La zone euro a connu en 2017 son rythme de croissance le plus soutenu en dix ans, un élan qui devrait perdurer en 2018 et 2019, a estimé jeudi Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. La croissance économique de la zone euro a été de 2,5% l’an dernier, du jamais vu depuis le taux de 3,0% enregistré en 2007, selon des données publiées mardi par Eurostat.
Nicolas Maduro, qui disputait le 28 janvier une partie de softball, se concentre pour attraper la balle. Celle-ci pourrait tout aussi bien prendre la forme d’une patate chaude ou d’une boule de neige aux proportions inquiétantes. Le chef de l’Etat vénézuélien pourrait présider cette année à une inflation de 13.000 %. C’est la dernière prévision à jour du Fonds monétaire international (FMI), qui estime à 2.400 % la flambée des prix l’an dernier dans le pays. Le FMI a aussi revu, de -6 % à -15 %, son anticipation de récession pour l’année en cours. Si elle se réalise, le Venezuela aura détruit la moitié de sa richesse nationale depuis 2013. Champion du monde.
Après une cure d’amaigrissement budgétaire et un important train de réformes, le pays devrait sortir de la tutelle de ses créanciers. Un retour sur le marché est attendu en février.
Le gouvernement allemand prévoit désormais 2,4% de croissance cette année, au lieu de 1,9% précédemment, a déclaré hier la ministre de l’Economie Brigitte Zypries. La consommation, les salaires en hausse et la baisse du chômage contribuent à la bonne santé de la première économie d’Europe, a-t-elle expliqué. L'économie allemande a enregistré en 2017 une croissance de 2,2%, la plus forte depuis 2011. Après ajustement des effets calendaires, la croissance a atteint 2,5%. L’Office fédéral allemand du travail a par ailleurs annoncé hier que le taux de chômage outre-Rhin a été ramené à 5,4%, contre 5,5% en décembre, son plus bas niveau depuis la réunification en 1990.
Le gouvernement allemand prévoit désormais 2,4% de croissance cette année, au lieu de 1,9% précédemment, a déclaré aujourd’hui la ministre de l’Economie Brigitte Zypries. La consommation, les salaires en hausse et la baisse du chômage contribuent à la bonne santé de la première économie d’Europe, a-t-elle expliqué en présentant à la presse les prévisions dont Reuters s'était fait l'écho lundi. L'économie allemande a enregistré en 2017 une croissance de 2,2%, la plus forte depuis 2011. Après ajustement des effets calendaires, la croissance a atteint 2,5%.
L’Office fédéral allemand du travail a annoncé ce matin que le nombre de chômeurs en données corrigées des variations saisonnières (CVS) avait diminué de 25.000 à 2,415 millions en janvier, alors que les économistes projetaient une baisse de 17.000. Le taux de chômage outre-Rhin a ainsi été ramené à 5,4%, contre 5,5% en décembre, son plus bas niveau depuis la réunification en 1990. Le marché du travail devrait probablement continuer à alimenter le cycle de croissance de la première économie d’Europe, également stimulée par un rebond des exportations et une hausse des investissements des entreprises.
Les revenus du trafic de drogue vont entrer dans le calcul du produit intérieur brut (PIB) de la France à partir de la prochaine publication des comptes nationaux annuels fin mai, a annoncé l’Insee hier. Ce changement, inclus dans le cadre d’une plus vaste refonte des normes comptables, pourra se traduire par un relèvement de plus de deux milliards d’euros du niveau du PIB. L’année de référence pour le calcul de la croissance du PIB sera désormais 2014, alors que les calculs se font actuellement en base 2010. Les changements concernant les revenus liés aux stupéfiants ont été effectués «à la demande d’Eurostat», l’office statistique de l’Union européenne, précise l’Insee.
La confiance du consommateur aux Etats-Unis s’est améliorée plus que prévu en janvier, montre l’enquête mensuelle du Conference Board publie hier. L’indice de confiance calculé par l’organisation patronale est ressorti à 125,4, contre 123,1 en décembre (122,1 en première estimation il y a un mois). Le consensus l’attendait en hausse à 123,1. La composante du jugement des consommateurs sur la situation actuelle a reculé tandis que celle des anticipations a gagné près de cinq points.
La consommation des ménages est repartie en baisse en décembre en France (-1,2%), du fait d’un net recul des achats alimentaires et de biens durables, selon les données publiées hier par l’Insee. Mais l’institut a révisé dans le même temps en forte hausse, la marque, déjà très élevée, de novembre à +3,0% contre +2,2% annoncé initialement, un rythme sans précédent depuis juillet 1999. Sur l’ensemble du quatrième trimestre, les dépenses de consommation des ménages en biens ont reculé de 0,1% par rapport aux trois mois précédents.
La confiance du consommateur aux Etats-Unis s’est améliorée plus que prévu en janvier, montre mardi l’enquête mensuelle du Conference Board. L’indice de confiance calculé par l’organisation patronale est ressorti à 125,4, contre 123,1 en décembre (122,1 en première estimation il y a un mois). Le consensus l’attendait en hausse à 123,1.
Les chiffres publiés ce matin par l’Insee confirment le dynamisme de l’économie française. L’activité a encore accéléré à la fin de l’année dernière : la croissance s’est établie à +0,6 % au quatrième trimestre après 0,5 % au troisième trimestre.
