Le gouvernement allemand a annoncé vendredi un accord définitif avec les groupes énergétiques lésés par la sortie accélérée de l'énergie nucléaire, décidée en 2011 par la chancelière Angela Merkel après la catastrophe de Fukushima. Il versera «une indemnité à hauteur de 2,428 milliards d’euros» aux opérateurs E.ON, RWE, Vattenfall et EnBW, qui exploitaient les centrales nucléaires allemandes dont la totalité sera fermée fin 2022. Les quatre groupes recevront 2,285 milliards d’euros au titre de l'électricité non produite, et 142,5 millions d’euros pour indemniser les investissements réalisés en misant sur une durée de vie prolongée des centrales.
Les commandes à l’industrie en Allemagne en janvier ont progressé de 1,4% en données ajustées des variations saisonnières après une baisse de 2,2% (révisée) en décembre, selon les données publiées ce vendredi par Destatis, l’office fédéral de la statistique. Le consensus prévoyait en moyenne une hausse de 0,7%. Les commandes domestiques ont diminué de 2,6% pendant le mois de janvier alors que celles provenant de l'étranger ont augmenté de 4,2%. La hausse atteint 3,9% pour les contrats de la zone euro.
Le gouvernement allemand a annoncé vendredi un accord définitif avec les groupes énergétiques lésés par la sortie accélérée de l'énergie nucléaire, décidée en 2011 par la chancelière Angela Merkel après la catastrophe de Fukushima. Il versera «une indemnité à hauteur de 2,428 milliards d’euros» aux opérateurs E.ON, RWE, Vattenfall et EnBW, qui exploitaient les centrales nucléaires allemandes dont la totalité sera fermée fin 2022.
Lors de l’ouverture de la session annuelle de l’Assemblée populaire de Chine, le Premier ministre, Li Keqiang, a fixé un objectif de croissance économique pour 2021, contrairement aux attentes. « La Chine s’est fixé un objectif général de taux de croissance à plus de 6% pour cette année », a-t-il déclaré à l’occasion de la présentation de son rapport de travail pour 2021. Cet objectif est une surprise. De nombreux observateurs s’attendaient à ce que le gouvernement chinois fasse l’impasse comme l’an dernier en pleine crise sanitaire, en raison cette année de l’incertitude pesant toujours sur l’économie. L’an dernier la Chine a été la seule grande économie à avoir affiché une croissance de son PIB, de 2,3% (la plus faible en 44 ans).
L’Allemagne va imposer de lourdes amendes aux entreprises dont les fournisseurs ou filiales bafouent les droits humains à l'étranger, dans le cadre d’un projet de loi adopté aujourd’hui en conseil des ministres. Le projet, qui impose un devoir permanent de vigilance aux groupes allemands de plus de 3.000 salariés à partir de 2023, prévoit des amendes comprises entre 100.000 et 800.000 euros. Les sanctions pourront même atteindre «2% du chiffre d’affaires annuel» pour les groupes pesant plus de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires. En 2024, le périmètre des entreprises concernées s'étendra à celles qui emploient au moins 1.000 salariés.
Sans surprise, l’économie de la zone euro devrait retomber en récession au premier trimestre, selon le dernier indice PMI des services en février. Il remonte à 45,7 après 45,4 en janvier, selon l’enquête mensuelle d’IHS Markit auprès des directeurs d’achat, mais il reste en zone de contraction. L’indice composite, qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier, remonte également à 48,8 contre 47,8 en janvier. Néanmoins, en Allemagne, où l’indice PMI des services a reculé à 45,7, les entreprises restent optimistes, avec un niveau de confiance resté proche d’un pic de deux ans atteint en janvier. En France, l’indice PMI des services, toujours en zone de contraction, ressort à 45,6 contre 47,3 en janvier.
L’Allemagne va imposer de lourdes amendes aux entreprises dont les fournisseurs ou filiales bafouent les droits humains à l'étranger, dans le cadre d’un projet de loi adopté aujourd’hui en conseil des ministres. Le projet, qui impose un devoir permanent de vigilance aux groupes allemands de plus de 3.000 salariés à partir de 2023, prévoit des amendes comprises entre 100.000 et 800.000 euros. Les sanctions pourront même atteindre «2% du chiffre d’affaires annuel» pour les groupes pesant plus de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires. En 2024, le périmètre des entreprises concernées s'étendra à celles qui emploient au moins 1.000 salariés.
Sans surprise, l’économie de la zone euro devrait retomber en récession au premier trimestre. C’est le message envoyé par le dernier indice PMI des services en février. Les restrictions liées à la pandémie de coronavirus continuent de peser sur ce secteur, envoyant la région dans une récession en double creux. Cet indicateur remonte, à 45,7 après 45,4 en janvier et 44,7 en première estimation, selon les résultats définitifs de l’enquête mensuelle d’IHS Markit auprès des directeurs d’achat, mais il reste en zone de contraction. L’indice composite, qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier, remonte également à 48,8 contre 47,8 en janvier. «Un quatrième mois de repli de l’activité du secteur privé dirige l'économie de la zone euro vers une récession en double creux», commente Chris Williamson, économiste d’IHS Markit.
