La production de pétrole de la Norvège sera de 82,2 millions de m3, contre une précédente prévision de 87,2 millions de m3, et à son niveau le plus bas depuis 30 ans, a annoncé jeudi le régulateur de l’industrie pétrolière locale. Mais elle progressera à 100 millions de m3 en 2020. Ses investissements vont croissant, après avoir diminué à la suite de la chute des cours du brut entre 2014 et 2016. La production pétrolière a atteint 86,2 millions de m3 en 2018, soit moins que la prévision de 90,2 millions de m3 réalisée il y a un an, a annoncé le directoire norvégien du pétrole (DNP).
Crédit. La Chine sera-t-elle l’élément perturbateur sur les marchés cette année ? Les autorités chinoises font feu de tout bois pour éviter un atterrissage forcé de leur économie : mesures fiscales (baisse de l’impôt sur les revenus), relance budgétaire (travaux d’infrastructures) et assouplissement monétaire. Suite à des indicateurs montrant une première contraction du secteur manufacturier depuis près de deux ans en décembre, Pékin a annoncé une nouvelle salve de mesures monétaires. Le ratio de réserves obligatoires (RRR, quatre baisses en 2018) sera de nouveau réduit les 15 et 25 janvier de 100 points de base au total, ce qui le ramènera à son niveau de 2008. Trois ou quatre baisses supplémentaires du RRR sont attendues cette année. Nomura juge que les injections de liquidités seules ne seront pas suffisantes : « Les marchés ne sont pas préparés à un ralentissement plus marqué et sont trop complaisants quant à la capacité des autorités à fournir un soutien. » L’élément important à surveiller pour Wei Yao, économiste de SG CIB, est l’évolution de la production de crédit.
Ralentissement. L’augmentation des défauts d’entreprises s’est poursuivie en 2018, à hauteur de +10 % par rapport à 2017 selon l’étude annuelle d’Euler Hermes. En Europe occidentale, la progression atteint 2 % et en Chine, elle s’élève à 60 %, en partie en raison d’un recours volontaire accru au dispositif légal sur la mise en faillite. Le nombre de cas dans les grandes entreprises est également resté élevé, avec 247 défaillances de ce type, dans la grande distribution aux Etats-Unis, la construction en Chine et divers secteurs en Europe. En 2019, l’assureur-crédit prévoit une poursuite de cette tendance pour la troisième année consécutive, avec une hausse annuelle de 6 % des faillites. Cette fois, la cause en sera surtout le ralentissement économique mondial et à des conditions de crédit plus restrictives. Les défaillances devraient progresser de 2 % en France, en Italie et en Espagne et de 9 % au Royaume-Uni. A l’opposé, on trouve les prévisions concernant les Etats-Unis (0%) et le Brésil (-6 %).
Le Parlement britannique a infligé un nouveau camouflet mercredi à la Première ministre Theresa May, en réduisant à trois jours le délai laissé au gouvernement pour présenter un plan B de sortie de l’Union européenne, en cas de rejet du projet actuel lors du vote, le 15 janvier à Westminster. Le délai spécifié dans la loi sur le Brexit est de 21 jours. Il y a toutefois peu de chance que ce délai soit modifié, mais le vote va exacerber un peu plus les tensions. Le gouvernement avait déjà essuyé un revers mardi aux Communes où une majorité de députés a voté un amendement contraignant l’exécutif à obtenir le soutien du Parlement pour quitter l’UE sans accord.
Les importations allemandes ont baissé davantage que les exportations en novembre, selon Destatis, l’office fédéral de la statistique. En données corrigées des variations saisonnières, les importations ont diminué de 1,6% par rapport à octobre, et les exportations ont reculé de 0,4%. L’excédent commercial a ainsi augmenté à 19 milliards d’euros contre 17,9 milliards (révisé) en octobre. Le consensus Reuters des économistes prévoyait une stabilité des importations et un repli de 0,3% des exportations, et un solde commercial de 18 milliards.
Le taux de chômage dans la zone euro est tombé en novembre à son plus bas niveau depuis 10 ans, à 7,9%, selon Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Il était de 8% en octobre et 8,7% en novembre 2017. Les économistes s’attendaient à un taux de chômage de 8,1% en novembre dernier. Dans l’Union européenne, le taux de chômage est ressorti à 6,7% en novembre, comme en octobre, soit le niveau le plus faible depuis le début de la statistique mensuelle en janvier 2000.
Le Parlement britannique a infligé un nouveau camouflet mercredi à la Première ministre Theresa May, en réduisant de façon drastique le délai laissé au gouvernement pour présenter un plan B de sortie de l’Union européenne, en cas de rejet du projet actuel lors du vote, le 15 janvier à Westminster. A la reprise du débat parlementaire sur le Brexit, la disposition - adoptée par 308 voix contre 297 - vise à ne laisser que trois jours ouvrables à l’exécutif pour présenter un autre plan. Le délai spécifié dans la loi sur le Brexit est de 21 jours. Il y a toutefois peu de chance que ce délai soit modifié, mais le vote va exacerber un peu plus les tensions.
Crise des Gilets jaunes aidant, la confiance des ménages français a nettement reculé en décembre, ces derniers étant bien moins optimistes sur l'évolution de leur niveau de vie et de leur pouvoir d’achat, montre l’enquête de conjoncture publiée aujourd’hui par l’Insee. L’indice de confiance des ménages s'établit à 87 en décembre, son plus bas niveau depuis novembre 2014, contre 91 (révisé) en novembre dernier et 90 attendu par les économistes interrogés par Reuters.
