Le gouvernement suisse a relevé hier sa prévision de croissance pour 2018, mais a maintenu celle pour 2019 en avertissant sur les risques qui menacent la conjoncture internationale. Le secrétariat d’Etat à l'économie (Seco) a relevé sa prévision à 2,9% pour cette année, contre 2,4% anticipés en juin, et il attend toujours une croissance de 2,0% en 2019. «La conjoncture mondiale pourrait ralentir plus rapidement que les prévisions ne le suggèrent, surtout si le différend commercial opposant les États-Unis à d’autres espaces économiques majeurs devait connaître une nouvelle escalade», relève le communiqué.
Tocqueville Finance a indiqué ce 18 septembre, à l’occasion d’une présentation aux investisseurs, que le fonds Tocqueville Value Amérique est désormais géré par la boutique de gestion américaine Anchor Capital Advisors, basée à Boston. Le fonds dédié aux actions américaines a été piloté pendant des années par la société de gestion américaine Tocqueville Asset Management mais les performances n'étaient manifestement pas à la hauteur des attentes de Tocqueville Finance. Tocqueville AM continue toutefois de gérer le fonds Tocqueville Gold dont les actifs s'élèvent à environ 93 millions d’euros.Depuis avril dernier, la gestion du fonds Tocqueville Value Amérique, dont les encours s'élèvent à environ 100 millions d’euros, a été reprise par une équipe de deux gérants d’Anchor, Andrew P. St. Martin, et Jennifer K. DeSisto, qui étaient hier de passage à Paris. «Le fonds est un peu un condensé des meilleurs idées de notre gestion», a déclaré Jennifer K. DeSisto. La boutique américaine, spécialisée sur les actions américaines, gère quelque 9 milliards de dollars déployés dans neuf stratégies. Le fonds est géré selon une approche value, fondamentale au travers d’une stratégie de stock picking qui débouche sur la constitution d’un portefeuille de 50 à 75 lignes (66 actuellement). La sélection des sociétés se fait sur la base de leur solidité financière, de leurs avantages concurrentiels, de leur position de premier plan dans leur secteur, et de la qualité de l'équipe dirigeante. Les titres négligés et/ou sous-évalués par le marché retiennent toute l’attention des gérants.Toutes les tailles de capitalisations peuvent entrer dans la composition du fonds. Actuellement, le fonds comprend autour 54% de grosses capitalisations et 45% de petites et moyennes capitalisations. Selon les gérants, cette répartition équilibrée entre petites et grandes valeurs offre une certaine protection contre les risques de guerre commerciale qui vont plutôt affecter les grosses capitalisations exposées à l’international que les sociétés de taille plus modeste. Pour les quinze prochains mois, les perspectives restent très positives mais l’inversion de la courbe des taux laisse planer le risque d’une récession à l’horizon 2020.
L’indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté de 2,7% sur un an en août, au plus haut depuis février, après une hausse de 2,5% en juillet, montrent les données publiées ce mercredi par l’office national de la statistique (ONS). Ce chiffre est supérieur aux estimations les plus hautes des économistes interrogés par Reuters, qui prévoyaient en moyenne une légère décélération à 2,4%. Sur un mois, la hausse des prix a atteint 0,7% après une stabilité le mois précédent.
Le gouvernement suisse a relevé mercredi sa prévision de croissance pour 2018, mais a maintenu celle pour 2019 en avertissant sur les risques qui menacent la conjoncture internationale. Le secrétariat d’Etat à l'économie (Seco) a relevé sa prévision à 2,9% pour cette année, contre 2,4% anticipé en juin, et il attend toujours une croissance de 2,0% en 2019. «La conjoncture mondiale pourrait ralentir plus rapidement que les prévisions ne le suggèrent, surtout si le différend commercial opposant les États-Unis à d’autres espaces économiques majeurs devait connaître une nouvelle escalade», relève le communiqué.
L’excédent des comptes courants dans la zone euro a diminué à 21 milliards d’euros en juillet, contre 24 milliards le mois précédent, dans le sillage de l’excédent commercial, montrent les données publiées ce matin par la Banque centrale européenne. Sur les 12 mois à fin juillet, l’excédent a représenté 3,5% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro contre 3,3% un an auparavant, du fait notamment d’un bond de l’excédent des services.
