Les ventes au détail ont augmenté bien plus que prévu en Allemagne en novembre. Elles progressent de 2,1% sur un mois, selon l’institut statistique Destatis. Le consensus Reuters prévoyait une progression de 1,1%. Il s’agit de la plus forte progression mensuelle depuis janvier 2019 (+3,2%). Ce rebond fait suite à un mois d’octobre en contraction de de 1,3%. Sur un an, les ventes au détail ont augmenté de 2,8%.
La croissance du secteur des services chinois, qui représente désormais la moitié de l’économie, a ralenti en décembre, après un fort rebond le mois précédent, selon la dernière enquête PMI Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI des services est tombé à 52,5 en décembre, après 53,5 en octobre mais reste au-dessus de 50 dans la zone d’expansion. L’indice composite, qui regroupe à la fois les services et l’industrie, recule également et s’établit à 52,6 en décembre après 53,2 en novembre.
L’activité du secteur privé est demeurée proche de la stagnation en décembre en zone euro, le léger rebond dans les services ne suffisant pas à compenser le déclin prolongé du secteur manufacturier. L’indice PMI composite d’IHS Markit ressort à 50,9 pour décembre, après 50,6 en novembre : «Un autre mois de faible activité pour les entreprises conclut le pire trimestre pour la zone euro depuis 2013», commente Chris Williamson, économiste d’IHS Markit.
L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est encore contractée selon l’indice PMI manufacturier calculé par Markit/Jibun Bank après enquête auprès des directeurs d’achats, qui a chuté à 48,4 en décembre, comme en octobre lorsqu’il avait atteint un plus bas de trois ans. Il reste pour le huitième mois d’affilée sous le seuil de 50, qui sépare contraction et expansion de l’activité. Soit la plus longue période de contraction depuis celle de neuf mois entre juin 2012 et février 2013. D’après l’enquête, les nouvelles commandes et la production industrielle dans leur ensemble ont ralenti pour un douzième mois de rang.
La confiance des investisseurs de la zone euro s’est améliorée pour le troisième mois consécutif, à son meilleur niveau depuis novembre 2018. L’indice Sentix remonte à 7,6 en janvier après 0,7 en décembre. Les anticipations des 932 investisseurs interrogés sont, elles, au plus haut depuis près de deux ans. « Les récents événements concernant l’Iran n’ont pas déstabilisé les investisseurs », constate Sentix. L’amélioration de la tendance dans d’autres régions du monde, notamment en Asie, semble l’emporter, tout comme le début d’apaisement dans le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine.
La croissance du secteur des services chinois, qui représente désormais la moitié de l’économie, a ralenti en décembre, après un fort rebond le mois précédent, selon la dernière enquête PMI Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI des services est tombé à 52,5 en décembre, après 53,5 en octobre mais reste au-dessus de 50 dans la zone d’expansion. L’indice composite, qui regroupe à la fois les services et l’industrie, recule également et s’établit à 52,6 en décembre après 53,2 en novembre.
Les ventes au détail ont augmenté bien plus que prévu en Allemagne en novembre. Elles progressent de 2,1% sur un mois, selon l’institut statistique Destatis. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une progression de 1,1%. Il s’agit de la plus forte progression mensuelle depuis janvier 2019 (+3,2%). Ce rebond fait suite à un mois d’octobre en contraction de de 1,3%. Sur un an, les ventes au détail ont augmenté de 2,8%.
Le crédit aux entreprises de la zone euro a enregistré en novembre sa plus faible croissance depuis un an et demi, selon la Banque centrale européenne, suggérant que la prudence est de mise malgré des marchés financiers au plus haut et la politique monétaire ultra-accommodante. Les prêts aux entreprises non financières ont augmenté de 3,4% sur un an. La croissance des prêts aux ménages, elle, est stable, à 3,5% en rythme annuel. La croissance de la masse monétaire M3 est également inchangée, à 5,6%.
La Chine devrait maintenir son objectif d’inflation à environ 3% pour 2020, comme en 2019, selon des sources citées par Reuters. L’objectif d’inflation doit être dévoilé officiellement lors de la session annuelle du Parlement chinois en mars. Il ne serait donc pas relevé à 3,5% comme l’anticipaient certains analystes. Certes, la hausse des prix à la consommation en Chine a atteint 4,5% sur un an en novembre, un plus haut depuis près de huit ans, du fait du doublement des prix du porc. Mais les prix à la production, eux, sont restés orientés à la baisse pour le cinquième mois d’affilée.
Le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, dit s’attendre à une croissance du PIB de 1,3% cette année et l’an prochain. «Les perspectives économiques de la France sont bonnes et solides», déclare-t-il dans une interview au Journal du dimanche. Selon Bruno Le Maire, la grève organisée depuis le 5 décembre, notamment dans le secteur des transports, à l’appel des syndicats hostiles au projet de réforme des retraites ne devrait pas tirer la croissance vers le bas, mais à condition qu’un «compromis (soit) trouvé rapidement».
