Divergence. A quel horizon le produit intérieur brut français aura-t-il retrouvé son niveau de fin 2019, avant le choc causé par la pandémie de coronavirus ? Le moins que l’on puisse dire est que les prévisions divergent. Pour la Banque de France, ce pourrait être début 2022. La crise actuelle est « peut-être un peu moins sévère que nous le redoutions il y a quelques semaines, parce que la reprise semble plus rapide », a déclaré François Villeroy de Galhau sur France Inter le 9 juillet. Si l’on suit les prévisions de la Commission européenne et du Fonds monétaire international (FMI), plus pessimistes sur la croissance 2020, le rattrapage interviendrait bien plus tard. Le FMI et Bruxelles prévoient respectivement une contraction de 12,5 % et de 10,6 % du PIB de la France cette année, contre -9 % du côté de l’Insee, ce qui donnerait un acquis de croissance bien plus faible fin 2020. « Dans le scénario de la Commission européenne, le PIB de 2019 n’est retrouvé qu’en 2025-2026 », note Philippe Waechter, chef économiste d’Ostrum AM. Dans celui du FMI, avec un point de départ plus bas, le retour à la « normale » se produirait dans neuf ans seulement. Une certitude tout de même, « l’effet négatif durable sur l’emploi (…) sera l’élément clé pour l’allure d’après-crise sanitaire ».
Les créations d’entreprises ont progressé de 38,2% en juin selon les données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, après un bond de 59,6% en mai, ce qui leur permet de retrouver le niveau d’avant-crise, a indiqué mercredi l’Insee. Les créations d’entreprises classiques ont augmenté de 43,2% en juin et les immatriculations de micro-entrepreneurs de 33,6%. La hausse la plus forte concerne les activités d’hébergement et de restauration (+75,3%), essentiellement dans les activités de restauration rapide, précise l’Insee.
Les prix à la consommation au Royaume-Uni ont augmenté en juin de 0,6% sur un an contre +0,5% en mai, les divertissements, jeux et vêtements ayant tiré les prix vers le haut, selon les chiffres publiés hier par l’Office national des statistiques (ONS). Les économistes tablaient sur une hausse limitée à 0,4%. En revanche, les prix alimentaires ont reculé, en particulier ceux des légumes. Si le coût des matières premières reste largement en baisse sur un an, il a enregistré une remontée le mois dernier à cause d’un rebond record des cours du pétrole brut.
L'économie chinoise a probablement enregistré une légère croissance au deuxième trimestre grâce à la levée progressive des mesures de confinement et aux mesures de relance adoptées par le gouvernement, selon une enquête Reuters publiée mardi. Le produit intérieur brut (PIB) de la Chine aurait augmenté de 2,5% sur la période avril-juin en variation annualisée après avoir chuté de 6,8% au premier trimestre. Les prévisions des 55 analystes interrogés par Reuters s'échelonnent d’une contraction de 3,1% du PIB à une croissance de 4,0%, reflet de l’incertitude sur le rythme de la reprise de la deuxième économie mondiale. D’un trimestre sur l’autre, la croissance aurait été de 9,6% en avril-juin contre une baisse de 9,8% de janvier à mars. Selon les analystes, la reprise reste fragile, en raison de la recrudescence de l'épidémie et des nombreuses pertes d’emplois.
Singapour est entré en récession au deuxième trimestre, l’activité économique plongeant de 41,2% par rapport au trimestre précédent, selon des données préliminaires publiées mardi. Par rapport à l’année précédente, l'économie est en recul de 12,6% entre avril et juin, selon les chiffres du ministère du Commerce. L'économie de Singapour, très dépendante du commerce international, a été durement affectée par les mesures strictes imposées pour lutter contre la pandémie. Les données publiées mardi signalent un deuxième trimestre de contraction de l'économie, ce qui signifie que Singapour est entré en récession pour la première fois depuis plus d’une décennie.
Le moral des investisseurs en Allemagne s’est dégradé plus que prévu depuis juillet, selon l’enquête mensuelle de l’institut ZEW, dans un climat d’inquiétudes quant à une possible résurgence de l'épidémie. L’indice du sentiment des investisseurs a reculé à 59,3 après 63,4 en juin. Les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un indice à 60,0. Un indice distinct mesurant l'évolution du jugement des investisseurs sur la situation économique actuelle est ressorti bien en deçà des attentes à -80,9 après -83,1 en juin et -65,0 attendu.
La production de crédit a comme prévu poursuivi son rebond en juin en Chine alors qu’elle cherche à relancer l’activité après la forte contraction liée à la crise du coronavirus. Les banques chinoises ont octroyé 1.810 milliards de yuans (258 milliards de dollars) de nouveaux prêts sur la période, soit 22,3% de plus qu’en mai (et 9% de plus qu’il y a un an), selon les données de la banque centrale (PBoC). Au premier semestre, la production de crédit bancaire atteint un pic de 12.090 milliards de yuans (déjà 9.670 milliards au premier semestre 2019). Le gouverneur de la PBoC, Yi Gang, avait affirmé que les nouveaux prêts pourraient atteindre cette année 20.000 milliards.