Les importations allemandes ont baissé davantage que les exportations en novembre, entraînant une hausse de l’excédent commercial, a annoncé ce matin Destatis, l’office fédéral de la statistique. En données corrigées des variations saisonnières, les importations ont diminué de 1,6% par rapport à octobre tandis que les exportations ont reculé de 0,4%. L’excédent commercial a ainsi augmenté à 19,0 milliards d’euros contre 17,9 milliards (révisé) en octobre.
Le taux de chômage dans la zone euro est tombé en novembre à son plus bas niveau depuis 10 ans, a indiqué aujourd’hui Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Le taux de chômage dans l’Union monétaire s’est établi à 7,9% en novembre, en données corrigées des variations saisonnières, contre 8% en octobre et 8,7% en novembre 2017. Le taux de novembre 2018 est le plus faible depuis octobre 2008, a ajouté l’agence. Les économistes s’attendaient en moyenne à un taux de chômage de 8,1% en novembre dernier.
Le gouvernement du président d’extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro, a l’intention de «privatiser ou fermer» une centaine d’entreprises publiques pour réduire la dette, a indiqué mardi le nouveau ministre de l’Infrastructure, Tarcísio Gomes de Freitas. Durant la campagne, Jair Bolsonaro avait affirmé que, parmi les 138 entreprises publiques qui dépendent du gouvernement fédéral, 100 pourraient être privatisées. L’objectif du nouveau gouvernement est de réduire de 20% la dette abyssale du Brésil, notamment grâce aux privatisations. Le Brésil est un des pays au monde qui compte le plus d’entreprises publiques, telles Petrobras, Eletrobras ou Caixa Economica Federal. Leur nombre total s'élève à 418, d’après la Fondation Getulio Vargas (FGV).
Le conflit commercial entre les deux premières puissances économiques mondiales, les Etats-Unis et la Chine, inflige déjà des dommages collatéraux à l'économie mondiale, a averti mardi la Banque mondiale. Selon les projections semestrielles de l’institution, la croissance mondiale va ralentir à 2,9% cette année et 2,8% en 2020. Celle de l'économie américaine, au centre du conflit sur les échanges, va atteindre 2,5% cette année, et tomber à 1,7% en 2020. Mais le ralentissement mondial a aussi ses racines dans la hausse de la dette publique et des entreprises, et dans les relèvements des taux d’intérêt qui augmentent les coûts d’emprunt, a affirmé la Banque. Les prévisions de presque tous les pays ont été déclassées. L'économie chinoise ralentit également: sa croissance devrait tomber à 6,2% cette année et l’année prochaine après 6,5% en 2018.
Wall Street a terminé mardi à un plus haut de trois semaines, confirmant son rebond pour la troisième séance d’affilée. L’indice Dow Jones a gagné 256,10 points, soit 1,09%. Le S&P-500, plus large, a pris 24,72 points, soit 0,97%. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 73,53 points (+1,08%). «Avec les Etats-Unis et la Chine en discussions en vue d’apaiser leurs tensions commerciales, la banque centrale qui montre une volonté de ralentir le cycle de resserrement, et une économie qui continue à bien performer, les marchés paraissent un peu plus attractifs», écrit Craig Erlam, analyste de marché chez Oanda dans une note.
Le déficit commercial français s’est creusé d’un milliard d’euros à 5,1 milliards d’euros en novembre, sous l’effet d’un net repli des exportations, plus marqué que le recul des importations, selon les statistiques des Douanes. Il est reparti à la hausse par rapport au déficit d’octobre, qui a été à peine revu à 4,06 milliards d’euros contre 4,05 milliards en première estimation. Sur les onze premiers mois de 2018, le déficit cumulé de la balance commerciale française - en données corrigées de variations saisonnières et des jours ouvrés - atteint 58,0 milliards contre 60,7 milliards un an plus tôt.
Le sentiment économique s’est sensiblement dégradé, et davantage qu’attendu, en décembre, au terme d’une année qui a vu l’optimisme des acteurs économiques s’altérer mois après mois, au vu des statistiques publiées mardi par la Commission européenne. L’indice mesurant ce sentiment économique était de 107,3 en décembre, en recul pour le 12e mois d’affilée, contre 109,5 en novembre, au plus bas depuis janvier 2017. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un indice de 108,2.
Le déficit commercial français s’est creusé d’un milliard d’euros à 5,1 milliards d’euros en novembre, sous l’effet d’un net repli des exportations, plus marqué que le recul des importations, selon les statistiques publiées ce mardi par les Douanes. Il est reparti à la hausse par rapport au déficit d’octobre, qui a été à peine revu à 4,06 milliards d’euros contre 4,05 milliards en première estimation. Sur les onze premiers mois de 2018, le déficit cumulé de la balance commerciale française - en données corrigées de variations saisonnières et des jours ouvrés - atteint 58,0 milliards contre 60,7 milliards un an plus tôt.
La production industrielle allemande a diminué de 1,9% en novembre, a annoncé ce matin l’Office fédéral de la statistique, alors que le consensus Reuters la donnait en hausse de 0,3%. La production avait baissé de 0,8% en octobre, et non de 0,5% comme annoncé en première estimation. Ce recul est généralisé, touchant aussi bien les biens intermédiaires, que les biens de consommation et les biens d'équipement, le bâtiment que l'énergie, au vu des chiffres détaillés du ministère de l’Economie.
Les commandes de biens industriels en Allemagne ont reculé de 1% en novembre dernier, bien plus que le repli de 0,4% anticipé par les économistes, après une hausse de 0,2% en octobre (+0,3% en première estimation), selon Destatis, l’office allemand de la statistique. Une hausse de 2,4% de la demande intérieure n’a pas suffi à compenser un recul de 3,2% des commandes de l'étranger, dont une chute de 11,6% de celles en provenance de la zone euro. En parallèle, la confiance des entreprises observée depuis quatre mois par l’institut Ifo s’est dégradée.