La reprise du secteur immobilier se confirme aux Etats-Unis. Les dépenses de construction ont augmenté plus que prévu en novembre, en hausse de 0,6% selon le département du Commerce, grâce à la hausse de l’investissement résidentiel privé (+1,9%), qui bénéficie de l’assouplissement de la politique monétaire de la Fed. Les données d’octobre et de septembre révisées font désormais ressortir une hausse au lieu de la baisse annoncée initialement.
L’inflation a atteint 12% sur un an en Turquie en décembre, soit un rythme plus important que prévu par les économistes mais en ligne avec les attentes du gouvernement. Cette dernière s’établissait à 25% fin 2018. Cette baisse de l’inflation a permis à la banque centrale de réduire ses taux, comme réclamé par le pouvoir exécutif, de 24% à 12%, l’an dernier. Toutefois le niveau actuel de l’inflation, conjugué à la récente baisse de la livre turque (-5% au quatrième trimestre), risque de limiter les marges de manœuvre de la banque centrale cette année.
Le nombre de personnes occupant un emploi a augmenté de 402.000 en 2019 (+0,9%), à 45,3 millions de personnes, en dépit du ralentissement de la croissance, selon l’institut statistique Destatis. C’est un niveau sans précédent, l’augmentation du taux de participation de la population et l’immigration ayant plus que compensé une évolution démographique défavorable. C’est la quatorzième année consécutive de progression, mais à un rythme moindre que par le passé, le secteur des services ayant contribué le plus à ces créations d’emplois (319.000, contre 59.000 pour l’industrie et 36.000 pour la construction). La croissance de l’emploi devrait encore ralentir cette année, notamment du fait de la dégradation de la conjoncture dans le secteur automobile.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé aux Etats-Unis durant la semaine au 28 décembre, de 2.000, à 222.000, selon le département américain du Travail, un chiffre légèrement en deçà des attentes des économistes. Les inscriptions de la semaine précédente ont été révisées en hausse à 224.000, contre 222.000 en première estimation. Toutefois, les moyennes à plus long terme indiquent une légère augmentation. La moyenne mobile sur quatre semaines, considérée comme un indicateur plus fiable de la tendance de fond du marché du travail, a augmenté de 4.750, à 233.250, son plus haut niveau en deux ans.
L’activité du secteur industriel de la zone euro s’est contractée en décembre pour le onzième mois consécutif, selon l’enquête PMI mensuelle d’IHS Markit, confirmant les premières indications des indices flash. L’indice PMI a reculé à 46,3 en décembre, après 46,9 en novembre. «Même si l’indice PMI définitif a été revu en hausse de 0,4 point par rapport à l’estimation flash, il reste bien ancré en territoire de contraction», souligne Katharina Koenz, économiste chez Oxford Economics. Selon Markit, les biens de consommation ont augmenté pour la première fois depuis août, ce qui montre l’importance de la consommation dans le soutien de la demande domestique en zone euro. L’économiste d’Oxford Economics signale que les enquêtes Ifo et ZEW, jugées plus prospectives, montrent que l’industrie a atteint un point bas mais que les risques à la baisse continuent de dominer. «Si les entreprises se montrent un peu plus optimistes pour l’année à venir, le retour à la croissance est encore loin car les flux de nouvelles commandes continuent de baisser à un rythme qui figure parmi les plus soutenus des sept dernières années», commente Chris Williamson, chef économiste d’IHS Markit.
C’est un record. Le Danemark a produit 47% de son électricité grâce à l’énergie éolienne l’an dernier, selon les données publiées par Energinet. En 2018, l’éolien comptait pour 41% et pour 43% en 2017, son précédent record. La progression enregistrée l’an dernier est notamment liée à la mise en service au cours de l’été d’une nouvelle ferme d’éoliennes en mer du Nord par Vattenfall. En ajoutant le solaire, la part des énergies renouvelables a atteint 50% du mix énergétique danois l’an dernier.
Le salaire minimum britannique va être relevé de plus de 6% le 1er avril, à 8,74 livres sterling (10,23 euros) par heure, a annoncé le gouvernement, selon lequel cette mesure permettra de se rapprocher de son objectif de porter le salaire de base à hauteur de 60% du salaire médian dans le pays. Introduit par le Premier ministre travailliste Tony Blair en 1999, le salaire minimum a augmenté de plus d’un quart depuis 2015 à 8,21 livres sterling par heure pour les salariés âgés de 25 ans et plus.
L’activité dans le secteur manufacturier reprend en Chine, selon le dernier indice PMI publié par le Bureau national de la statistique pour décembre. Il s’établit à 50,2, un peu mieux que prévu par les économistes, et se maintient au-dessus de 50, qui sépare la contraction et l’expansion de l’activité, pour le deuxième mois consécutif. La production industrielle a progressé à son rythme le plus important depuis plus d’un an tandis que les nouvelles commandes à l’exportation ont augmenté pour la première fois depuis mai 2018 alors que la Chine et les Etats-Unis sont parvenus à un accord commercial dit de phase 1 permettant de marquer une pause dans leur conflit. La croissance dans les services a en revanche ralenti, l’indice PMI des services ayant reculé à 53,5 contre 54,4 en novembre qui marquait un plus haut en huit mois.