Le climat des affaires en Allemagne s’est amélioré plus nettement qu’attendu en février, selon l’institut d'études économiques Ifo. Son indice est remonté à 92,4 après 90,3 (révisé) en janvier alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre de 90,5. La composante du jugement des entreprises sur les anticipations bondit à 94,2 après 91,5 (révisé).
L’activité du secteur privé de la zone euro s’est encore contractée en février, selon la première estimation des indices PMI, la croissance dans l’industrie ne permettant pas de compenser le recul dans les services consécutif aux restrictions imposées pour faire face à la pandémie de Covid-19. L’indice composite, qui combine l’activité des services et du secteur manufacturier, progresse à 48,1 après 47,8 en janvier conformément aux attentes, selon l’enquête mensuelle d’IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI). L’indice manufacturier a fortement progressé à 57,7 contre 54,8 le mois dernier, au plus haut depuis février 2018, ce qui est bien plus que prévu par le consensus. Mais les services sont eux en-deçà des attentes à 44,7 après 45,4 en janvier. Pour les économistes d’IHS Markit, ces chiffres renforcent la probabilité d’une contraction du PIB au premier trimestre. L’indice composite a surpris à la hausse en Allemagne mais fortement à la baisse en France, malgré le rebond du secteur manufacturier.
L’épidémie favorise les retournements de situation, le président de KPMG UK vient d’en faire l’expérience. Bill Michael a dû démissionner deux jours après avoir recommandé à ses équipes – réunies en visio-conférence – d’arrêter de « gémir » sur leurs conditions de travail et de se poser en victimes du contexte né du Covid-19. Pas très empathique, d’autant que la modération des rémunérations était également à l’ordre du jour de la même réunion et alors même que le dirigeant vient de négocier une rétribution de 1,7 million de livres pour l’année. Devant la contestation montante, le dirigeant a tenté de s’excuser le jour même : « Je regrette ce que j’ai dit… je pense que le confinement est difficile pour tous… ». Effectivement, ces plates excuses après tant de maladresses témoignent sans doute d’un certain épuisement moral. Mais le groupe n’a pas réagi avec plus d’empathie que lui et Bill Michael a démissionné dans la foulée…
Lutter contre la pandémie, bâtir un plan de relance crédible et redresser le potentiel de croissance de l’Italie : la tâche de l’ancien banquier central s’annonce immense.
La production manufacturière américaine a augmenté plus que prévu en janvier, à 1,0%, après avoir gagné 0,9% en novembre, malgré la pénurie de semi-conducteurs pour le secteur automobile. C’est la neuvième augmentation mensuelle consécutive de l’indice. Le consensus Reuters tablait sur une croissance de 0,7% de la production manufacturière en janvier. Cette croissance de l’activité du secteur manufacturier aux Etats-Unis, qui représente environ 11% de l'économie, est notamment imputable au fait que la pandémie de coronavirus a forcé les Américains à rester chez eux, alimentant ainsi la demande pour des biens ménagers.
Dans un discours inaugural au Sénat, le nouveau président du Conseil italien Mario Draghi s’est engagé mercredi à mener de vastes réformes pour redresser un pays frappé par la crise sanitaire et économique, avant un vote de confiance dans la soirée au gouvernement d’union nationale qu’il a formé samedi. Le vote à la Chambre des députés est prévu jeudi. Sa priorité sera de mener à bien la campagne de vaccinations contre le covid-19, mais aussi de redéfinir les modalités d’utilisation des quelque 200 milliards d’euros attribués à l’Italie par l’Union européenne (UE) dans le cadre de son vaste plan de relance économique. Mario Draghi a dit souhaiter une réforme de l’administration publique et du système judiciaire.
Les perspectives des promoteurs immobiliers américains se sont améliorées en février, progressant d’un point par rapport à janvier pour s'établir à 84, selon l’indice de confiance publié mercredi par l’Association nationale des constructeurs de logements (NAHB). Ce redressement intervient après deux mois consécutifs de repli de l’indice. Le sous-indice mesurant le niveau actuel des ventes est resté stable par rapport à janvier. Celui mesurant les anticipations de ventes pour les six prochains mois a en revanche reculé de 3 points, à 80.
Les perspectives des promoteurs immobiliers américains se sont améliorées en février, selon l’indice de confiance publié ce mercredi par l’Association nationale des constructeurs de logements (NAHB). Son indice de confiance a progressé d’un point par rapport à janvier pour s'établir à 84, malgré une augmentation des coûts de construction. Ce redressement intervient après deux mois consécutifs de repli de l’indice.
