La croissance des ventes au détail au Royaume-Uni est revenue en novembre à son plus bas niveau depuis avril 2018 dans un climat d’incertitude sur le Brexit et l’issue des élections du 12 décembre, montrent les statistiques officielles publiées ce matin. Les données ajustées des variations calendaires font ressortir une hausse de 1,0% sur un an seulement des ventes le mois dernier après +3,1% en octobre. Les économistes prévoyaient en moyenne une hausse de 2,1%. Hors carburants, la progression des ventes en rythme annuel est ramenée à 0,8%, le chiffre le plus faible enregistré depuis octobre 2017.
Le climat des affaires dans l’industrie manufacturière en France en décembre est stable par rapport à novembre, montrent ce matin les résultats de l’enquête mensuelle réalisée par l’Insee auprès des chefs d’entreprise. L’indicateur qui le mesure se maintient à 102 pour le mois en cours, au-dessus de sa moyenne de longue période qui est de 100. L’indicateur de novembre a été révisé en hausse de deux points.
VISIBILITÉ La nette victoire remportée par le parti Conservateur mené par Boris Johnson lors des élections législatives du 12 décembre, qui offre une large majorité absolue au locataire du 10 Downing Street, a été saluée par les investisseurs. Le risque d’un Brexit sans accord d’ici le 31 janvier s’éloignant sensiblement, la livre sterling a touché vendredi dernier un plus-haut de 18 mois en dépassant le seuil de 1,35 dollar, et les stratégistes de Nomura estiment désormais que la devise pourrait atteindre le cap des 1,45 dollar au quatrième trimestre.
Le moral des entreprises allemandes s’est amélioré plus que prévu en décembre, selon l’indice Ifo définitif. Il atteint un pic de six mois à 96,3 contre 95,1 en novembre, chiffre révisé à la hausse après une première estimation à 95. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 95,5. Le secteur industriel reste néanmoins en récession et n’en sortira que lentement.
L’institut de conjoncture public CPB a revu en baisse ses prévisions de croissance pour les Pays-Bas cette année et l’an prochain. Il anticipe un ralentissement plus important de la croissance à 1,7% cette année contre 2,6% en 2018 et 1,3% en 2020. La perspective du Brexit et de nouvelles taxes mises en place par les Etats-Unis risque de continuer de peser sur le commerce extérieur, un moteur essentiel de l’économie batave. Par ailleurs, l’application stricte de normes d’émissions au secteur de la construction a mis à l’arrêt des milliers de projets dans le pays. La banque centrale des Pays-Bas anticipe quant à elle une croissance de 1,4% l’an prochain avant 1,1% en 2021.
Les exportations japonaises ont décliné en novembre pour le douzième mois consécutif, d’après les statistiques du ministère des finances, en repli de 7,9% en rythme annuel. Il s’agit de la plus longue période de contraction depuis celle de 14 mois qui avait pris fin en novembre 2016.
L’institut de conjoncture public CPB a revu en baisse ses prévisions de croissance pour les Pays-Bas cette année et l’an prochain pour prendre en compte la dégradation de l’environnement international et les effets sur le secteur de la construction de normes environnementales.
Le moral des entreprises allemandes s’est amélioré plus que prévu en décembre, selon l’indice Ifo définitif. Il atteint un pic de six mois à 96,3 contre 95,1 en novembre, chiffre révisé à la hausse après une première estimation à 95. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 95,5.
La progression de l’inflation à 1% sur un an en novembre en zone euro, après 0,7% en octobre, a été confirmée par Eurostat. Cette hausse est due à une augmentation de 1,8% des prix des produits alimentaires non-transformés (+0,7% en octobre). Les prix de l’énergie ont, eux, baissé de 3,2% sur un an pour le deuxième mois consécutif.
Le Portugal s’est fixé pour objectif d’atteindre l’an prochain un excédent budgétaire de 0,2% du PIB, selon le projet de budget présenté mardi, contre un déficit de 0,1% attendu cette année. Ce sera le premier excédent en 45 ans de démocratie. Le gouvernement minoritaire conduit par le socialiste Antonio Costa, qui a obtenu en octobre dernier un second mandat, compte notamment sur une croissance de 1,9%, identique à celle de 2019, ainsi que sur des hausses de taxes sur le tabac, les loteries et les boissons riches en sucres. La banque centrale portugaise prévoit pour sa part une baisse de la croissance à 1,7% l’an prochain, en raison d’un affaiblissement des exportations.
