La France ne fera pas pression sur l’Allemagne concernant le projet de gazoduc Nord Stream 2 avec la Russie, a déclaré ce matin le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, au lendemain de la condamnation à une peine de prison de l’opposant russe Alexeï Navalny à Moscou. «C’est de la responsabilité de l’Allemagne de faire les choix et de prendre les décisions nécessaires sur un projet qu’ils ont monté», a déclaré le ministre au micro d’Europe 1. «Je ne vais pas m’immiscer dans les choix énergétiques allemands», a-t-il ajouté.
L’inflation annuelle est ressortie plus élevée que prévue en janvier en Turquie à 14,97% en raison de la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation. Une accélération surprise qui met la pression sur la banque centrale turque pour accentuer sa politique monétaire restrictive malgré les récentes fortes hausses de taux. L’indice des prix a progressé de 1,68% sur un mois, selon l’institut statistique turc, là encore au-dessus des attentes.
La contraction de l’activité du secteur privé dans la zone euro s’est accentuée en janvier en raison du renforcement des restrictions pour lutter contre la deuxième vague de coronavirus, selon les résultats définitifs de l’enquête IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI).
Les prix à la consommation ont augmenté de 0,6% sur un an en janvier en France, selon l’estimation provisoire de l’Insee, cette hausse attendue résultant d’une accélération des prix des services et du tabac et d’un sursaut de ceux des produits manufacturés, lié au décalage des soldes d’hiver. L’atténuation de la baisse des prix de l'énergie, dans le sillage de ceux des produits pétroliers, joue également. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,2% en janvier, comme en décembre. L’indice harmonisé a lui progressé de 0,8% sur un an.
Après les chiffrages du PIB 2020 de la France (-8,3%) et de l’Allemagne (+5%), c’est au tour de l’Italie de constater les dégâts de pandémie de Covid-19 sur son économie. Le PIB italien s’est contracté de 8,9% en 2020, selon la première estimation publiée par l’Istat mardi.
L'économie de la zone euro s’est contractée moins que prévu au quatrième trimestre de 2020 malgré les mesures de restrictions prises par plusieurs pays pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Le PIB a reculé de 0,7% en rythme trimestriel, corrigé des variations saisonnières et calendaires, et de 5,1% d’une année sur l’autre, selon la première estimation publiée par Eurostat. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une baisse trimestrielle de 1,0% et à une contraction annuelle de 5,4% après le net rebond entre juillet et septembre lorsque la zone euro a assoupli les restrictions après la première vague du printemps 2020. Mais les performances sont contrastées entre pays. Alors que l’Allemagne (+0,1%) et l’Espagne (+0,4%) affichent une légère croissance, les deuxième et troisième économies de la zone euro, la France et l’Italie, ont tiré le résultat global à la baisse avec des contractions trimestrielles de 1,3% et 2,0% respectivement. Pour l’année 2020, le PIB a baissé de 6,8% dans la zone euro et de 6,4% dans l’Union européenne, selon la première estimation d’Eurostat.
Les prix à la consommation ont augmenté de 0,6% sur un an en janvier en France, selon l’estimation provisoire réalisée par l’Insee. Cette hausse, après une stabilité en décembre, était attendue. Elle résulte d’une accélération des prix des services et de ceux du tabac et d’un sursaut des prix des produits manufacturés, en lien avec le décalage des soldes d’hiver, explique l’institut statistique. L’atténuation de la baisse des prix de l'énergie, dans le sillage de ceux des produits pétroliers, joue également sur la tendance.
Après avoir progressé de 1,1% en novembre, les ventes au détail en Allemagne ont reculé de 9,6% en termes réels en décembre, selon l’Office fédéral de la statistique, les mesures de confinement plus strictes pour lutter contre le Covid-19 ayant freiné les dépenses des consommateurs. Les économistes s’attendaient à une baisse mensuelle de 2,6% en décembre. D’une année sur l’autre, ces ventes affichent une hausse plus faible qu’anticipée, de 1,5% après une progression de 5,0% en novembre. Sur l’ensemble de l’année 2020, les ventes au détail ont cependant augmenté en termes réels de 3,9%.
