprise prévue de l’activité économique ce trimestre. Les dépenses de consommation, qui représentent plus des deux tiers de l’activité économique américaine, ont augmenté de 0,4% le mois dernier après avoir baissé de 0,2% en juillet, a indiqué vendredi le département du Commerce. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse des dépenses de consommation de 0,2%. L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) a augmenté de 0,3% le mois dernier après un recul de 0,1% en juillet.