Certains analystes espèrent toutefois que les dirigeants changeront de «logiciel» budgétaire à temps alors que la relance ne peut pas se permettre trop de retard.
L’attention des investisseurs sera en grande partie accaparée la semaine prochaine, écourtée en Europe, par les comptes rendus des dernières réunions de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE).
Le déficit budgétaire de l’Etat français s’est creusé à 47,5 milliards d’euros au 28 février, contre 35,2 milliards à la même date en 2020, a annoncé vendredi le cabinet d’Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics. Les dépenses hors prélèvement sur recettes sont passées de 54,1 à 63,3 milliards d’euros entre février 2020 et février 2021, en raison des mesures prises par le gouvernement pour endiguer la crise sanitaire et soutenir l’économie.
La croissance de l’activité manufacturière dans la zone euro s’est accélérée en mars pour atteindre son plus haut niveau depuis juin 1997, mais elle pourrait souffrir des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et des nouvelles mesures de confinement. L’indice PMI du secteur ressort à 62,5 en mars selon les résultats définitifs de l’enquête d’IHS Markit, après 57,9 en février. L’indice mesurant la production qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite a lui atteint 63,3, après 57,6. En Allemagne, l’indice PMI manufacturier a progressé à 66,6 en mars, après 60,7 en février. En France, il s’affiche à 59,3 en mars, après 56,1 en février.
La prévision d’un rebond de 4,1% de l'économie de la zone euro cette année, présentée il y a trois semaines par la Banque centrale européenne (BCE), est déjà compromise par la remontée des cas d’infections, estime Jens Weidmann, président de la Bundesbank et membre de son Conseil des gouverneurs. Cette troisième vague oblige les gouvernements à prendre des mesures de restrictions. Jens Weidmann a en outre affirmé que le stimulus budgétaire mis en œuvre en Europe était suffisant pour permettre à l’économie de rebondir et qu’il ne fallait pas prendre les mesures engagées par les Etats-Unis (plan de soutien de 1.900 milliards de dollars et plan d’infrastructures de 2.250 milliards) comme un modèle.
La croissance de l’activité manufacturière dans la zone euro s’est accélérée en mars pour atteindre son plus haut niveau depuis juin 1997, mais elle pourrait souffrir des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et des nouvelles mesures de confinement. L’indice PMI du secteur ressort à 62,5 en mars selon les résultats définitifs de l’enquête d’IHS Markit, après 57,9 en février. L’indice mesurant la production qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite a lui atteint 63,3, après 57,6.
La prévision d’un rebond de 4,1% de l'économie de la zone euro cette année, présentée il y a trois semaines par la Banque centrale européenne (BCE), est déjà compromise par la remontée des cas d’infections, estime Jens Weidmann, président de la Bundesbank et membre de son Conseil des gouverneurs. Cette troisième vague oblige les gouvernements à prendre des mesures de restriction et à retarder la réouverture de l’économie.
Les ventes au détail en Allemagne se sont effondrées en février en raison des mesures de confinement visant à freiner la propagation du coronavirus dans le pays et par un effet calendaire, le mois de février ayant connu cette année un jour de moins que l’année précédente. L’Office fédéral de la statistique a fait état jeudi d’une chute de 9,0% en termes réels des ventes au détail sur un an lors de ce mois. Les économistes tablaient en moyenne sur une baisse de 6,3%.
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a annoncé mercredi avoir revu en légère hausse sa prévision de croissance des échanges mondiaux pour cette année, après une année 2020 moins catastrophique qu’anticipé au début de la crise du coronavirus. Elle table désormais sur une progression de 8% après une chute de 5,3% l’an dernier. En octobre, elle s’attendait à une baisse de 9,2% en 2020 et une reprise de 7,2% pour 2021. La croissance des échanges devrait revenir à 4% en 2022, ajoute l’OMC.
La part du dollar américain dans les réserves de change déclarées au Fonds monétaire international (FMI) a chuté au quatrième trimestre 2020 à son plus faible niveau depuis 1995 (58%), montrent les chiffres publiés mercredi par le FMI. Ces dernières sont passées de 60,5% au troisième trimestre 2020 à 59% au quatrième trimestre. C’est le troisième trimestre de baisse d’affilée. Le billet vert conserve toutefois son statut de monnaie de réserve privilégié par les banques centrales. Il avait atteint un plus haut en 2001 à près de 73%, selon les données. La part de l’euro est passée à 21,2% au quatrième trimestre 2020, contre 20,5% au troisième trimestre.
... de dollars : le Fonds monétaire international voit grand pour sa troisième allocation de droits de tirage spéciaux, son avoir de réserve international. L’allocation, qui pourrait se concrétiser en août ou septembre, devra permettre de renforcer les ressources des pays les plus fragilisés par la crise du Covid.
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a annoncé mercredi avoir revu en légère hausse sa prévision de croissance des échanges mondiaux pour cette année, après une année 2020 moins catastrophique qu’anticipé au début de la crise du coronavirus. Elle table désormais sur une progression de 8% après une chute de 5,3% l’an dernier. En octobre, elle s’attendait à une baisse de 9,2% en 2020 et une reprise de 7,2% pour 2021. La croissance des échanges devrait revenir à 4% en 2022, ajoute l’OMC.
La part du dollar américain dans les réserves de change déclarées au Fonds monétaire international (FMI) a chuté au quatrième trimestre 2020 à son plus faible niveau depuis 1995 (58%), montrent les chiffres publiés mercredi par le FMI. Ces dernières sont passées de 60,5% au troisième trimestre 2020 à 59% au quatrième trimestre. C’est le troisième trimestre de baisse d’affilée.
L’activité a progressé à son rythme le plus rapide en trois mois dans le secteur manufacturier en mars, alors que les usines ont accéléré leur production après une brève relâche pour les festivités du Nouvel an lunaire. L’indice PMI manufacturier officiel a grimpé à 51,9 contre 50,6 en février, ce qui supérieur aux attentes. En plus de la dynamique intérieure positive, les commandes à l’exportation sont revenues en territoire expansionniste, montrent les données du Bureau national des statistiques (BNS).
La hausse des prix de l'énergie et les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement ont porté l’inflation en Allemagne à 2% en rythme annuel en mars, soit au-dessus de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), montre la première estimation publiée mardi par Destatis, l’office fédéral de la statistique. La hausse de l’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes IPCH était de 1,6% sur un an en février. Les prix de l'énergie ont augmenté de près de 5% sur un an en mars. Parallèlement, la pandémie et les perturbations qu’elle provoque dans l’industrie comme des services continuent de produire des distorsions de prix. L’inflation allemande pourrait évoluer «entre 3% et 4% au second semestre de cette année», estime Carsten Brzeski, d’ING. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, avait reconnu le 11 mars dernier que l’inflation pourrait atteindre 2% vers la fin de l’année.
Une bonne transition des mesures de soutien vers celles de relance doit éviter la dégradation de l’emploi et les faillites, estime l'Observatoire français des conjonctures économiques.
La confiance des ménages français s’est redressée de manière inattendue en mars malgré de nouvelles mesures de restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre l'épidémie due au nouveau coronavirus, montre mardi l’enquête mensuelle de l’Insee. Son indicateur synthétique de la confiance des ménages a atteint ce mois-ci son plus haut niveau depuis décembre, à 94 points. L’indicateur mesurant l’opportunité d'épargne est ressorti à 42, au plus haut depuis de début de l’enquête de l’Insee en 1972.