La production manufacturière américaine a augmenté plus que prévu en janvier, malgré la pénurie de semi-conducteurs qui touche actuellement le secteur automobile.
Dans un discours inaugural de 50 minutes au Sénat, le nouveau président du Conseil italien, Mario Draghi, s’est engagé mercredi à mener de vastes réformes pour redresser un pays frappé par la crise sanitaire et économique, avant un vote de confiance dans la soirée au gouvernement d’union nationale qu’il a formé samedi. Le vote à la Chambre des députés est prévu jeudi.
Le climat des affaires en Allemagne s’est nettement amélioré en février, les investisseurs prévoyant un rebond de la consommation au cours des six prochains mois, montre l’enquête mensuelle de l’institut ZEW. Son indice du sentiment économique a progressé à 71,2 après 61,8 alors que les économistes prévoyaient en moyenne une baisse à 59,6. Le sous-indice des conditions actuelles se dégrade un peu en revanche, à -67,2 en février contre -66,4 en janvier et -67,0 attendu.
Une distanciation moins marquée que lors du premier confinement a permis aux économies de mieux résister fin 2020. Sans lever les risques à moyen terme.
L’activité manufacturière dans la région de New York a augmenté bien plus que prévu au mois de février, montre l’enquête mensuelle publiée mardi par l’antenne régionale de la Réserve fédérale. Son indice «Empire State» a bondi à 12,1 après 3,5 en janvier. Le consensus Reuters prévoyait en moyenne un chiffre en hausse de cet indicateur à 6,0.
La contraction de l’économie de la zone euro a été légèrement plus faible qu’estimée initialement au quatrième trimestre, montre mardi la deuxième estimation publiée par Eurostat. Le PIB des 19 pays a baissé de -0,6% sur la période octobre-décembre, soit une baisse de -5,0% par rapport au quatrième trimestre 2019. La première estimation publiée il y a deux semaines avait donné une contraction de -0,7% d’un trimestre sur l’autre et une baisse de -5,1% en rythme annuel.
Le climat des affaires en Allemagne s’est nettement amélioré en février, les investisseurs prévoyant un rebond de la consommation au cours des six prochains mois, montre ce mardi l’enquête mensuelle de l’institut ZEW. Son indice du sentiment économique a progressé à 71,2 après 61,8 alors que les économistes prévoyaient en moyenne une baisse à 59,6. Le sous-indice des conditions actuelles se dégrade un peu en revanche, à -67,2 en février contre -66,4 en janvier et -67,0 attendu.
Le taux de chômage en France s’est légèrement amélioré au quatrième trimestre, ressortant à 8% de la population active, contre 9,1% au troisième, selon les publications de l’Insee mardi. L’institut note une hausse des embauches mais estime que les données sont en partie faussées par le deuxième confinement de six semaines en octobre-novembre car il a mécaniquement réduit la possibilité des personnes à s’inscrire comme demandeurs d’emploi. Dans l’ensemble, le chômage a fortement reculé chez les 15-24 ans, qui s’inscrivent à cette époque-là pour les jeunes qui ont quitté l’université ou leur emploi d’été. Il a également reculé un peu plus chez les femmes que les hommes.
L’économie japonaise a progressé plus qu’attendu au quatrième trimestre 2020, poursuivant son rétablissement après une récession sans précédent causée par la pandémie de coronavirus : le PIB du Japon a progressé de +12,7% en rythme annualisé, malgré un ralentissement par rapport au +22,9% du troisième trimestre après la chute de -29,3% au deuxième trimestre. D’un trimestre sur l’autre, la croissance atteint +3% après +5,3% au troisième trimestre. Sur l’année 2020, l’économie japonaise s’est finalement contractée de -1,2% selon ces données préliminaires, pas tellement plus qu’en 2019 (-0,7%).
L’économie japonaise a progressé plus qu’attendu au quatrième trimestre 2020, poursuivant son rétablissement après une récession sans précédent causée par la pandémie de coronavirus : le PIB du Japon a progressé de +12,7% en rythme annualisé, malgré un ralentissement par rapport au +22,9% du troisième trimestre après la chute de -29,3% au deuxième trimestre. D’un trimestre sur l’autre, la croissance atteint +3% après +5,3% au troisième trimestre. Sur l’année 2020, l’économie japonaise s’est finalement contractée de -1,2% selon ces données préliminaires, pas tellement plus qu’en 2019 (-0,7%) malgré la crise du coronavirus.