Les pays du G7 auront besoin d’investir au total 10.000 milliards de dollars (8.221 milliards d’euros) sur une période de 10 ans pour assurer une reprise économique visant à soutenir la montée en puissance des vaccins contre le coronavirus et une transformation énergétique radicale pour ralentir le changement climatique, selon un rapport demandé par le Premier ministre britannique Boris Johnson. «La transition vers un monde à émissions nulles et résilient au changement climatique offre la plus grande opportunité économique et commerciale de notre époque», indique dans le rapport Nicholas Stern, professeur d'économie à la London School of Economics. Le rapport défend également que les dirigeants devraient s’engager à éliminer toutes les subventions aux combustibles fossiles au plus tard en 2025 et à mettre fin au soutien à de tels projets à l'étranger, ainsi qu'à envisager l’introduction d’un taux d’imposition minimum des entreprises à 21%.
La présidente de Taïwan a proposé lundi de collaborer avec l’Union européenne pour renforcer son approvisionnement en semi-conducteurs face à la pénurie mondiale de puces, dont l'île est un des principaux producteurs. «Taïwan continuera de s’engager avec l’UE et d’autres partenaires démocratiques pour établir un approvisionnement plus solide de biens essentiels comme les semi-conducteurs et le matériel médical», a affirmé Tsai Ing-wen dans un message vidéo diffusé lors d’une conférence sur la démocratie à Copenhague. La présidente taïwanaise a également renouvelé son appel à un accord d’investissement croisé entre l’UE et Taïwan, en sommeil depuis des années.
Les pays du G7 devraient investir au total 10.000 milliards de dollars (8.221 milliards d’euros) sur une période de 10 ans pour assurer une reprise économique visant à soutenir la montée en puissance des vaccins contre le coronavirus et une transformation énergétique radicale pour ralentir le changement climatique, selon un rapport demandé par le Premier ministre britannique Boris Johnson. «La transition vers un monde à émissions nulles et résilient au changement climatique offre la plus grande opportunité économique et commerciale de notre époque», indique dans le rapport Nicholas Stern, professeur d'économie à la London School of Economics.
La présidente de Taïwan a proposé lundi de collaborer avec l’Union européenne pour renforcer son approvisionnement en semi-conducteurs face à la pénurie mondiale de puces, dont l'île est un des principaux producteurs. «Taïwan continuera de s’engager avec l’UE et d’autres partenaires démocratiques pour établir un approvisionnement plus solide de biens essentiels comme les semi-conducteurs et le matériel médical», a affirmé la présidente Tsai Ing-wen dans un message vidéo diffusé lors d’une conférence sur la démocratie à Copenhague. La présidente taïwanaise a également renouvelé son appel à un accord d’investissement croisé entre l’Union européenne et Taïwan, en sommeil depuis des années.
Le nombre de créations d’emplois aux Etats-Unis a nettement ralenti en avril, contrairement aux attentes des investisseurs qui anticipaient un rebond du marché du travail grâce aux mesures de relance budgétaire adoptées par l’administration Biden et à l’amélioration de la situation sanitaire dans le pays. 266.000 emplois nets ont été créés en avril, après 770.000 en mars et 536.000 en février. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal s’attendaient à la création d’un million d’emplois nets aux Etats-Unis le mois dernier. Le nombre de postes créés en mars avait initialement été estimé à 916.000. Le mois dernier, le taux de chômage dans le pays a augmenté à 6,1%, contre 6% en mars.
Les investisseurs surveilleront la parution de plusieurs indicateurs économiques de premier ordre cette semaine. Le net ralentissement annoncé vendredi des créations d’emplois aux Etats-Unis au mois d’avril les a sans doute rassurés sur le maintien du biais accommodant de la Réserve fédérale (Fed) américaine. Les allocutions prévues mardi du président de la d’Atlanta et de celui de la Fed de Philadelphie seront d’autant plus scrutées avec attention après ces chiffres. Le président de la Fed de Saint Louis, James Bullard, s’exprimera jeudi. La statistique la plus suivie aux Etats-Unis sera celle de l’indice des prix à la consommation pour le mois d’avril, mercredi.
Les exportations allemandes ont augmenté en mars pour le onzième mois consécutif, malgré la crise due au coronavirus, et la production industrielle a rebondi plus que prévu au cours du même mois par rapport à février.
Les investisseurs surveilleront la parution de plusieurs indicateurs économiques de premier ordre la semaine prochaine, alors que le rythme des publications d’entreprises diminuera.
Le nombre de créations d’emplois aux Etats-Unis a nettement ralenti en avril, contrairement aux attentes des investisseurs qui anticipaient un rebond du marché du travail grâce aux mesures de relance budgétaire adoptées par l’administration Biden et à l’amélioration de la situation sanitaire dans le pays, où plus de la moitié de la population est désormais vaccinée contre le Covid-19.
La production industrielle en France a progressé de 0,8% sur un mois en mars, après une baisse de 4,8% en février, a annoncé vendredi l’Insee. La seule production manufacturière - hors industries extractives, énergie et eau, qui génèrent +2,9% après -5,0% - a crû de 0,4% sur un mois en mars, après un recul de 4,8% en février. Avec des progressions dans les industries agro-alimentaires (+1,3% après -2,5%), la cokéfaction-raffinage (+7,0% après +12,2%) après l’arrêt de plusieurs raffineries fin 2020, les biens d’équipement (+0,4% après -5,4%) et les matériels de transport (+0,4% après -11,2%).