L’indice de confiance des professionnels du secteur de l’immobilier est resté stable à 67 en septembre, selon l’enquête de la fédération professionnelle NAHB publiée hier. Les économistes interrogés par Reuters attendaient un léger repli à 66. Le sous-indice mesurant l’opinion des professionnels interrogés sur les ventes de logements individuels a progressé à 74 contre 73 en août et celui mesurant leur opinion sur les ventes à un horizon de six mois est passé à 74 après 72.
L’indice de confiance des professionnels du secteur de l’immobilier est resté stable à 67 en septembre, selon l’enquête de la fédération professionnelle NAHB publiée ce mardi. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un léger repli à 66. Le sous-indice mesurant l’opinion des professionnels interrogés sur les ventes de logements individuels a progressé à 74 contre 73 en août et celui mesurant leur opinion sur les ventes à un horizon de six mois est passé à 74 après 72.
La croissance de l’activité manufacturière dans la région de New York a décéléré plus que prévu en septembre, montre l’enquête mensuelle de la Réserve fédérale régionale publiée hier. L’indice «Empire State» est descendu à 19,0 ce mois-ci contre 25,6 en août et 22,6 en juillet. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient un reflux à 23,0. Le sous-indice des commandes nouvelles s’est tassé à 16,5 contre 17,1 et mais celui des prix acquittés a progressé à 46,3 contre 45,2, tandis que le sous-indice de l’emploi est pratiquement stable, à 13,3 contre 13,1. Le sous-indice des conditions d’activité a six mois a rétrogradé à 30,3 contre 34,8 en août.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont légèrement progressé, de 0,1%, le mois dernier, leur rythme le plus faible depuis février, a indiqué hier le département du Commerce. Les économistes interrogés par Reuters attendaient une hausse de 0,4%. La hausse de juillet a en revanche été relevée à +0,7%, contre +0,5% annoncé au départ. La progression du mois d’août atteint 6,6% sur un an. Hors automobiles, carburants, matériaux de construction et services alimentaires, les ventes au détail ont également augmenté de 0,1% le mois dernier, après une hausse de 0,8% (révisée de +0,5%) en juillet.
La zone euro a enregistré en juillet un excédent commercial de 17,6 milliards d’euros, contre 21,6 milliards un an plus tôt, d’après Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Les exportations ont augmenté de 9,4% sur un an en juillet, à 194,6 milliards, tandis que les importations ont crû de 13,4%, à 177,1 milliards. En données corrigées des variations saisonnières, les exportations ont diminué de 0,8% en juillet par rapport à juin, tandis que les importations ont crû de 1,3% seulement. Sur cette base, l’excédent commercial ressort à 12,8 milliards d’euros, niveau le plus faible depuis 2014, à comparer à 16,5 milliards en juin.
La croissance de la production industrielle américaine a été de 0,4% en août, après une hausse de 0,4% (révisé de +0,3%) pour le mois de juillet, montrent les données publiées vendredi par la Réserve fédérale. Grâce au secteur automobile qui a compensé une production morose dans le reste de l’industrie manufacturière, cette progression est légèrement supérieur au consensus des économistes qui était à +0,3% pour le mois écoulé. Le taux d’utilisation des capacités industrielles a en outre augmenté en août, passant de 77,9% à 78,1%.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont légèrement progressé, de 0,1%, le mois dernier, leur rythme le plus faible depuis février, montrent les chiffres publiés aujourd’hui par le département du Commerce. Les économistes interrogés par Reuters attendaient une hausse de 0,4%. La hausse de juillet a été relevée à +0,7%, contre +0,5% annoncé précédemment. Sur un an, la progression du mois d’août est de 6,6%. Hors automobiles, carburants, matériaux de construction et services alimentaires, les ventes au détail ont également augmenté de 0,1% le mois dernier, après une hausse de 0,8% (révisée de +0,5%) en juillet.
