Le président chinois Xi Jinping a promis hier une enveloppe susceptible d’atteindre 124 milliards de dollars (113,4 milliards d’euros) pour son ambitieux projet de «nouvelle route de la soie», lancé en 2013, qui vise à renforcer les échanges entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe grâce à des investissements dans les infrastructures. Il a annoncé l’octroi de financements supplémentaires, notamment par le biais d’un versement de 100 milliards de yuans (13,3 milliards d’euros) au fonds consacré à ce projet, mais aussi des prêts des banques publiques chinoises à hauteur de 300 milliards de yuans. Xi Jinping, qui se pose en partisan du libre-échange face à la tentation protectionniste de Washington, a en outre annoncé 60 milliards de yuans d’aide au développement et aux organisations internationales dans les nouveaux pays participant au projet. Les dirigeants de 29 pays participent à ce premier sommet qui prendra fin aujourd’hui.
La Grèce a abaissé samedi sa prévision de croissance 2017 de 2,7% à 1,8% dans son projet de budget à mi-parcours, en raison des incertitudes provoquées par les retards accumulés au cours de la dernière revue des réformes comprises dans son plan d’aide. La Commission européenne avait réduit jeudi sa prévision de croissance 2017 à 2,1% pour la Grèce, contre 2,7% auparavant. Athènes prévoit une progression du PIB de 2,4% pour 2018 et de 2,6% pour 2019. Ces prévisions sont inférieures à celles de Bruxelles qui a réduit son estimation pour 2018 à 2,5%, contre 3,1% auparavant.
L'économie allemande a enregistré une croissance de 0,6% au premier trimestre 2017, soutenue par les investissements dans le secteur de la construction, des machines et de l'équipement et de solides dépenses publiques et des ménages, a annoncé vendredi Destatis, l’office fédéral de la statistique. Il souligne également que de robustes exportations ont contribué à ce résultat qui est en ligne avec les attentes des économistes. Sur un an, la hausse du PIB est de 1,7%, également conforme au consensus.
La production industrielle corrigée des variations saisonnières dans les 19 pays de la zone euro a reculé de 0,1% en mars d’un mois sur l’autre, selon l’estimation publiée vendredi par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Elle affiche cependant une progression de 1,9% sur un an. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne des hausses de 0,3% sur le mois et de 2,3% sur un an. La baisse de mars est largement due à un repli de 3,2% de la production d'énergie, seul secteur à enregistrer un recul.
La confiance des consommateurs américains a bondi en mai. L’indice s’est établi à 97,7 en mai, contre 97 en avril, selon les chiffres préliminaires de l’enquête réalisée par l’Université du Michigan. Les économistes interrogés par MarketWatch tablaient sur un indice à 97,2. L’indice de confiance de l’Université du Michigan constitue un indicateur des dépenses de consommation, qui représentent le principal moteur de l'économie américaine. Le sous-indice mesurant les anticipations des consommateurs vis-à-vis de l'économie américaine est passé de 87 le mois dernier à 88,1 en mai, soit un bond de plus d’un point. La composante relative au regard des ménages sur les conditions économiques actuelles est de son côté demeurée stable dans le même intervalle, à 112,7 en mai.
La production industrielle corrigée des variations saisonnières dans les 19 pays de la zone euro a reculé de 0,1% en mars d’un mois sur l’autre, selon l’estimation publiée ce matin par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Elle affiche cependant une progression de 1,9% sur un an. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne des hausses de 0,3% sur le mois et de 2,3% sur un an. La baisse de mars est largement due à un repli de 3,2% de la production d'énergie, seul secteur à enregistrer un recul.
L'économie allemande a enregistré une croissance de 0,6% au premier trimestre 2017, soutenue par les investissements dans le secteur de la construction, des machines et de l'équipement et de solides dépenses publiques et des ménages, a annoncé ce matin Destatis, l’office fédéral de la statistique. Il souligne également que de robustes exportations ont contribué à ce résultat qui ressort en ligne avec les attentes des économistes. Sur un an, la hausse du PIB est de 1,7%, également conforme au consensus.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont établies à 236.000 au cours de la semaine au 6 mai aux Etats-Unis, a annoncé ce jeudi le département du Travail. Les économistes interrogés attendaient 245.000 inscriptions. Les inscriptions sont désormais inférieures à 300.000 pour la 114e semaine consécutive, la plus longue série depuis 1970. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s’est élevé à 1,92 million lors de la semaine au 29 avril, le niveau le plus bas depuis novembre 1988.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis et le nombre de chômeurs régulièrement inscrits est au plus bas depuis 28 ans et demi. Les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont établies à 236.000 au cours de la semaine au 6 mai, soit une baisse de 2.000 par rapport à la semaine précédente pour laquelle la statistique n’a pas été révisée, a annoncé ce jeudi le département du Travail. Les économistes interrogés attendaient 245.000 inscriptions. Les inscriptions sont désormais inférieures à 300.000 pour la 114e semaine consécutive. C’est la plus grande série depuis 1970, période où le marché du travail était bien moins ample qu'à présent.
La production industrielle britannique a baissé plus que prévu en mars, montrent des chiffres officiels publiés jeudi qui attestent une nouvelle fois de l’impact du Brexit sur l'économie. Selon l’ONS, l’institut national de la statistique, elle a reculé de 0,5% le mois dernier après s'être repliée de 0,8% en février (chiffre révisé à la baisse) et de 0,3% en janvier. Les économistes interrogés par Reuters attendaient une diminution de 0,3% en mars. Sur le premier trimestre, la production industrielle n’affiche plus qu’une progression de 0,1% par rapport aux trois mois précédents.