Les ventes au détail dans la zone euro ont augmenté plus que prévu en mars, de +2,7% sur un mois et de +12% sur un an, montrent les données publiées jeudi par Eurostat. La demande avait donc commencé à reprendre avec l’assouplissement de certaines restrictions prises face à la pandémie de coronavirus. Les ventes ont été notamment portées par la demande de produits non alimentaires hors carburant, qui a grimpé de +4,6% en mars par rapport à février. Les achats en ligne ont bondi de +37,2% sur un an, selon Eurostat.
Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué jeudi que sa prévision de croissance pour 2021 et 2022 pour l’Inde était remise en cause par la récente envolée des cas de Covid. L’institution de Washington prévoyait 12,5% dans ses dernières perspectives économiques mondiales (publiées en avril). Le FMI reverra sa prévision en juillet lors de la mise à jour de ses perspectives. Un porte-parole du Fonds a précisé que les événements actuels en Inde risquaient également d’avoir un impact sur la région et sur l’économie mondiale et que cela dépendrait de la durée de la crise. Les derniers décomptes font état de plus de 400.000 cas quotidiens et de plus de 230.000 morts au total. Des chiffres qui pourraient être sous-estimés de cinq à dix fois, selon certains experts médicaux.
Les nouvelles mesures de restrictions mises en place début avril en France ont remis en question les perspectives de croissance fournies voici deux mois par l’Insee. La première estimation des comptes nationaux, publiée fin avril, a fait état d’une augmentation du produit intérieur brut (PIB) de seulement 0,4% au premier trimestre 2021, alors que l’Insee tablait en mars sur une hausse de 1%. L’organisme estime que la consommation des ménages a reculé le mois dernier à 10% sous son niveau d’avant crise, à comparer à un repli de 15% enregistré en novembre 2020 et de 31% en avril 2020. Les réouvertures graduelles, d’ici fin juin, pourraient faire revenir l’activité économique à 4% en-dessous de son niveau d’avant crise en mai, puis à -2,5 % en juin, après un écart de -6% estimé pour avril.
Les autorités locales japonaises veulent une prolongation de l’état d’urgence décrété le 25 avril jusqu’à fin mai dans les grandes villes, dont Tokyo. Il doit en théorie prendre fin le 11 mai mais cette courte période de restrictions n’a pas permis, pour l’heure, d’infléchir la quatrième vague de coronavirus à laquelle fait face le pays. Or, moins de 2% de la population a reçu une dose de vaccin, alors que la part de la population âgée, plus fragile, est l’une des plus importante au monde. Ces inquiétudes ont pesé ces dernières semaines sur les actions japonaises.
Les nouvelles mesures de restrictions mises en place début avril en France ont remis en question les perspectives de croissance fournies voici deux mois par l’Insee. Dans son dernier point de conjoncture publié ce jeudi, l’institut de statistiques relève que la consommation des ménages a particulièrement souffert du durcissement progressif des restrictions sanitaires depuis le début de l’année, contrairement à l’investissement qui a poursuivi le rebond initié à l’été 2020. La première estimation des comptes nationaux, publiée fin avril, a fait état d’une augmentation du produit intérieur brut (PIB) de seulement 0,4% au premier trimestre 2021, alors que l’Insee tablait en mars sur une hausse de 1%.
Les autorités locales japonaises veulent une prolongation de l’état d’urgence décrété le 25 avril jusqu’à fin mai dans les grandes villes, dont Tokyo. Il doit en théorie prendre fin le 11 mai mais cette courte période de restrictions n’a pas permis, pour l’heure, d’infléchir la quatrième vague de coronavirus à laquelle fait face le pays. Tokyo a comptabilisé 591 cas supplémentaires jeudi et Osaka 747. Le nombre de morts dans le pays liés au Covid-19 s’élève à 10.500.
Les ventes au détail dans la zone euro ont augmenté plus que prévu en mars, de +2,7% sur un mois et de +12% sur un an, montrent les données publiées jeudi par Eurostat. La demande avait donc commencé à reprendre avec l’assouplissement de certaines restrictions prises face à la pandémie de coronavirus.
Malgré l’entrée en récession technique qu’elle implique, la croissance de la zone euro au premier trimestre 2021 témoigne de la résilience des économies. L’Allemagne connaît un démarrage plus difficile que ses voisins belge ou français (en croissance respectivement de +0,6 % et +0,4 %), avec un PIB en contraction de 1,7 % par rapport au trimestre précédent.
L’activité du secteur privé dans la zone euro a accéléré le mois dernier, aidée par le retour à la croissance des services. L’indice PMI composite, qui regroupe les secteurs manufacturier et des services, publié mercredi par IHS Markit a progressé à 53,8 dans sa version définitive contre 53,2 en mars. L’enquête PMI auprès des directeurs d’achat montre un retour à la croissance dans les services. L’indice a progressé à 50,5 contre 49,6 en mars. Le secteur manufacturier a montré une croissance de l’activité à un niveau record en avril. L’économie de la zone euro devrait rebondir cette année de plus de 4%, selon le consensus des économistes.