L’indicateur de climat économique dans la zone euro a reflué en mai après avoir atteint le mois précédent un pic de près de 10 ans. Ce repli s’explique par une baisse de la confiance dans le secteur des services, selon l’enquête mensuelle de la Commission européenne publiée ce matin. L’indice du climat économique a reculé à 109,2 contre 109,7 (révisé) en avril. Les économistes prévoyaient en moyenne une progression à 110,0. L’indicateur de confiance dans le secteur des services a fléchi à 13,0 en mai contre 14,2 en avril, et celui dans le commerce de détail a baissé à 2,0 contre 3,1%. L’indicateur de confiance dans l’industrie manufacturière s’est en revanche amélioré à 2,8 contre 2,6.
La consommation des ménages français a rebondi de 0,5% en avril après deux mois de baisse, portée notamment par un redémarrage des dépenses en énergie et une nette accélération des achats de produits alimentaires, selon les données publiées ce mardi par l’Insee. Dans le même temps, l’institut a revu en hausse la marque du mois de mars à -0,1% contre -0,4% annoncé précédemment. Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse de 0,7% des dépenses de consommation le mois dernier.
Les flux nets de crédits d'équipement des entreprises ont diminué à 2,1 milliards d’euros en France au mois d’avril, une baisse liée à l’arrêt du dispositif de suramortissement fiscal le 14 avril, selon des données publiées hier par la Banque de France. Sur les douze mois à fin avril, l’encours des crédits d'équipement affiche toutefois une hausse de 6,4%, soit le rythme le plus élevé constaté depuis mai 2009, contre +6,3% à fin mars. Au total, les encours de crédits aux entreprises ont affiché une croissance de 5,4% à fin avril.
Paris a toutes ses chances» pour attirer des banques localisées à Londres qui devront rapatrier dans l’Union européenne une partie de leurs activités après la sortie du Royaume-Uni, a indiqué lundi François Villeroy de Galhau. Le gouverneur de la Banque de France, qui présentait le rapport annuel de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), a également réaffirmé que la France a «des contacts discrets mais nombreux et sérieux» avec des banques basées à la City.
Les prix à la consommation au Japon ont progressé de 0,3% sur un an en avril, selon des données publiées vendredi par le gouvernement japonais, alors que les économistes tablaient sur une progression de 0,4%. L’indice des prix avait progressé de 0,2% en mars. Il inclut les prix des produits pétroliers mais exclut ceux des denrées alimentaires fraîches. L’inflation est restée nulle au mois d’avril si l’on ne tient pas compte de l'évolution des prix de l'énergie et de l’alimentation.
Lors du G7 qui s’est tenu en Sicile, le Premier ministre britannique Theresa May a affirmé vendredi au président français Emmanuel Macron que le Royaume-Uni souhaite négocier à la fois sur les conditions de sortie de l’Union européenne et sur les relations futures entre les deux juridictions, selon un porte-parole du gouvernement britannique. Ses contreparties souhaitent de leur côté négocier d’abord sur les conditions de sortie du pays de l’Union.
La Première ministre britannique Theresa May a affirmé aujourd’hui au président français Emmanuel Macron que le Royaume-Uni souhaite négocier à la fois sur les conditions de sortie de l’Union européenne et sur les relations futures entre les deux juridictions, selon un porte-parole du gouvernement britannique. Les européens souhaitent quant à eux négocier d’abord sur les conditions de sortie du pays de l’Union. Lors d’un rencontre en marge du G7 en Italie, la Première ministre britannique, a également affirmé qu’elle veut «que les choses soient claires rapidement au sujet de la position des citoyens britanniques au Royaume-Uni et vice et versa», selon un porte-parole, cité par Reuters. Selon l’agence de presse, Theresa May devrait aussi rencontrer le président des Etats-Unis Donald Trump, à l’occasion du G7.
Les prix à la consommation au Japon ont progressé de 0,3% sur un an en avril, selon des données publiées ce matin par le gouvernement japonais alors que les économistes tablaient sur une progression de 0,4% (estimation médiane). L’indice des prix avait progressé de 0,2% en mars. Il inclut les prix des produits pétroliers mais exclut ceux des denrées alimentaires fraîches. L’inflation est restée nulle au mois d’avril si l’on ne tient pas compte de l'évolution des prix de l'énergie et de l’alimentation. Par ailleurs, les prix à la consommation ont légèrement augmenté en mai à Tokyo, à 0,1% sur un an, alors que les économistes sondés par Reuteurs s’attendaient à une stabilisation.
La croissance britannique au premier trimestre a ralenti davantage qu’initialement indiqué en raison de la hausse de l’inflation dans la foulée du Brexit, évolution qui a affecté les dépenses des ménages, montrent les statistiques officielles publiées hier. Par rapport au quatrième trimestre 2016, la croissance est ressortie à 0,2% sur la période janvier-mars contre 0,3% estimée auparavant. Sur un an, la croissance a également été révisée en baisse, à 2,0%, contre une estimation initiale de +2,1%.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis se sont élevées à 234.000 en données corrigées des variations saisonnières lors de la semaine au 20 mai, soit une progression de 1.000 par rapport à la semaine précédente pour laquelle la statistique a été révisée à la hausse, a annoncé hier le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 238.000 inscriptions au chômage. La moyenne mobile sur quatre semaines s’est établie à 235.250, soit un repli de 5.750 par rapport à la semaine précédente, au plus bas depuis avril 1973.