La croissance du PIB devrait être de 1,7 % en 2017 et de 1,8 % en 2018 dans la zone euro, selon les prévisions publiées ce matin par la Commission européenne. L’institution a légèrement révisé en hausse ses anticipations depuis le début de l’année. Dans ses prévisions d’hiver, la Commission tablait sur une croissance de seulement 1,6 % cette année et de 1,8 % l’année prochaine.
Le chômage dans la zone euro est plus élevé que ne l’indiquent les statistiques officielles, ce qui constitue un frein persistant à la croissance des salaires, déclare la Banque centrale européenne dans une étude publiée hier. Cette situation pourrait retarder la normalisation de la politique monétaire de la BCE. L’incohérence entre le recul du chômage et la faible progression des salaires n’est qu’apparente, souligne la BCE dans cette étude, car les chiffres officiels excluent les personnes ne respectant pas certains critères statistiques stricts mais aussi tous les temps partiels subis, alors même que ces deux catégories contribuent à l’atonie du marché du travail. Ajusté de ces catégories, le sous-emploi atteint environ 15% dans la zone euro, soit bien au-dessus du taux de chômage officiel de 9,5%, et seule l’Allemagne semble manifester des signes de tension sur son marché du travail.
La dynamique de croissance apparaît globalement stable pour les mois qui viennent dans la zone OCDE, y compris dans la zone euro, selon les données publiées hier par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). S’agissant des économies émergentes, les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité avec six à neuf mois d’avance, continuent d’indiquer une inflexion positive en Russie et au Brésil, ainsi qu’une stabilité en Chine et en Inde. L’indicateur global pour la zone OCDE reste stable à 100,1, juste au-dessus du seuil de 100 qui reflète la tendance à long terme de l’activité économique.
Le chômage dans la zone euro est plus élevé que ne l’indiquent les statistiques officielles, ce qui constitue un frein persistant à la croissance des salaires, déclare la Banque centrale européenne dans une étude publiée mercredi. Cette situation pourrait retarder la normalisation de la politique monétaire de la BCE. L’incohérence entre le recul du chômage et la faible progression des salaires n’est qu’apparente, souligne la BCE dans cette étude, car les chiffres officiels excluent les personnes ne respectant pas certains critères statistiques stricts mais aussi tous les temps partiels subis, alors même que ces deux catégories contribuent à l’atonie du marché du travail.
Le nombre d’emplois vacants en Allemagne a atteint un record au premier trimestre, passant au-dessus du million en raison d’une croissance de l’activité plus forte que celle de la population active, montre une étude d’IAB, un institut de recherche sur le travail, publiée mardi. Le nombre de postes non pourvus a augmenté d’environ 75.000 sur un an et de 9.000 sur le trimestre pour atteindre 1,064 million, selon cette étude.
Le Fonds monétaire international (FMI) invite, dans un rapport publié mardi, les pays asiatiques à agir rapidement pour faire face au vieillissement de leurs populations. La part de la population âgée de 65 ans et plus augmentera rapidement pour atteindre près deux fois et demi son niveau actuel à l’horizon 2050, selon ce rapport. Cela signifiera que la démographie retirera 0,1 point de pourcentage sur le taux de croissance annuel au cours des trois prochaines décennies. Ce défi est particulièrement important pour le Japon, dont la population active s’est réduite de plus de 7% depuis 20 ans. Le FMI invite les pays d’Asie à s’attaquer à ce problème démographique en amont, en augmentant par exemple le travail des femmes et des personnes âgées et en réorganisant l’Etat providence.
La production industrielle allemande s’est contractée moins fortement que prévu en mars, de 0,4% sur un mois selon les données publiées mardi par le ministère de l’Economie, alors que le consensus des économistes anticipait un recul de 0,6%. Cette tendance a été alimentée par une baisse de 2,5% de la production énergétique. La production manufacturière s’est repliée de 0,5% et la construction a progressé de 1,5%. La hausse du mois de février a pour sa part été révisée en baisse, à +1,8% contre +2,2% auparavant. Sur l’ensemble du trimestre, la production industrielle allemande a augmenté de 1,4% par rapport aux trois mois précédents.
Le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a progressé de 0,5% au premier trimestre par rapport au trimestre précédent, selon la première estimation de l’indicateur publiée hier par Eurostat, l’institut de statistiques européen. Au quatrième trimestre de 2016, le PIB de la zone euro était déjà ressorti en hausse de 0,5% (contre 0,4% estimé auparavant par Eurostat). Sur un an, la croissance en zone euro (corrigée des variations saisonnières) a été de 1,7%, ce qui était aussi attendu. Le PIB de l’Union européenne a par ailleurs progressé de 0,4% au premier trimestre sur trois mois et de 1,9% sur un an.
Le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a progressé de 0,5% entre janvier et mars par rapport aux trois mois précédents, selon la première estimation de l’indicateur publiée ce matin par l’institut de statistiques européen, Eurostat. Ce chiffre est en ligne avec les attentes des économistes interrogés par Reuters. Au quatrième trimestre de 2016, le PIB de la zone euro était déjà ressorti en hausse de 0,5% (contre 0,4% estimé auparavant par Eurostat).