La zone euro a enregistré en juillet un excédent commercial de 17,6 milliards d’euros, contre 21,6 milliards d’euros un an auparavant, d’après les chiffres publiés ce vendredi par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Les exportations ont augmenté de 9,4% sur un an en juillet, à 194,6 milliards, tandis que les importations ont crû de 13,4%, à 177,1 milliards. En données corrigées des variations saisonnières, les exportations ont diminué de 0,8% en juillet par rapport à juin, tandis que les importations ont crû de 1,3% seulement. Sur cette base, l’excédent commercial ressort à 12,8 milliards d’euros, niveau le plus faible depuis 2014, à comparer à 16,5 milliards d’euros en juin.
Le nombre de créations d’entreprises en France a rebondi de 4,8% en août pour s'établir à 59.431, un nouveau record, selon les chiffres corrigés des variations saisonnières et des jours ouvrables publiées jeudi par l’Insee. La baisse du mois de juillet, initialement de 3,3%, a été révisée à 3,4%. La progression d’août a été alimentée tant par les créations d’entreprises classiques (+3,1%) que par les immatriculations de micro-entrepreneurs (ex-auto-entrepreneurs) (+7%). Sur trois mois à fin août, en données brutes, le nombre cumulé de créations d’entreprises progresse de 19,8% sur un an.
Le nombre de créations d’entreprises en France a rebondi de 4,8% en août pour s'établir à 59.431, un nouveau record, selon les données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables publiées ce jeudi par l’Insee. La baisse du mois de juillet, initialement annoncé à -3,3%, a été révisée à -3,4%. La progression d’août a été alimentée tant par les créations d’entreprises classiques (+3,1%) que par les immatriculations de micro-entrepreneurs (ex-auto-entrepreneurs) (+7,0%). Sur trois mois à fin août, en données brutes, le nombre cumulé de créations d’entreprises progresse de 19,8% par rapport à la même période de 2017.
C’est la contraction du PIB au deuxième trimestre, plongeant l’Afrique du Sud en récession (définie comme deux trimestres négatifs consécutifs) pour la première fois depuis 2009, après la baisse de 2,6 % enregistrée au premier trimestre. La production agricole (secteur clé) chute de 29,2 %. Considéré comme l’un des pays émergents les plus fragiles, l’Afrique du Sud voit sa devise dégringoler. Le rand a reculé de 22 % contre dollar depuis le début de l’année.
La production industrielle a baissé en juillet pour le deuxième mois consécutif et à un rythme plus rapide qu’attendu, a annoncé aujourd’hui Eurostat, l’institut européen de la statistique. Elle a baissé de 0,8% en juillet par rapport à juin alors que les économistes attendaient une baisse de 0,5%. Celle de juin a été révisée à -0,8% contre -0,7% annoncé initialement. Sur un an, la production a diminué de 0,1% en juillet, après avoir augmenté de 2,3% en juin (chiffre révisé), alors que le consensus anticipait une hausse de 1,0%.
La production industrielle a baissé en juillet pour le deuxième mois consécutif et à un rythme plus rapide qu’attendu, a annoncé aujourd’hui Eurostat, l’institut européen de la statistique. Elle a baissé de 0,8% en juillet par rapport à juin alors que les économistes attendaient une baisse de 0,5%. Celle de juin a été révisée à -0,8% contre -0,7% annoncé initialement. Sur un an, la production a diminué de 0,1% en juillet, après avoir augmenté de 2,3% en juin (chiffre révisé), alors que le consensus anticipait une hausse de 1,0%.
La croissance salariale a dépassé les attentes au Royaume-Uni, les entreprises ayant du mal à recruter le personnel qu’il leur faut. Le salaire hebdomadaire moyen hors primes a augmenté de 2,9% annuellement sur une période de trois mois à fin juillet, après +2,7% sur les trois mois précédents, a annoncé mardi l’Office national de la statistique (ONS). Primes incluses, la croissance salariale a été de 2,6%. Les économistes projetaient une croissance salariale de 2,8% hors primes et de 2,4% globalement. «Cela fait plusieurs mois que les salaires augmentent plus que les prix, surtout les salaires compte non tenu des primes», souligne David Freeman, statisticien de l’ONS.