Le moral des ménages s’améliore en Allemagne. L’indice du sentiment des consommateurs a progressé de 9,6 à 9,7 à l’approche du mois de décembre, selon l’enquête mensuelle de l’institut GfK. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une stabilité. Les dépenses des consommateurs devraient donc continuer de soutenir la croissance allemande à la fin de l’année.
Le moral des entreprises allemandes s’est légèrement amélioré en novembre, témoignant de la résistance de la première économie d’Europe, qui a échappé à la récession au troisième trimestre. L’indice du climat des affaires de l’institut d'études économiques Ifo publié ce lundi s’affiche à 95,0, contre 94,7 en octobre, chiffre révisé à la hausse après une première estimation à 94,6. Les sous-indices des conditions actuelles et des anticipations sont également en progression par rapport au mois précédent, à respectivement 97,9 contre 97,8 et 92,1 contre 91,6 (révisé de 91,5).
La Grèce, longtemps sujette à une grave crise financière, a annoncé lundi avoir remboursé, de façon anticipée, 2,7 milliards d’euros d’emprunts au Fonds monétaire international (FMI). Les prêts remboursés avaient un taux d’intérêt de 4,91%, bien supérieur aux taux consentis à l’heure actuelle sur les marchés, ce qui, selon le ministre des Finances, Christos Staikouras, permet au pays d'économiser 70 millions d’euros. La Grèce doit encore environ 6 milliards d’euros au FMI. En échange de la mise en oeuvre de réformes pour accroître sa compétitivité, Athènes a bénéficié d’un renflouement d’une valeur de 289 milliards d’euros de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne, et du FMI.
Le moral des entreprises allemandes s’est légèrement amélioré en novembre, témoignant de la résistance de la première économie d’Europe, qui a échappé à la récession au troisième trimestre. L’indice du climat des affaires de l’institut d'études économiques Ifo publié ce lundi s’affiche à 95,0, conformément aux attentes des économistes, contre 94,7 en octobre, chiffre révisé à la hausse après une première estimation à 94,6.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a appelé vendredi à boucler l’Union économique et monétaire afin de renforcer le marché intérieur de la zone euro et à adopter un «nouveau mix politique» pour répondre aux défis auxquels se trouve confrontée la région. La BCE a un rôle à jouer dans ce processus et elle continuera de soutenir l'économie et de répondre aux risques à venir conformément à son mandat de stabilité des prix, a-t-elle souligné. Cependant, «il est évident que la politique monétaire pourrait atteindre son objectif plus rapidement et avec moins d’effets secondaires si d’autres politiques soutenaient la croissance à ses côtés», a-t-elle déclaré.
La croissance du PIB au troisième trimestre s’établit à 0,1%, a confirmé Destatis, la première économie européenne échappant ainsi à une récession technique. Le dynamisme des exportations, de la dépense publique et de la consommation des ménages a permis à l’Allemagne de l'éviter, montrent les statistiques détaillées du produit intérieur brut (PIB). Les exportations ont augmenté de 1% sur le trimestre, permettant à la balance commerciale d’apporter une contribution positive de 0,5% à l'évolution du PIB. La consommation privée a augmenté de 0,4% et les dépenses publiques de 0,8% au troisième trimestre, chacun d’eux apportant une contribution de 0,2 point à la croissance.
Le moral des ménages américains s’est amélioré en novembre, selon la dernière enquête mensuelle de l’Université du Michigan. Son indice de confiance a progressé à 96,8 après 95,5 en octobre. Il ressort plus haut que la première estimation donnée il y a deux semaines (95,7) et que le consensus Reuters. Les ventes au détail ont rebondi en octobre de 0,3%, après une baisse de 0,3% en septembre (la première en six mois), soutenues entre autre par les achats de voitures et la hausse du prix du carburant.
L’activité du secteur privé a ralenti en novembre, selon les indices PMI préliminaires du sentiment des directeurs d’achat publiés par IHS Markits. Le PMI « flash » composite, qui combine l’activité des secteurs manufacturier et des services, s’est replié à 50,3 en novembre, un plus bas de deux mois, contre 50,6 en octobre, sous la prévision de 50,8 des économistes interrogés par Dow Jones Newswires. L’indice du secteur des services continue de baisser à 51,5 en novembre, un point bas de dix mois, contre 52,2 en octobre. Toutefois, le PMI du secteur manufacturier s’est établi à 46,6, son plus haut niveau depuis trois mois.