La zone euro a connu en 2017 sa plus forte croissance depuis une décennie, montrent les estimations préliminaires publiées aujourd’hui par Eurostat. Sur l’ensemble de l’année écoulée, la croissance économique de la zone a atteint 2,5%, son rythme le plus rapide depuis la hausse de 3,0% enregistrée en 2007. Le produit intérieur brut (PIB) des 19 pays partageant la monnaie unique a progressé de 0,6% au quatrième trimestre par rapport aux trois mois précédents et de 2,7% sur un an, conformément aux prévisions des économistes.
La croissance du crédit aux entreprises a ralenti le mois dernier dans la zone euro après avoir touché en novembre un sommet depuis la crise financière de 2007-2009 a annoncé vendredi la Banque centrale européenne (BCE). Le crédit aux entreprises a augmenté de 2,9% le mois dernier, après +3,1% en novembre. La croissance du crédit aux particuliers a vu son rythme stagner à 2,8% après une hausse similaire en novembre. La progression de l’agrégat monétaire M3, considérée comme un bon indicateur avancé de l’activité et de l’inflation, s’est établie à 4,6% en rythme annuel après +4,9% en novembre.
La croissance de l'économie britannique a accéléré plus fortement que prévu au cours du quatrième trimestre à un rythme de 0,5% par rapport aux trois mois précédents, et de 1,5% en rythme annuel, selon les données provisoires publiées vendredi par l’Office national de la statistique britannique (ONS). Il s’agit du rythme de croissance trimestriel le plus rapide de l’année dernière mais la plus faible depuis 2013 en rythme annuel. La croissance britannique a ainsi très légèrement ralenti à 1,8% sur l’année 2017, après 1,9% en 2016, même s’il s’agit de la plus faible depuis 2012. Pour cette année, le consensus table sur un nouveau ralentissement de l’activité à 1,4%, malgré une légère accélération des anticipations de croissance globale.
L’euphorie qui avait porté le climat des affaires à son meilleur niveau depuis dix ans fin 2017 en France est un peu retombée en janvier selon des données publiées vendredi par l’Insee. L’indicateur global qui synthétise le climat des affaires s’est inscrit à 110 ce mois-ci, en baisse de deux points par rapport à décembre. L’Insee souligne que ces indicateurs restent largement au-dessus de leur moyenne de longue période, calée à 100. L’indicateur de l’industrie manufacturière gagne de son côté un point à 113 et retrouve son plus haut depuis décembre 2007, touché en novembre.
L’Italie doit commencer à réfléchir à un partenariat dans l’industrie spatiale avec la France après l’alliance conclue dans les chantiers navals, a déclaré vendredi le ministre italien de l’Industrie, Carlo Calenda. « Nous devons le faire avec prudence, car il s’agit (d’une industrie avec) des entreprises sensibles, mais nous devons relever le défi», a-t-il dit lors d’une conférence à Rome organisée par la fédération patronale italienne Confindustria et le Medef.
L’euphorie qui avait porté le climat des affaires à son meilleur niveau depuis dix ans fin 2017 en France est un peu retombée en janvier, à l’exception notable de l’industrie dont les perspectives d’activité progressent encore, selon des données publiées vendredi par l’Insee. L’indicateur global qui synthétise le climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprises interrogés chaque mois par l’institut, s’est inscrit à 110 ce mois-ci, en baisse de deux points par rapport à décembre. Le recul provient des secteurs des services et du bâtiment, dont les indicateurs perdent tout ou partie de leur avancée du mois dernier (-2 points à 109 pour les services et -1 point à 108 pour le bâtiment). Celui du commerce de détail est resté en revanche stable à 114 mais celui du commerce de gros, calculé tous les deux mois, perd 5 points à 111.
La croissance de l'économie britannique a accéléré plus fortement que prévu au cours du quatrième trimestre à un rythme de 0,5% par rapport aux trois mois précédents, et de 1,5% en rythme annuel, selon les données provisoires publiées ce matin par l’Office national de la statistique britannique (ONS). Les économistes tablaient en moyenne sur une croissance identique à celle du trimestre précédent, de 0,4%. Il s’agit du rythme de croissance trimestriel le plus rapide de l’année dernière mais la plus faible depuis 2013 en rythme annuel. L’impact du vote en faveur d’une sortie du pays de l’Union européenne (UE) n’a donc pas été aussi brutal que redouté.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont progressé moins que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, signe d’un resserrement des conditions du marché du travail. Sur la semaine au 20 janvier, elles ont augmenté de 17.000 à 233.000 en données corrigées des variations saisonnières, a annoncé aujourd’hui le département du Travail. Les inscriptions de la semaine précédente ont été révisées en baisse à 216.000 au lieu de 220.000 comme indiqué en première estimation. Les économistes attendaient pour la semaine dernière 240.000 inscriptions. La moyenne mobile sur quatre semaines a baissé à 240.000 dans la semaine au 20 janvier, contre 243.500 la semaine précédente.
La confiance des entreprises allemandes a progressé de manière inattendue en janvier. L’indice Ifo du climat des affaires, calculé à partir d’un échantillon de 7.000 entreprises, est ressorti à 117,6 en janvier après 117,2 en décembre. Cette embellie du climat des affaires est largement alimentée par le secteur manufacturier - où le moral n’a jamais été autant au beau fixe - et le commerce de gros. «Il est intéressant de voir que l’impasse politique sur la formation d’un gouvernement perturbe à peine les entreprises», a relevé Fuest. Ce bon chiffre fait écho à l’indice GfK du moral des consommateurs, publié également ce jeudi et qui n’a jamais été aussi élevé depuis 2001.