L’américain Wal-Mart, numéro un mondial de la distribution, va s’associer dès septembre au géant informatique Google pour vendre ses produits, une alliance qui vient directement concurrencer Amazon. Wal-Mart, qui promet «la plus grande offre de distribution disponible sur la plateforme», va rejoindre Google Express, qui permet déjà de commander des produits dans diverses enseignes notamment via Google Assistant, l’assistant personnel connecté de Google. En proposant aux clients de lier leurs comptes Google et Walmart, le partenariat doit leur permettre «de recevoir des résultats personnalisés à partir de leurs achats chez Walmart, en ligne comme physiques», a expliqué un responsable de Google, Sridhar Ramaswamy dans un billet publié sur le blog du groupe.
Plusieurs groupes ont rejoint une initiative de Wal-Mart et IBM utilisant la technologie sous-jacente au bitcoin pour suivre la chaîne d’approvisionnement.
Atos a annoncé hier un renforcement de son partenariat avec le spécialiste américain du stockage de données Dell EMC, qui commercialisera les serveurs haut de gamme Bullion x86 du groupe informatique français. Les serveurs Bullion compléteront la gamme de serveurs de dernière génération de la filiale de Dell Technologies dans le cadre d’un accord mondial de distribution, a indiqué Atos dans un communiqué.
Le distributeur américain d’articles de sport Foot Locker a emboîté le pas vendredi à ses concurrents, en publiant des ventes trimestrielles décevantes. Les ventes de ses magasins ouverts depuis au moins un an ont chuté de 6% au deuxième trimestre, alors que les analystes sondés par le consensus Metrix avaient tablé sur une hausse de 1,7%. La baisse, ou du moins le ralentissement, des ventes dans le secteur semble témoigner de la fin d’une mode consistant à porter des vêtements de sport en toute occasion. L’action Foot Locker a perdu 27,95%, à 34,37 dollars vendredi, entraînant les titres Nike (-4,37%, à 54,95 dollars) et Under Armour (-3,82%, à 17,13 dollars) dans son sillage.
Le numéro un mondial de la distribution a aligné une douzième croissance trimestrielle consécutive et accepte d'amputer ses bénéfices pour contrer la concurrence.
Grupo Carrefour Brasil veut maintenir un équilibre entre des prix compétitifs et des marges solides afin de gagner des parts de marché, ont déclaré vendredi des responsables de la filiale brésilienne du distributeur français. Carrefour Brasil a continué à gagner du terrain dans les secteurs du cash and carry, des hypermarchés et des commerces de proximité au premier semestre, a déclaré jeudi Charles Desmartis, directeur général du leader de la distribution diversifiée au Brésil. Carrefour Brasil, qui a fait son entrée en Bourse le mois dernier, la plus importante au Brésil depuis quatre ans, a publié un bénéfice de 279 millions de réals (74,57 millions d’euros) au deuxième trimestre, en hausse de 9,9% par rapport à il y a un an.
J.C. Penney a annoncé vendredi une perte trimestrielle plus élevée que prévu, ce qui a eu pour effet de provoquer une chute de 16,77% de son action à 3,92 dollars. Les ventes des magasins ouverts depuis plus d’un an ont baissé pour un cinquième trimestre d’affilée, de 1,3%, un peu plus que le recul de 1,2% donné par Consensus Metrix. Les concurrents Macy’s et Kohl’s avaient au contraire annoncé la veille un bénéfice et des ventes comparables meilleurs que prévu. La perte nette de Penney s’est aggravée à 62 millions de dollars, soit 20 cents par action, au deuxième trimestre clos le 29 juillet, contre 56 millions (18 cents par action) un an plus tôt.
Après avoir attendu plus d’un an pour trouver un accord en décembre 2016 pour acquérir l’américain Destination Maternity, Orchestra-Prémaman a annoncé vendredi la résiliation de l’accord. Le groupe de vêtements pour enfants invoque les « doutes » entourant la possibilité de répondre aux exigences réglementaires américaines «sans démarches ni frais déraisonnables», notamment pour la cotation d’Orchestra à New-York. Orchestra et Destination Maternity se rembourseront certains frais engendrés de part et d’autre. Orchestra conservera les 13,7% du capital de Destination Maternity qu’il détient.
Il vient de racheter la participation de 24,33% d’Artémis pour 452 millions d’euros. Une offre sur l’ensemble du groupe dans les deux ans n’est pas exclue.
Le discounter allemand a annoncé hier son intention d’investir 5,2 milliards d’euros pour moderniser ses magasins en Allemagne et ailleurs en Europe. Aldi et son concurrent Lidl ont réalisé une expansion rapide en Europe et ont depuis peu pris d’assaut le marché américain de la distribution alimentaire. En juin, Aldi a annoncé son intention d’investir 3,4 milliards de dollars (2,9 milliards d’euros) aux Etats-Unis pour y porter le total de ses magasins à 2.500 d’ici 2022, contre environ 1.600 actuellement.