L’Insee prévoit dans sa note de conjoncture une croissance du PIB de 0,3% au quatrième trimestre 2019. L’activité fléchirait légèrement à +0,2 % au premier trimestre 2020 avant de remonter à +0,3 % au trimestre suivant, pour un acquis de 0,9 % à la mi-2020, après 1,3 % sur l’ensemble de l’année 2019. L’emploi ralentirait (près de 90 000 créations nettes prévues au premier semestre 2020, contre plus de 260.000 sur toute l’année 2019) mais le taux de chômage resterait orienté à la baisse, avec 8,2 % prévus au printemps 2020. Lundi, la Banque de France a révisé ses prévisions pour 2020 à 1,1%.
Portée par le regain d’optimisme né à la suite de l’accord commercial préliminaire entre les Etats-Unis et la Chine, la Bourse de New York a de nouveau terminé en progression mardi. En clôture, l’indice Dow Jones a gagné 0,1%. L’indice S&P 500 a grappillé 0,03%, un quatrième record consécutif en clôture; de même pour le Nasdaq Composite, à +0,1%. Les investisseurs ont également bien accueilli mardi l’annonce d’un fort rebond de la production industrielle aux Etats-Unis en novembre, de 1,1% par rapport à octobre.
L’excédent commercial de la zone euro ressort à 28 milliards d’euros en octobre, contre 13,2 milliards un an auparavant. Cela résulte d’une progression de 4,1% des exportations à 217,9 milliards pour une hausse de 3,2% à 189,9 milliards. Depuis le début de l’année, il s’établit à 183,2 milliards d’euros, contre 160,5 milliards sur la même période l’an dernier, avec des exportations de 1.959,8 milliards (+3,1%) et des importations de 1.776,6 milliards (+2%). Le commerce intra-zone euro recule en revanche de 1,4% en octobre à 174,9 milliards mais reste en hausse de 1,2% depuis le début de l’année à 1.647,7 milliards.
La production industrielle aux Etats-Unis a progressé de la façon la plus forte depuis deux ans en novembre, soutenue par la reprise de l’activité dans les usines de General Motors après la grève qui a touché le constructeur automobile. La production industrielle a augmenté de 1,1% le mois dernier par rapport à octobre, selon les données ajustées des variations saisonnières publiées ce mardi par la Réserve fédérale (Fed). Il s’agit de la hausse la plus forte depuis octobre 2017. Les économistes tablaient en moyenne sur une augmentation de 0,8% en novembre. En excluant le segment automobile, la production industrielle a augmenté de 0,5% le mois dernier.
Tenant compte des incertitudes politiques et économiques qui ont marqué l’année en cours, l’Insee prévoit dans sa note de conjoncture tout juste publiée une croissance du PIB de 0,3% au quatrième trimestre 2019. L’activité fléchirait légèrement à +0,2 % au premier trimestre 2020 avant de remonter à +0,3 % au trimestre suivant, pour un acquis de 0,9 % à la mi-2020, après 1,3 % sur l’ensemble de l’année 2019. L’emploi ralentirait (près de 90 000 créations nettes prévues au premier semestre 2020, contre plus de 260 000 sur l’ensemble de l’année 2019) mais le taux de chômage resterait orienté à la baisse, de l’ordre de –0,1 point par trimestre (soit 8,2 % prévu au printemps 2020).
Le Portugal s’est fixé pour objectif d’atteindre l’an prochain un excédent budgétaire de 0,2% du PIB, selon le projet de budget présenté ce mardi, contre un déficit de 0,1% attendu cette année. Ce sera le premier excédent en 45 ans de démocratie.
L’excédent commercial de la zone euro continue de s’accroître. En octobre, il ressort à 28 milliards d’euros, contre 13,2 milliards un an auparavant. Cela résulte d’une progression de 4,1% des exportations à 217,9 milliards pour une hausse de 3,2% à 189,9 milliards.