Spécialiste en investissement de la banque suisse Mirabaud, John Plassard a bon appétit. Il s’est en effet mis à table pour signer une étude consacrée à « la guerre du ketchup ». Une « sauce tomate si spéciale » qui « cache un business lucratif en pleine croissance de plusieurs milliards de dollars ». Car, n’en déplaise aux pourfendeurs de la malbouffe, l’explosion des ventes alimentaires en livraison ou à emporter née de la pandémie a « redonné un coup de fouet au secteur », pointe l’analyste. A tel point que la pénurie pourrait poindre sur la sauce en sachet aux Etats-Unis. « La tendance devrait perdurer et le ketchup avoir de (très) bons jours devant lui », conclut John Plassard, rassasié. A l’approche de la pleine saison de la tomate nature, Heinz et consorts poursuivent leur festin… financier.
Le déficit public pourrait nettement progresser cette année à 9% du PIB (après 4,2% en 2020), a indiqué mercredi le ministère des Finances allemand. La première économie européenne a dû fortement augmenter ses dépenses pour faire face aux effets de la crise du coronavirus. Le ministère a par ailleurs fait savoir que le déficit public serait fortement diminué dès l’an prochain et les comptes publics ramenés à l’équilibre d’ici à 2025.
Le déficit public pourrait nettement progresser cette année à 9% du PIB (après 4,2% en 2020), a indiqué mercredi le ministère des Finances allemand. La première économie européenne a dû fortement augmenter ses dépenses pour faire face aux effets de la crise du coronavirus. Le ministère a par ailleurs fait savoir que le déficit public serait fortement diminué dès l’an prochain et les comptes publics ramenés à l’équilibre d’ici à 2025.
L’inflation britannique est remontée en mars, soutenue par les prix du pétrole et la diminution des réductions liées au Covid-19 proposées par les distributeurs. Les prix à la consommation ont progressé de 0,7% le mois dernier contre une hausse de 0,4% en février, montrent les données officielles publiées mercredi. Ce mouvement devrait se poursuivre dans les prochains mois avec la hausse des tarifs régulés de l'énergie en avril, l’augmentation des prix du pétrole au niveau mondial et les effets de base par rapport à l’an dernier.
Le comité de suivi et d’évaluation des mesures de soutien aux entreprises, présidé par Benoît Cœuré et hébergé par France Stratégie, a publié mardi un bilan d’étape plutôt positif du « quoi qu’il en coûte ». Dès mars 2020, les pouvoirs publics ont mobilisé quatre dispositifs d’aide aux entreprises face au Covid-19 et au confinement : les prêts garantis par l’Etat (PGE), le recours au chômage partiel, les reports de charges et cotisations, et le fonds de solidarité. Ces dispositifs auraient plutôt touché leur cible, selon le comité de suivi, dont l’analyse porte sur la période mars-septembre 2020. A fin septembre 2020, 3,7 millions d’entreprises avaient bénéficié d’au moins une des quatre mesures de soutien financier d’urgence mises en place par les autorités, pour un montant global de près de 163 milliards d’euros, dont 26 milliards de subventions et 136 milliards de prêts. Le rapport du comité sera rendu public en juillet 2021.
Le taux de chômage a de nouveau diminué au Royaume-Uni. Il recule contre toute attente à 4,9% sur la période décembre-février après 5% entre novembre et janvier, selon les données publiées mardi par l’ONS, l’institut statistique britannique. Le nombre d’emplois perdus depuis le début de la crise pandémique s’élève à 813.000, a indiqué l’ONS. Plus de la moitié des personnes concernées ont moins de 25 ans. Le secteur des services (restauration, hôtellerie, tourisme, conférences…) est le plus affecté, notamment dans la région de Londres.
Le comité de suivi et d’évaluation des mesures de soutien aux entreprises, présidé par Benoît Cœuré et hébergé par France Stratégie, a publié mardi un bilan d’étape plutôt positif du « quoi qu’il en coûte ».
Le taux de chômage a diminué pour le deuxième consécutif au Royaume-Uni. Il recule contre toute attente à 4,9% sur la période décembre-février après 5% entre novembre et janvier, selon les données publiées mardi par l’ONS, l’institut statistique britannique.
La Chine veut contrôler l’impact de la hausse des prix des matières premières sur son inflation. La Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC), la plus importante agence de planification chinoise, a indiqué que la progression des prix des matières premières sur les marchés mondiaux n’était pas soutenable sur le long terme et que son impact sur les prix domestiques en Chine serait limité et contrôlé. Une porte-parole de l’agence, citée par Reuters, a affirmé que si les prix sont influencés par des facteurs externes comme les prix mondiaux des commodities, le marché domestique et la politique gouvernementale assureront la stabilité des prix dans une marge raisonnable.
