Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Les Etats-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement dès juillet si aucun accord n’est trouvé d’ici là entre la Maison-Blanche et l’opposition républicaine majoritaire à la Chambre des représentants pour relever le plafond de la dette, a alerté mercredi le service du budget du Congrès (CBO).
Le président de la Banque mondiale David Malpass a annoncé mercredi soir dans un communiqué qu’il démissionnera d’ici au 30 juin de ce poste à la tête de l’institution de Washington qu’il tenait depuis 2019.
Mécanique. Ce qui devait arriver arriva : la flambée de l’inflation fait reculer les ratios d’endettement des Etats européens. Au troisième trimestre 2022, le rapport entre la dette publique et le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro s’est établi à 93 %, en recul de 1,2 point sur trois mois, selon Eurostat. Si le coût croissant de la dette et les déficits budgétaires primaires ont un impact sur le numérateur, la hausse des prix fait grimper le dénominateur à un rythme plus rapide, le PIB étant exprimé en termes nominaux.
L’Inde prévoit d’émettre un montant record d’obligations au cours du prochain exercice budgétaire pour financer un des déficits qui devient parmi les plus élevés d’Asie. Le gouvernement de Narendra Modi prévoit d’emprunter 15,43 milliards de roupies (189 milliards de dollars) sur le marché obligataire, a déclaré mercredi la ministre des Finances, Nirmala Sitharaman, dans son discours sur le budget. Cela reste moins que l’estimation de 15,8 milliards de roupies prévue dans une enquête Bloomberg, mais plus que les 14,2 milliards budgétés pour l’exercice en cours qui se termine le 31 mars. Le ratio dette/PIB était de l’ordre de 90% fin 2021. Dans un contexte de ralentissement économique, le Premier ministre compte sur le marché obligataire pour combler les dépenses de son dernier budget avant les élections de 2024. Les marchés n’ont pas mal réagi à cette annonce, les obligations indiennes à 10 ans ayant vu leur taux baissé finalement de 3 points de base à 7,31%.
L’Inde prévoit d’émettre un montant record d’obligations au cours du prochain exercice budgétaire pour financer un des déficits qui devient parmi les plus élevés d’Asie. Le gouvernement de Narendra Modi prévoit d’emprunter 15,43 milliards de roupies (189 milliards de dollars) sur le marché obligataire, a déclaré mercredi la ministre des Finances, Nirmala Sitharaman, dans son discours sur le budget. Cela reste moins que l’estimation de 15,8 milliards de roupies prévue dans une enquête Bloomberg, mais plus que les 14,2 milliards budgétés pour l’exercice en cours qui se termine le 31 mars. Le ratio dette/PIB était de l’ordre de 90% fin 2021.
Le risque d'un défaut de paiement remonte. Cette année, les discussions seront plus ardues avec les ultra-conservateurs à la Chambre des représentants.
Le ministère américain des Finances va devoir prendre des «mesures extraordinaires» afin de continuer à faire face à ses obligations concernant ses échéances de dette alors que le plafond d’endettement autorisé, actuellement situé légèrement au-dessus de 31.000 milliards de dollars, a désormais a été atteint, a annoncé jeudi la ministre de l’Economie, Janet Yellen. Ces mesures concernent l’arrêt de versements à plusieurs fonds de retraite et de prestations de santé ou d’invalidité des agents publics. Dans le même temps, «une période de suspension d'émission de dette» a débuté et durera jusqu’au 5 juin, a ajouté Janet Yellen. Ces mesures ne peuvent être que temporaires et, si le Congrès ne parvenait pas à se mettre d’accord, les Etats-Unis pourraient se retrouver à terme en défaut de paiement.
L’Europe a enregistré mardi sa deuxième journée record en termes de volumes obligataires avec 23 émetteurs ayant levé 39 milliards d’euros de dette. Le précédent record datait du 9 juin 2020 avec 41 milliards. La majorité des émissions ont continué à provenir d’institutions financières, avec notamment BNP Paribas sur le marché pour la quatrième fois depuis le 1er janvier. Mais aussi d’émetteurs souverains et quasi-souverains : Italie (7 milliards), Belgique (7 milliards), Fonds européen de stabilité financière (EFSF, 6 milliards), Cades (5 milliards), Société Du Grand Paris (1 milliard), etc. Cette journée repousse aussi le record de dette syndiquée sur 7 jours à près de 150 milliards d’euros, début d’année le plus actif de l’histoire selon Bloomberg. Plus de 80 émetteurs ont profité de conditions de financement parmi les plus intéressantes depuis l’été dernier, dans un contexte toujours incertain concernant les hausses de taux à venir.
L’Unédic a dressé un premier bilan de la réforme de l’assurance chômage 2019, en estimant (au vu de résultats à fin juin) une baisse moyenne de 16% des allocations journalières, selon des documents internes consultés mercredi par l’AFP. Entrée en vigueur fin 2021, cette réforme avait durci les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi, en particulier ceux alternant périodes de travail et d’inactivité. La baisse serait plus importante chez les moins de 25 ans (-26%), les allocataires sortant de CDD (-30%) ou de contrat d’intérim (-37%). L’Unédic évalue par ailleurs les effets de la nouvelle réforme, dévoilée fin novembre, qui devrait engendrer une baisse de 25% de la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi ouvrant des droits à partir du 1er février.
La Commission européenne a donné son vert mercredi au projet de budget pour 2023 de l’Italie, tout en relevant plusieurs points négatifs. Le projet révisé est dans l’ensemble «conforme aux recommandations du Conseil de juillet 2022 : l’Italie limite la croissance des dépenses courantes primaires financées par l’Etat et prévoit de financer les investissements publics pour les transitions verte et numérique, ainsi que pour la sécurité énergétique», a déclaré la Commission, relevant une certaine prudence du gouvernement de Giorgia Meloni.