Les exportations de l’Allemagne vers le Royaume-Uni ont chuté de 30% en janvier sur un an, selon Destatis. Cette baisse s’explique par le Brexit mais aussi par l’impact de la pandémie. Les exportations sont passées de 89 milliards d’euros en 2015 à 66,9 milliards en 2020. En 2020, elles ont reculé de 15,5% par rapport à 2019, la plus forte baisse depuis 2009 (-17%). L’accélération en janvier s’explique par le mouvement de stockage opéré avant la date du Brexit le 1er janvier dernier.
En données corrigées des variations saisonnières, le taux de chômage en Allemagne s’est élevé à 6,0% en février, à un niveau équivalent à celui de janvier, malgré la prolongation des restrictions liées à la crise sanitaire, selon des chiffres officiels publiés ce mardi. En données brutes, le nombre de chômeurs atteint 2.904.000, ce qui représente une hausse de 4.000 personnes, a précisé l’Agence pour l’emploi. Le nombre de nouveaux salariés inscrits par les entreprises en chômage partiel est passé à 500.000, contre 745.000 en décembre.
Les ventes au détail en Allemagne ont baissé de 4,5% en termes réels en janvier dernier après une chute de 9,1% (chiffre révisé à la hausse) en décembre 2020, selon les données publiées mardi matin par l’Office fédéral de la statistique. Les économistes s’attendaient en moyenne à un recul limité à 0,3%. «Cette baisse peut s’expliquer par les mesures de confinement liées au coronavirus, qui ont entraîné la fermeture de nombreux magasins de détail depuis le 16 décembre 2020», a déclaré l’Office fédéral.
En données corrigées des variations saisonnières (CVS), le taux de chômage en Allemagne s’est élevé à 6,0% en février, à un niveau équivalent à celui de janvier, malgré la prolongation des restrictions liées à la crise sanitaire, selon des chiffres officiels publiés ce mardi. En données brutes, le nombre de chômeurs atteint 2.904.000, ce qui représente une hausse de 4.000 personnes, a précisé l’Agence pour l’emploi. Le nombre de nouveaux salariés inscrits par les entreprises en chômage partiel est passé à 500.000, contre 745.000 en décembre.
Les exportations de l’Allemagne vers le Royaume-Uni ont chuté de 30% en janvier sur un an, selon Destatis. Cette baisse s’explique par le Brexit mais aussi par l’impact de la pandémie. «Depuis 2016, l’année du référendum sur le Brexit, les exportations allemandes vers le Royaume-Uni ont régulièrement décliné», note l’institut statistique. Les exportations sont passées de 89 milliards d’euros en 2015 à 66,9 milliards en 2020. En 2020, elles ont reculé de 15,5% par rapport à 2019, la plus forte baisse depuis 2009 (-17%). L’accélération en janvier s’explique par le mouvement de stockage opéré avant la date du Brexit le 1er janvier dernier.
La croissance de l’activité du secteur manufacturier en Chine a ralenti en février à son rythme le plus faible en neuf mois. L’indice PMI manufacturier de Caixin/Markit a reculé à 50,9. Le ralentissement du secteur illustre la fragilité de la reprise économique en Chine. La faiblesse de la demande extérieure et les foyers de l'épidémie de coronavirus ont pesé sur la demande. En outre, le sous-indice de la production a chuté à 51,9, son rythme le plus faible depuis avril dernier, tandis que le sous-indice des nouvelles commandes s’est établi à 51,0, un plus bas depuis mai dernier.
La croissance de l’activité du secteur manufacturier en Chine a ralenti en février à son rythme le plus faible en neuf mois. L’indice PMI manufacturier de Caixin/Markit a reculé à 50,9, alors que les analystes interrogés par Reuters anticipaient un indice identique à janvier, à 51,5. Le ralentissement du secteur illustre la fragilité de la reprise économique en Chine. La faiblesse de la demande extérieure et les foyers de l'épidémie de coronavirus ont pesé sur la demande. «Les vacances du Nouvel an lunaire ont pu jouer un rôle dans ce repli», selon les économistes de Deutsche Bank. Cette période constitue pour des millions de personnes l’occasion de voyager, or le nombre de déplacements a été inférieur aux années précédentes du fait du contexte sanitaire.
La croissance de l’activité manufacturière dans la zone euro a atteint un pic de trois ans en février grâce à une forte demande, montrent les résultats définitifs de l’enquête mensuelle que réalise IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI). L’indice PMI manufacturier de la zone euro s’est établi à 57,9 en février, contre 54,8 le mois précédent. L’indice est légèrement supérieur à l’estimation provisoire publiée le 19 février, qui se situait à 57,7.