Le commerce extérieur japonais montre des signes de redressement. Ses exportations ont bondi de 16,1% en mars, en rythme annuel, après 4,5% en février. C’est la plus forte croissance depuis novembre 2017. Les exportations vers la Chine ont augmenté de 37,2%. Toutefois, les économistes estiment que ces données ne lèvent pas les incertitudes entourant la croissance japonaise cette année. Les exportations vers la Chine (métaux non ferreux, matières plastiques…) ont une plus faible valeur ajoutée, contrairement à celles vers les Etats-Unis qui n’ont progressé que de 4,9%.
La Chine veut contrôler l’impact de la hausse des prix des matières premières sur son inflation. La Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC), la plus importante agence de planification chinoise, a indiqué que la progression des prix des matières premières sur les marchés mondiaux n’était pas soutenable sur le long terme et que son impact sur les prix domestiques en Chine serait limité et contrôlé.
Le commerce extérieur japonais montre des signes de redressement. Ses exportations ont bondi de 16,1% en mars, en rythme annuel, après 4,5% en février. C’est la plus forte croissance depuis novembre 2017.
La réunion de la Banque centrale européenne (BCE) et les résultats trimestriels figureront parmi les priorités des investisseurs cette semaine. L’institution européenne tiendra jeudi sa réunion de politique monétaire. Les opérateurs de marché n’attendent pas de nouvelle mesure de la part de la banque centrale. La banque centrale fera le point sur lesrachats d’actifs de son Programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP), note UBS. Les investisseurs analyseront également la première publication des indices PMI pour le mois d’avril, publiés vendredi pour la France, l’Allemagne, la zone euro, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Japon. Côté entreprises, en France, une quarantaine de sociétés de l’indice SBF 120 dévoileront leur chiffre d’affaires ou leurs résultats du premier trimestre, dont Atos, Danone, Kering, et Carrefour.
La zone euro a enregistré un excédent commercial de 17,7 milliards d’euros en février, contre un solde positif de 23,4 milliards un an plus tôt, a annoncé vendredi l’agence Eurostat. Les exportations ont fléchi de 5,5% par rapport à février, à 178,6 milliards d’euros, tandis que les importations ont reculé de 2,7%, à 161 milliards. L’excédent commercial ressort à 18,4 milliards d’euros en données corrigées, en baisse séquentielle par rapport au solde positif de 28,7 milliards de janvier.
La reprise de l’économie chinoise s’est accélérée au premier trimestre grâce à un effet de base favorable. Le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale a progressé de 18,3% sur les trois premiers mois de l’année par rapport à la période correspondante l’an dernier. Le consensus prévoyait une hausse de 18,5%. Au quatrième trimestre 2020, la croissance était à 6,5%. Le PIB chinois avait chuté de 6,8% sur les trois premiers mois de 2020 en raison des mesures de confinement. Néanmoins, les chiffres d’activité pour mars montrent une accélération de la demande intérieure. Les ventes de détail ont bondi de 34,2% sur un an.
La zone euro a enregistré un excédent commercial de 17,7 milliards d’euros en février, contre un solde positif de 23,4 milliards un an plus tôt, a annoncé vendredi Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Les exportations ont fléchi de 5,5% par rapport à février, à 178,6 milliards d’euros, tandis que les importations ont reculé de 2,7%, à 161 milliards.
La reprise de l’économie chinoise s’est accélérée au premier trimestre grâce à un effet de base favorable, le début d’année 2020 ayant été marqué par les restrictions pour faire face à l’épidémie de coronavirus, mais aussi à une accélération de la croissance en mars soutenue par le redémarrage de la demande intérieure et la bonne tenue de la demande étrangère.
L'économie allemande s’est probablement contractée de 1,8% sur les trois premiers mois de l’année en raison des restrictions liées à la pandémie de Covid-19, ont annoncé jeudi les principaux instituts de recherche économique. Ils s’attendent désormais à une croissance de 3,7% du produit intérieur brut (PIB) cette année (+4,7% pour la précédente estimation). Les secteurs manufacturiers tournés vers l’exportation profitent actuellement d’une demande importante en provenance de la Chine et des États-Unis, tandis que le secteur des services, axé sur le marché intérieur, souffre des restrictions prolongées visant à contenir une troisième vague de contaminations. Ils ont en revanche revu à la hausse la prévision pour 2022, attendue à 3,9% contre 2,7% auparavant.
L'économie allemande s’est probablement contractée de 1,8% sur les trois premiers mois de l’année en raison des restrictions liées à la pandémie de Covid-19, ont annoncé jeudi les principaux instituts de recherche économique qui ont révisé leurs prévisions de croissance annuelle pour la première économie d’Europe.