Jusqu’où ira l’inconséquence des dirigeants britanniques ? La politique de Liz Truss n’est pas seulement un problème permanent pour les marchés. Voilà que les révélations de la presse sur la pratique du pouvoir de cette drôle de chef du gouvernement vont faire monter d’un cran la colère des citoyens déçus par le Brexit. En poste comme secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères avant d’être choisie comme Première ministre, Liz Truss a dépensé pas moins de 1,8 million de livres sur les six premiers mois de cette année en faisant vingt voyages officiels, selon The Guardian. Son prédécesseur, durant les six mois précédant la crise du Covid-19, avait coûté, lui, 67.000 livres au pays au titre de ses visites à l’étranger… Comble de légèreté, Liz Truss a demandé au nouveau roi de ne pas se rendre à la conférence annuelle de l’ONU sur le climat qui se tiendra en novembre en Egypte, alors que le sujet était pourtant porté de longue date par l’ex-prince Charles. Pour comble, Liz Truss n’a pas même l’intention d’aller à la COP 27 ! Et on ne peut même plus espérer que c’est pour économiser les émissions carbone du déplacement…
L’économie britannique s’est finalement contractée de 0,3% en rythme mensuel en août, après une croissance révisée à la baisse de 0,1% en juillet, d’après les données publiées mercredi par l’Office for National Statistics (ONS). La production a chuté de 1,8% et a été le principal frein à la croissance, la fabrication reculant de 1,6% tandis qu’un niveau plus élevé que d’habitude de maintenance dans le pétrole et le gaz de la mer du Nord a également pesé. Les services diminuent de 0,1%, avec en particulier les activités liées à la santé et à l’action sociale (-1,3%) et celles liées aux arts, spectacles et loisirs (-5%), compensant en partie la croissance de 1,2% des activités professionnelles, scientifiques et techniques. Pendant ce temps, la construction a progressé de 0,4%, stimulée par une hausse de 1,9% des nouveaux travaux, alors que les activités de réparation et d’entretien ont chuté de 2%. Sur les trois mois se terminant en août, l’économie britannique s’est également contractée de 0,3%.
L’économie britannique s’est finalement contractée de 0,3% en rythme mensuel en août, après une croissance révisée à la baisse de 0,1% en juillet, d’après les données publiées mercredi par l’Office for National Statistics (ONS).
La production industrielle a bondi de 2,3% entre juillet et août en Italie, bien au-dessus des attentes du marché (0,2%) selon le rapport publié mardi par l’Istat. Ce rebond a concerné d’abord les biens de consommation (+2,6% après -0,7%) et les biens intermédiaires (+0,8% après -0,6%), compensant le recul plus marqué de l’énergie (-2,3% après -0,5%). La production de biens d’équipement a augmenté à un rythme plus lent (+1,8% après +2,1%). Sur une base annuelle corrigée des jours ouvrables, l’activité industrielle a augmenté de 2,9%, rebondissant après la contraction révisée à la baisse de 1,3% en juillet.
Les prix de l’immobilier pourraient reculer de 10% au Royaume-Uni, selon la responsable du crédit chez Lloyds Banking Group, citée par Reuters, qui s’exprimait lors d’une conférence sectorielle mardi. Le marché doit s’ajuster à la hausse des coûts de financement et à celle du coût de la vie. Roselyne Renel estime toutefois que le marché ne devrait pas s’effondrer. Lloyds est le plus important intervenant britannique sur les prêts immobiliers.
Les investisseurs interrogés par EY regrettent en revanche l'affaiblissement du couple franco-allemand et s'inquiètent de l’endettement record de la France.
Les syndicats allemands Verdi et DBB ont réclamé mardi une revalorisation salariale de 10,5% pour quelque 2,5 millions d’agents du secteur public afin de compenser l’inflation. Ils demandent en outre une augmentation de 200 euros par mois pour les stagiaires. «La sécurisation des revenus, qui passe par une compensation de l’inflation, notamment pour les salariés à revenus moyens et faibles, est pour nous au coeur du cycle de négociations collectives», a déclaré Frank Werneke, secrétaire général de Verdi. L’accord salarial actuellement en vigueur dans la fonction publique expire fin 2022. Les négociations salariales doivent reprendre début 2023, avec trois cycles en janvier, février et fin mars.
Les prix de l’immobilier pourraient reculer de 10% au Royaume-Uni, selon la responsable du crédit chez Lloyds Banking Group, citée par Reuters, qui s’exprimait lors d’une conférence sectorielle mardi. Le marché doit s’ajuster à la hausse des coûts de financement et du coût de la vie. Roselyne Renel estime toutefois que le marché ne devrait pas s’effondrer. Lloyds est le plus important acteur britannique sur les prêts immobiliers.