Artémis, holding de la famille Pinault, a cédé 24,33% dans le groupe français de produits culturels, électroniques et électroménager à Ceconomy, division d'équipements électroniques de Metro
Fnac Darty a creusé sa perte nette au premier semestre, à 103 millions d’euros, pénalisé par les coûts d’intégration de Darty et la cession prochaine des activités du groupe au Brésil. Retraitée de ces éléments exceptionnels, la perte nette des activités poursuivies se réduit de 77,8%, à 15 millions d’euros, tandis que le résultat opérationnel courant progresse de 30 millions, à 33,9 millions d’euros. Les ventes pro forma ont reculé de 2,7%, à 3,21 milliards.
La chaîne de supermarchés Asda, filiale britannique de l’américain Wal-Mart, envisage de racheter le distributeur à bas prix B&M European Value Retail, une opération qui pourrait représenter 4,4 milliards de livres (4,9 milliards d’euros), rapportait hier le Sunday Times. Le rachat de B&M permettrait à Asda d'être moins dépendant des ventes alimentaires et lui offrirait un réseau pour sa ligne de vêtements George, explique le journal en citant une source du secteur. B&P possède plus de 540 magasins en Grande-Bretagne et vend des articles allant des jouets aux tissus d’ameublement.
L’entrée en Bourse de la filiale brésilienne de Carrefour montre que le pays est en train de surmonter sa récession la plus difficile en un siècle, a affirmé hier Abilio Diniz, le troisième actionnaire du groupe français, à l’occasion d’une cérémonie à l’ouverture de la Bourse pour la première cotation de la filiale. Le titre se traitait à 150 réaux dans la soirée, soit son prix d’introduction, après avoir varié entre 14,95 et 15,04 depuis l’ouverture.
Fnac Darty a annoncé hier avoir signé un accord pour la cession de Fnac Brésil au groupe Livraria Cultura. Ouverte en 1999, Fnac Brésil compte 12 magasins et un site internet. Déficitaire, la société qui emploie 550 personnes a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 137 millions d’euros, soit environ 2% des ventes du groupe Fnac Darty. Ce dernier recapitalisera la société brésilienne et autorisera Livraria Cultura à continuer d’utiliser la marque Fnac. L’acquéreur détient 18 magasins ainsi qu’une offre de e-commerce. L’opération devrait être bouclée dans les prochaines semaines.
Zalando, le numéro un européen de la vente de prêt-à-porter en ligne, a fait état ce matin d’un ralentissement de la croissance de ses ventes au deuxième trimestre en raison de problèmes de capacité des nouveaux entrepôts et du décalage calendaire des jours fériés. La société allemande a toutefois indiqué avoir amélioré sa rentabilité grâce à la mise en place d’un système d’adhésion censé contrer la menace d’Amazon et d’autres concurrents et a maintenu ses objectifs pour l’année.
Fnac Darty a annoncé hier soir la nomination d’Enrique Martinez au poste de directeur général et de Jacques Veyrat à celui de président du conseil pour succéder à Alexandre Bompard parti diriger Carrefour. Entré à la Fnac en 1998, Enrique Martinez a notamment dirigé la zone ibérique du distributeur avant de prendre la tête des activités du groupe en France et en l’Europe du Nord, en 2012. Jacques Veyrat, ancien PDG du groupe Louis Dreyfus, est président de la holding d’investissement Impala depuis 2011 et administrateur de la Fnac.
Le distributeur allemand Metro a entériné jeudi sa scission en deux sociétés, avec la cotation distincte pour la première fois de ses activités d’hypermarchés, Metro Wholesale & Food Specialist, et de celles de ses produits électroniques, rebaptisées Ceconomy, à Francfort et au Luxembourg. Peu après l’ouverture, le titre Metro Wholesale & Food Specialists'échangeait à 19,35 euros et celui de Ceconomy à 10,38 euros. Le titre Metro a clôturé à 29,185 euros mercredi.
Le tribunal de commerce de Beauvais a prononcé aujourd’hui la liquidation judiciaire de l’ensemble des sociétés du groupe Kindy, y compris Kindy SA, la société holding cotée sur Alternext. Cette décision fait suite à l’approbation, le 2 juin 2017, de la reprise des activités chaussures pour enfants et chaussettes, qui ont fait l’objet de plans de cession distincts, a annoncé Kindy dans un communiqué. Le pôle chaussettes doit être racheté par la société textile Galatée. Les chaussures pour enfants doivent pour leur part être reprises par Spartoo, un des principaux acteurs de la vente en ligne de chaussures en France.