Le moral des ménages américains s’est amélioré en novembre, selon la dernière enquête mensuelle de l’Université du Michigan. Son indice de confiance a progressé à 96,8 après 95,5 en octobre. Il ressort plus haut que la première estimation donnée il y a deux semaines (95,7) et que les prévisions des économistes interrogés par Reuters qui s’attendaient à une simple confirmation.
Les marchés se concentreront la semaine prochaine sur une série d’indicateurs de part et d’autre de l’Atlantique, en suivant de près la publication du Livre beige de la Réserve fédérale (Fed) sur les conditions économiques américaines actuelles. Les investisseurs continueront par ailleurs de surveiller les négociations entre les Etats-Unis et la Chine en vue d’un accord commercial, tandis que la saison des résultats trimestriels des entreprises touchera à sa fin.
L’activité du secteur privé a ralenti en novembre, selon les indices PMI préliminaires du sentiment des directeurs d’achat publiés par IHS Markit, la contraction du secteur manufacturier pesant sur les services.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a appelé vendredi à finaliser l’Union économique et monétaire afin de renforcer le marché intérieur de la zone euro et à adopter un «nouveau mix politique» pour répondre aux défis auxquels se trouve confrontée la région.
La croissance économique mondiale devrait être cette année et l’an prochain la plus faible depuis la crise financière de 2008/2009, selon les économistes de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). Elle prévoit désormais une croissance mondiale sous 3%, à 2,9% en 2019 et 2020. Elle pourrait de nouveau atteindre 3% en 2021 à condition que les tensions commerciales actuelles, notamment entre la Chine et les Etats-Unis, soient contenues. Dans le détail, l’OCDE prévoit une croissance économique de 2,3% cette année (contre 2,4% prévu précédemment) aux Etats-Unis, et de 6,2% (contre 6,1% évoqué en septembre) pour la Chine dont la croissance devrait encore ralentir en 2020 et 2021, à respectivement 5,7% et 5,5%, en raison des tensions commerciales. Pour la zone euro, l’OCDE table sur une croissance de 1,2% en 2019, de 1,1% en 2020 et de 1,2% en 2021.
Le moral du consommateur dans la zone euro s’est amélioré en novembre un peu plus qu’attendu par les économistes interrogés par Reuters, selon la première estimation de l’indice de confiance de la Commission européenne. Il remonte à -7,2 après -7,6 en octobre. Cet indicateur reste au-dessus de sa moyenne de long terme de -10,6.
Le ralentissement de la croissance ne concerne pas le marché immobilier américain qui bénéficie de la baisse des taux et d’une raréfaction de l’offre. Les reventes de logements ont augmenté plus qu’attendu par les économistes interrogés par Reuters en octobre et les prix ont enregistré leur plus forte hausse en rythme annuel depuis juin 2017, selon la National Association of Realtors (NAR). Les ventes progressent de 1,9% par rapport à septembre. Le prix médian affiche une hausse de 6,2% sur un an à 270.900 dollars.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont restées stables aux Etats-Unis lors de la semaine au 16 novembre à 227.000, selon le département du Travail, mais au plus haut depuis juin. C’est plus que les 219.000 attendues par le consensus Reuters. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 221.000 contre 217.500 la semaine précédente, également au plus haut depuis juin. Sans remettre en cause la bonne santé du marché du travail américain, ces chiffres montrent un certain ralentissement et ajoutent aux interrogations entourant l’économie américaine au quatrième trimestre.
La Grèce table sur une croissance de son PIB de 2,8% en 2020, portée par une hausse des investissements, une amélioration de la demande interne et des baisses d’impôts. Le budget présenté au Parlement prévoit un surplus primaire à 3,56% du PIB, avec une dette tombant à 167% du PIB contre 173,3% en 2019. Le pays ne prévoit pas d’augmenter ses émissions de dette en 2020 mais indique vouloir maintenir sa présence sur les marchés financiers.
Le moral du consommateur dans la zone euro s’est amélioré en novembre un peu plus qu’attendu par les économistes interrogés par Reuters, selon la première estimation de l’indice de confiance de la Commission européenne. Il remonte à -7,2 après -7,6 en octobre. Cet indicateur reste au-dessus de sa moyenne de long terme de -10,6.