La production industrielle a rebondi de +42,1% en mai sur un mois en Italie, après avoir connu une forte baisse pendant les mois de confinement débutés le 9 mars avec l'épidémie de coronavirus, a indiqué vendredi l’Istat. C’est presque 2 fois plus que ne l’avaient prévu les économistes en mai, lorsque l’assouplissement des restrictions sur les virus a permis à l’activité de reprendre.
La production de crédit a comme prévu poursuivi son rebond en juin en Chine alors que la deuxième économie mondiale cherche à relancer l’activité après la forte contraction liée à la crise du coronavirus. Les banques chinoises ont octroyé 1.810 milliards de yuans (258 milliards de dollars) de nouveaux prêts sur la période, soit 22,3% de plus qu’en mai (et 9% de plus qu’il y a un an), selon les données publiées ce matin par la banque centrale (PBoC). Au premier semestre, la production de crédit bancaire atteint un pic de 12.090 milliards de yuans (précédent record de 9.670 milliards au premier semestre 2019). Le gouverneur de la PBoC, Yi Gang, avait affirmé le mois dernier que les nouveaux prêts pourraient atteindre cette année 20.000 milliards. Les autorités locales veulent maintenir un niveau de liquidité important au second semestre. Par ailleurs, les financement social (total social financing), une mesure plus large du crédit et de la liquidité en Chine, a augmenté de 12,8% en juin sur un an (+12,5% en mai), à 3.430 milliards.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont diminué plus qu’attendu lors de la semaine au 4 juillet, à 1,314 million contre 1,413 million (révisé) la semaine précédente, a annoncé hier le département du Travail. Ce chiffre reste toutefois nettement supérieur à sa moyenne de long terme, alors que les Etats-Unis connaissent une recrudescence des nouveaux cas d’infection par le coronavirus qui pourrait remettre en cause le scénario d’une reprise économique rapide. Les économistes attendaient en moyenne 1,375 million de nouvelles demandes d’indemnisation après le chiffre de 1,427 million annoncé initialement pour la semaine au 27 juin.
Les exportations allemandes ont augmenté de 9% en données ajustées des variations saisonnières après la chute de 24% enregistrée en avril, selon les données publiées hier par Destatis, l’office fédéral de la statistique. Les économistes projetaient une hausse plus prononcée, de 13,8%. Les importations ressortent également en-deçà des attentes, en progression de 3,5% contre une baisse de 16,6% le mois précédent mais un rebond anticipé à 12%. Au total, l’Allemagne a dégagé un excédent commercial en mai de 7,6 milliards d’euros contre 3,4 milliards (révisé) en avril et 5,2 milliards anticipés par les économistes.
Les défaillances d’entreprises en France ont atteint un niveau historiquement bas au deuxième trimestre grâce aux mesures de soutien mises en place par les pouvoirs publics, mais cette résistance apparente s’accompagne d’une fragilisation des PME et ETI, selon une étude publiée hier par Altares. Entre avril et juin, 5.766 entreprises ont été placées en redressement ou liquidation judiciaires ou mises sous procédure de sauvegarde, un plongeon global de 53,3% par rapport au printemps 2019. Mais le niveau de défaillance des entreprises de plus de 50 salariés a augmenté de 15,7% et le nombre d’emplois menacés a progressé de 2.400 pour atteindre 43.400, alimenté par les procédures ouvertes au cours des dernières semaines pour plusieurs ETI du secteur de l’habillement.
Joe Biden a promis hier d’injecter 700 milliards de dollars (620 milliards d’euros) pour relancer la production américaine après la crise du coronavirus, un plan qui l’oppose au programme économique de Donald Trump, son adversaire à la présidentielle de novembre. Ce programme ambitieux, qui prévoit la création de plus de 5 millions d’emplois, mêle investissements dans l’industrie nationale et dans la recherche, une indépendance face aux fournisseurs étrangers, une aide aux petites entreprises et une plus grande liberté pour les salariés d’adhérer à un syndicat.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont diminué plus qu’attendu lors de la semaine au 4 juillet, à 1,314 million contre 1,413 million (révisé) la semaine précédente, a annoncé aujourd’hui le département du Travail. Ce chiffre reste toutefois nettement supérieur à sa moyenne de long terme alors que les Etats-Unis connaissent une recrudescence des nouveaux cas d’infection par le coronavirus qui pourrait remettre en cause le scénario d’une reprise économique rapide.
Les exportations allemandes ont rebondi en mai, la levée des mesures de confinement ayant relancé la demande, mais la reprise n’est pas aussi forte qu’anticipé.
Le nombre de défaillances d’entreprises en France a atteint un niveau historiquement bas au deuxième trimestre grâce aux mesures de soutien mises en place par les pouvoirs publics face à la crise sanitaire, mais cette résistance apparente s’accompagne d’une fragilisation préoccupante des PME et ETI, selon une étude publiée jeudi par le cabinet d'études Altares.