La production industrielle a bondi de 2,3% entre juillet et août en Italie, bien au-dessus des attentes du marché (0,2%) selon le rapport publié mardi par l’Istat. Ce rebond a concerné d’abord les biens de consommation (+2,6% après -0,7%) et les biens intermédiaires (+0,8% après -0,6%), compensant le recul plus marqué de l’énergie (-2,3% après -0,5%). Dans l’intervalle, la production de biens d’équipement a augmenté à un rythme plus lent (+1,8% après +2,1%).
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi que son conseil d’administration a approuvé un nouveau plan d’urgence pour l’Ukraine de 1,3 milliard de dollars pour soutenir l'économie du pays à la suite de son invasion par la Russie. Les fonds viendront d’un nouveau programme de prêts d’urgence visant à pallier les pénuries alimentaires, approuvé par le conseil d’administration du FMI le mois dernier. Le conseil d’administration a approuvé ce nouveau fonds - qui vient s’ajouter au fonds de 1,4 milliard de dollars accordé par le FMI à l’Ukraine - à l’issue d’une réunion qui a duré près de deux heures, a indiqué à Reuters une source proche du dossier.
La production industrielle allemande s’est contractée plus que prévu en août, selon des données publiées vendredi par Destatis, l’office statistique allemand. La production industrielle a diminué de 0,8% par rapport à juillet, alors que le consensus anticipait une baisse de 0,5%. Destatis explique cette détérioration par la persistance de goulets d'étranglement liés à la pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine. Les ventes au détail allemandes ont de leur côté reculé de 1,3% en août en données corrigées des variations saisonnières, alors que le consensus prévoyait une baisse de 1,1%. Sur un an, elles affichent un repli de 4,3%, conforme aux attentes, contre -2,6% en juillet
La production industrielle de la République Tchèque a bondi de 7,2% en août sur un an (+0,8% par rapport à juillet), selon les données publiées jeudi par l’office statistique tchèque. Cette progression dépasse les attentes de 3,5% des économistes. Elle avait progressé de seulement 0,9% en juillet. Les nouvelles commandes sont en forte progression également de 18,7% sur un an en août (dont +14,9% pour les commandes à l’export et 26,7% pour le marché local). Cette hausse, qui est la plus importante depuis juin 2021, s’explique toutefois par un effet de base très favorable notamment dans la production automobile. Cette dernière a bondi de 48,7% en août sur un an, après 15,9% en juillet. D’autres secteurs sont en nette progression comme l’industrie pharmaceutiques ou du cuir.
La production industrielle allemande s’est contractée plus que prévu en août, selon des données publiées vendredi par Destatis, l’office statistique allemand. La production industrielle a diminué de 0,8% par rapport à juillet, alors que le consensus Reuters anticipait une baisse de 0,5%. Destatis explique cette détérioration par la persistance de goulets d'étranglement liés à la pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine. Pour le mois de juillet, l’Office a révisé son chiffre à la hausse, passant de -0,3% à zéro. Jeudi, il avait annoncé une baisse, également plus importante que prévu, des nouvelles commandes à l’industrie dans le pays en août, en recul de 2,4%.
Les commandes à l’industrie allemande ont enregistré une baisse mensuelle plus importante que prévu en août. Elles ont reculé de 2,4% sur un mois en août, en données ajustées des variations saisonnières, a déclaré l’Office fédéral des statistiques Destatis jeudi. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur une baisse bien moins sévère de 0,7%. Destatis a toutefois revu à la hausse ses chiffres pour les commandes de juillet, qui ont connu une croissance de 1,9% après une estimation initiale à -1,1%.
Le Fonds monétaire international (FMI) abaissera sa prévision d’une croissance mondiale de 2,9% en 2023 la semaine prochaine lors des réunions annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, a déclaré jeudi sa directrice générale Kristalina Georgieva. Elle a indiqué que toutes les plus grandes économies du monde ralentissaient désormais, ce qui freinait la demande d’exportations des pays émergents et en développement, déjà durement touchés par les prix élevés des denrées alimentaires et de l'énergie. La directrice générale a expliqué que l’ordre ancien, caractérisé par de faibles taux d’intérêt et une faible inflation, cédait la place à un ordre dans lequel «n’importe quel pays peut être dévié de sa trajectoire (économique) plus facilement et plus fréquemment».