La croissance du secteur manufacturier en Chine a ralenti en janvier à son rythme le plus faible en sept mois, sous l’effet du recul des nouvelles commandes à l’exportation provoqué par le regain de la pandémie. L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit a reculé en janvier à 51,5 en janvier, après 53,0 en décembre, au plus bas depuis juin dernier. Le consensus établi par Reuters ressortait à 52,7. Une enquête officielle, qui concerne plus spécifiquement le sentiment des dirigeants des grandes entreprises publiques, montre également que la reprise de l’activité manufacturière a ralenti. Ce ralentissement illustre la fragilité du rétablissement de la deuxième puissance économique mondiale.
La croissance de l’activité manufacturière aux Etats-Unis a légèrement ralenti en janvier, à 58,7 contre 60,5 le mois précédent, montre lundi l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM). En revanche, le sous-indice des prix acquittés a grimpé à 82,1, un plus haut depuis avril 2011, contre 77,6 en décembre, confirmant les attentes d’une reprise de l’inflation dans les prochains mois. L’indice des nouvelles commandes a lui reculé à 61,1 en janvier contre 67,5 en décembre. Celui de l’emploi a progressé à 52,6 après 51,7.
Après avoir progressé de 1,1% en novembre, les ventes au détail en Allemagne ont reculé de 9,6% en termes réels en décembre, selon les données publiées ce lundi par l’Office fédéral de la statistique, les mesures de confinement plus strictes pour lutter contre le Covid-19 ayant freiné les dépenses des consommateurs. Les économistes s’attendaient à une baisse mensuelle de 2,6% en décembre. D’une année sur l’autre, ces ventes affichent une hausse plus faible qu’anticipée, de 1,5% après une progression de 5,0% en novembre.
La croissance de l’activité manufacturière aux Etats-Unis a légèrement ralenti en janvier tandis que l’indice des prix acquittés a atteint son plus haut niveau en près de 10 ans, renforçant les anticipations en matière d’inflation, montre lundi l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM).
La croissance du secteur manufacturier en Chine a ralenti en janvier à son rythme le plus faible en sept mois, sous l’effet du recul des nouvelles commandes à l’exportation provoqué par le regain de la pandémie de coronavirus. L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit a reculé en janvier à 51,5 en janvier, après 53,0 en décembre, soit son plus faible niveau depuis juin dernier. Le consensus établi par Reuters ressortait à 52,7.
Le secteur manufacturier de la zone euro a résisté en janvier, mais sa croissance a légèrement ralenti en raison des nouvelles mesures de confinement dans plusieurs pays pour tenter d’endiguer la deuxième vague de la pandémie de coronavirus, selon l’enquête mensuelle d’IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier est ainsi tombé à 54,8 en janvier dans sa version définitive, après 55,2 en décembre.
L’Europe reste à la traîne de la plupart des grandes économies en raison de sa lourdeur institutionnelle. Ce qui se reflète dans la performance des actions.
Malgré des chiffres meilleurs qu’attendu au dernier trimestre 2020, notamment en France, la multiplication des restrictions rend difficile l'exercice de prévision pour ce début d'année.
Les dépenses de consommation des ménages aux États-Unis ont reculé en décembre pour le deuxième mois consécutif, pénalisées par les nouvelles restrictions instaurées dans le pays visant à ralentir la pandémie ainsi que par l’expiration temporaire des indemnités versées par le gouvernement pour des millions d’Américains sans emploi. Les dépenses de consommation, qui représentent plus des deux tiers de l’activité économique du pays, ont baissé de 0,2% le mois dernier après une baisse de 0,7% (révisée) en novembre, montrent les données du département du Commerce. Les économistes prévoyaient une baisse plus forte de 0,4% pour décembre.
Les dépenses de consommation des ménages aux États-Unis ont reculé en décembre pour le deuxième mois consécutif, pénalisées par les nouvelles restrictions instaurées dans le pays visant à ralentir la propagation de l'épidémie de coronavirus ainsi que par l’expiration temporaire des indemnités versées par le gouvernement pour des millions d’Américains sans emploi.
Après les turbulences des derniers jours à Wall Street, les investisseurs pourront se raccrocher la semaine prochaine à une salve de résultats d’entreprises et au rapport mensuel sur l’emploi américain.
L’ampleur des dégâts économiques provoqués par la pandémie de Covid-19 est chiffrée. Après avoir progressé de 1,5% en 2019, l’économie française s’est contractée de 8,3% en 2020, selon une première estimation publiée vendredi par l’Insee, les deux confinements de 2020 ayant lourdement pesé sur la consommation des ménages.