Le moral des ménages allemands a atteint un plus haut de près de 16 ans à l’approche du mois de juin, confortant le scénario d’une croissance de la première économie de la zone euro qui restera soutenue par la demande privée. L’indice de l’institut GfK de Nuremberg, publié mercredi et calculé à partir d’un échantillon de l’ordre de 2.000 personnes, est ressorti à 10,4, au plus haut depuis octobre 2001. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à un indice inchangé par rapport au mois précédent à 10,2.
Le déficit budgétaire britannique en avril, premier mois de l’exercice 2017/2018, est ressorti à 10,4 milliards de livres (12 milliards d’euros), en hausse de 13,1% par rapport à avril 2016, a annoncé hier l’Office de la statistique nationale (ONS). Le consensus des économistes le donnait à 8,9 milliards de livres. Les recettes de la TVA n’ont augmenté que de 0,2% en termes annualisés le mois dernier, soit leur hausse la plus faible depuis août 2016. Les recettes de l’impôt sur le revenu ont progressé de 1% et celles de l’impôt sur les sociétés de 7%. L’ONS a par ailleurs révisé le déficit budgétaire 2016/2017, le réduisant de 3,3 milliards de livres à 48,7 milliards.
Le climat des affaires s’est encore éclairci en Allemagne en mai, au point que l’indice le mesurant est à son niveau le plus haut depuis 1991. L’indice du moral des entrepreneurs de l’institut munichois Ifo, publié hier, est monté à 114,6 en mai, contre 113 (chiffre revu en hausse) en avril. «Cette évolution de l’indice Ifo ainsi que d’autres indicateurs économiques clés laissent présager une croissance de 0,6% au deuxième trimestre», indique Clemens Füst, le directeur de l’Ifo. «L’activité économique reste très dynamique en Allemagne.»
La croissance de l’activité s’est poursuivie en mai au même rythme qu’en avril et les entreprises peinent à satisfaire une demande qui va croissant, montrent les premiers résultats de l’enquête PMI de Markit publiée hier. L’indice PMI composite (considéré comme un bon indicateur de la croissance globale) a augmenté à 56,8 en mai, son niveau le plus élevé depuis avril 2011. La progression de l’activité est également sensible en France: la croissance dans les services a accéléré en mai, pour afficher son rythme le plus élevé depuis six ans et tirer l’ensemble du secteur privé, qui enregistre son dixième mois consécutif de croissance. L’indicateur du secteur des services est ainsi ressorti à 58, nettement au-dessus du mois d’avril (56,7).
Le déficit budgétaire britannique en avril, premier mois de l’exercice 2017/2018, est ressorti à 10,4 milliards de livres (12 milliards d’euros), en hausse de 13,1% par rapport à avril 2016, a annoncé mardi l’Office de la statistique nationale (ONS). Le consensus des économistes le donnait à 8,9 milliards de livres et le chiffre publié a dépassé les estimations les plus hautes.
Le climat des affaires s’est encore plus éclairci que prévu en Allemagne en mai, au point que l’indice le mesurant est à son niveau le plus haut depuis 1991. L’indice du moral des entrepreneurs de l’institut munichois Ifo, publié mardi et calculé à partir d’un échantillon de quelque 7.000 entreprises, est monté à 114,6 en mai contre 113,0, un chiffre revu en hausse, en avril. Les économistes interrogés par Reuters l’attendaient à 113,1.
La croissance de l’activité s’est poursuivie en mai au même rythme qu’en avril et les entreprises peinent à satisfaire une demande qui va croissant, montrent les premiers résultats de l’enquête PMI de Markit publiée mardi. L’indice PMI composite - considéré comme un bon indicateur de la croissance globale - a augmenté à 56,8 ce mois-ci, son niveau le plus élevé depuis avril 2011.
Les exportations japonaises ont augmenté pour le cinquième mois d’affilée en avril, la hausse des livraisons de semi-conducteurs et d’acier montrant que la demande internationale pourrait aider à stimuler l'économie du pays. Cette hausse s’est élevée à 7,5% en rythme annuel, après un bond de 12% en mars, a indiqué hier le ministère des Finances. Les importations ont augmenté de 15,1%, contre une anticipation médiane de 14,8%, en raison de la facture énergétique. L’excédent commercial japonais a ainsi atteint 481,7 milliards de yens (3,87 milliards d’euros) le mois dernier.
Les exportations japonaises ont augmenté pour le cinquième mois d’affilée en avril, la hausse des livraisons de semi-conducteurs et d’acier montrant que la demande internationale pourrait aider à stimuler l'économie du pays. Cette hausse s’est élevée à 7,5% le mois dernier en rythme annuel, après un bond de 12% en mars, montrent les données publiées lundi par le ministère des Finances. Le consensus des économistes prévoyait en moyenne une progression de 7,8%. Les importations ont augmenté de 15,1%, contre une anticipation médiane de 14,8%, en raison du coût de la facture énergétique. L’excédent commercial japonais a ainsi atteint 481,7 milliards de yens (3,87 milliards d’euros) le mois dernier, à comparer à un consensus de 521 milliards.
La France et l’Allemagne vont créer un groupe de travail qui soumettra des propositions d’ici au conseil des ministre franco-allemand prévu en juillet en vue de renforcer la zone euro, ont annoncé lundi le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, et son homologue allemand, Wolfgang Schäuble. Lors de son premier déplacement à Berlin depuis sa nomination, Bruno Le Maire a expliqué que le groupe de travail examinerait des questions telles que la convergence budgétaire, la coordination des politiques économiques et des projets d’investissement destinés à stimuler la croissance et à réduire le chômage.